JARED JAMES NICHOLS
Main Stage 2 - 10h30
C'est parti pour la J2 ! Jared James Nichols ouvre le bal sur la Main Stage 2. Le public, surement encore lessivé de la première journée (et d'une soirée au camping surement assez folklo) est encore timide mais rapplique dès les premiers accords du guitariste américain.
Le son est impeccable, la formation en trio aidant, mais la guitare de Jared produit un léger souffle qui restera jusqu'à la fin du set. Un changement de guitare un peu difficile et c'est reparti !
Tant pis si c'est tôt, Jared et ses acolytes se donnent à fond dès le premier titre. Ca bouge ce qu'il faut pour mettre l'ambiance. la scène est vide mais l'intérêt n'est pas là. On se prend une belle dose de blues rock et ça fait du bien !
Un hard rock teinté de blues, quoi de mieux pour se mettre en forme ? c'est propre, bien fait et Jared nous abreuve de solos bluesys. Sacré guitariste ! la section rythmique composée de Dennis et Herik fait le job, à savoir nous faire bouger la tête.
Très bonne entrée en matière d'une journée placée sous le signe du hard rock ! il nous tarde de revoir Jared lors d'un set plus long !

VORTEX OF END
Altar - 10h30
Nous voilà en J2, et on commence déjà à sentir la fatigue. Très peu de monde ce matin sous les tentes par rapport à hier. C'est donc très rapidement que l'ambiance va être décrite. C'est très calme, seuls quelques irréductibles sont présents dont United Rock Nations.
En ce début de journée, le son est pas mal même si le même problème de la double caisse trop proéminente persiste. Cependant du milieu du pit on perçoit assez bien les morceaux.
Les français défendent leur unique album paru en 2015, dans le plus simple appareil. J'exagère, ils ont tout de même un pantalon noir. Pour le reste, c est du sang qui les habille de la tête à l'abdomen. Une manière de bien indiquer que le groupe évolue dans un death bien dark à la limite du black.
Très bonne prestation scénique et une découverte pour moi. Le quartet se la donne et reste clairement motivé pour délivrer l'obscurité de leur musique. La même chose en salle et en soirée aurait certainement encore plus d'impact mais pour le 1er concert de la journée, on peut dire que le ton est donné.
Belle entrée en matière pour débuter la J2 sous les tentes

LOS DISIDENTES DEL SUCIO MOTEL
Valley - 10h30
Le public arrive au compte-goutte... normal à cette heure matinale pour les festivaliers. Ca ne bouge pas beaucoup hormis quelques headbangers.
Le son est bon même si un peu fort..tout est harmonieux
Nico et ses musiciens font dans la sobriété. Tant dans leur tenue que dans leur jeu de scène, mais ils se complètent tous.
Ils n'ont malheureusement pas trouvé le public escompté mais se sont fait plaisir et cela s'est ressenti. Un bon concert !
Los Disidentes Del Sucio Motel fait partie des groupes à découvrir !

THE NEW ROSES
Main Stage 1 - 11h05
C'est maintenant au tour des allemands de New Roses. Leur dernier album, ''Dead man's voice'' est une tuerie et c'est un réel plaisir de les voir sur la Main Stage.
Le public est visiblement conquis aussi. Même si les pogos et slams ne seront pas de la partie, le public répond présent et ne manque pas de le faire remarquer à chaque fin de morceau.
Le groupe se donne et la Main Stage ne lui fait pas peur. Ca bouge bien, les poses sont de sortie. C'est rock'n'roll à souhait !
Timmy et Norman osent s'avancer timidement sur l'espace réservé à Aerosmith... jusqu'à ce que Norman ne l'utilise entièrement lors d'un solo du plus bel effet, puis ensemble avec Timmy pour le dernier moment de leur set.
Apres un ''thirsty'' un peu mou, tout est rentré dans l'ordre par la suite. Le set fut parfait pour un festival, nous avons eu droit aux titres les plus énergiques et le groupe n'oublie pas de faire participer le public.
Un démarrage un peu poussif, mais The New Roses a su livrer un set énergique et bien rock'n'roll !

MONOLITHE
Temple - 11h05
Second concert de la journée et déjà un peu plus de monde même si la musique que nous écoutons là n'est pas très heureuse. Le public écoute, se laissant transporter par les riffs doom des français.
On ne peut que souligner la bonne qualité sonore du combo pour lequel le rendu très sombre et mélancolique est parfaitement retranscrit.
Très sobre, le sextet est vêtu de noir presque comme des garçons de café. J'exagère un poil mais c'est pour bien souligner l'effet visuel. C est tout à fait en harmonie avec le style musical qui se veut Obscure.
Jouant des titres très longs, les français occupent bien Temple. Peu de monde semble les connaître alors que le groupe officie depuis 16 ans et c'est sur un titre de 15 minutes tiré du dernier album que le set se termine pour se diriger vers Altar
Univers sympa mais trop sombre pour débuter la journée. Un groupe à découvrir ou re-découvrir en salle et en soirée. Ne pas être dépressif....

VERBAL RAZORS
Warzone - 11h35

SLYDIGS
Main Stage 2 - 11h40
Venus défendre pour la première fois ici leur dernier album sorti cette année, ''How animal are you ?'', Slydigs prend d'assaut la Main Stage 2 devant une fosse qui se remplit de plus en plus !
Le mixage impeccable permet au groupe de balancer leurs riffs ô combien rock'n'roll !
Vestes léopard, lunettes rondes, amplis orange, le ''british spirit'' est à l'honneur avec Slydigs ! Le groupe ne court pas de partout, mais les poses ''so british'' sont là !
Le set fonctionne bien, on ne peut échapper à l'enthousiasme que procure la musique du combo anglais, qui n'oublie pas d'envoyer le ''bouzin'' bien comme il faut !
Une escapade ''british'' bienvenue dans une matinée décidément bien rock'n'roll !

CARCARIASS
Altar - 11h40
Carcariass a clairement un public de fans. Tout d un coup, les gens se sont massés sur Altar. Toujours aussi timide mais il faut dire que le death technique des français ne prête pas à la violence et s'écoute tranquillement avec passion.
On sent que l'ingénieur son maîtrise l'univers du trio et a réussi une combinaison parfaite pour délivrer le son du combo. Musique très technique, donc le son doit être proche de la perfection et c est le cas, bien que nous soyons en plein air.
La prestation scénique des musiciens est surtout dans leur démonstration à jouer de façon prodige de leurs instruments. Il est clair que le trio sait comment jouer avec des passages très techniques et surtout un réel plaisir de jouer devant le public. Enthousiasme clairement communicatif.
Les titres se suivent et ne se ressemblent pas. La force du groupe est de rendre leur death accessible sans pour autant entrer dans le mélodique fédérateur de certains groupes scandinaves ou autres. L'expérience du groupe permet de créer une grande diversité donnant la possibilité de naviguer sur plusieurs terres du métal extrême.
Une prestation qui fera l'unanimité sans aucun doute et qui marquera le millésime 2017 sous les tentes.

PRIMITIVE MAN
Valley - 11h40
Un public assez nombreux venu écouter les hommes des cavernes.... l'enthousiasme ne se lit pas forcement sur leurs visages.
Tres bon son, lourd, pesant à l'image du groupe. Cela ne bouge pas hormis quelques headbangs de temps en temps.
Elm le chanteur restant de profil. Et comme beaucoup de groupes le noir est de mise.
Primitive Man porte bien son nom...un son et une voix sortis des cavernes. .C'est du lourd, très Death..ils nous entraînent directement vers les enfers...on n'est pas trompé sur la marchandise !
Du bon son ..... un bon concert mais réservé à un public averti !

THE DEAD DAISIES
Main Stage 1 - 12h15
Le public se tasse nombreux devant la Main Stage pour voir le Super Groupe The Dead Daisies.
Autant vous dire qu'on ne va pas être objectif, le dernier ''Live and Louder'' ayant été disque du mois lors de sa sortie.
Quand on regroupe des pointures telles que Doug Aldrich, Marco Mendoza ou John Corabi on ne peut qu'avoir de la qualité.
Je les ai déjà vus 2 fois en concert et comme d'habitude, c'est énorme !
Après un ''Long Way To Go'' explosif on a droit à ''Make Some Noise''.
A tour de role les musiciens, utilisent l'avancée de scène mise en place pour Aerosmith.
Le son est énorme et John Corabi est en pleine forme tant sur le plan vocal que scénique.
Sur ''Midnight Moses'' John Corabi encourage le public à chanter avec lui et ce dernier réagit au quart de tour en tapant des mains. Les américains savent y faire pour embarquer les foules.
Et puis c'est au tour de ''Helter Skelter'' la reprise des Beatles. Même si cette version est géniale, c'est dommage que The Dead Daisies ne mette pas à profit ses 30 mn de show pour jouer des compositions.
Pour autant on ne va se plaindre. Doug Aldrich est impérial. C'est énorme !
Et c'est déjà la fin. Monstrueuse performance de The Dead Daisies.

MONARQUE
Temple - 12h15
Premier groupe de black metal de la journée. Une tente partiellement remplie mais que des passionnés et tout ce qui compte en black metal. Cette musique n'a jamais prétendu être commerciale et les gens sont là pour apprécier l'univers perchant aux touches guerrières du quintet canadien.
Un son bien retranscrit, ce qui est important dans ce domaine musical sinon cela perdrait tout sa consistance. Juste la force qu'il faut pour se laisser emporter dans cet univers impactant.
Les fans de black vont être servis car tout y est. Tenues vestimentaires, maquillage particulièrement soigné et une posture agressive. Le front man encapuchonné déverse une rage sans précédent avec son chant nasillard et hurlant, ses acolytes matraquant leurs instruments en inspirant la terreur.
Une setlist particulièrement variée permettant ainsi de passer rapidement sur la discographie des canadiens tout en distillant une musique à la fois brutale et variée.
Le concert black incontournable de la journée.

INSANITY ALERT
Warzone - 12h15

ULTRA VOMIT
Main Stage 2 - 12h50
C'est une Main Stage 2 remplie à ras-bord qui accueille le mythe Ultra Vomit, venu à l'occasion de la sortie de sa nouvelle galette ''Panzer surprise''.
Le son est énorme et permet de profiter au mieux des compos allumées du groupe.
C'est sur le thème de Fort Boyard et des poses débiles mais tellement énormes que déboulent les 4 déjantés. Dès le début, c'est un joyeux bordel, autant sur scène que dans la fosse.
Les pogos, slams et autres circle pits sont légion. Il faut aussi voir l'immense chenille qui a été faite, ainsi qu'un grand ''wall of chiasse'' dans un Hellfest plein à craquer.
On a rarement vu autant de slams que sur le morceau ''je collectionne des canards vivants'', avec le traditionnel ''mac des canards''
La performance est enormissime, en plus d'être des zicos hors pair, Nicolas et sa bande ont une capacité déconcertante à soulever un public aux anges. il faut dire que l'humour potache fonctionne avec brio et réveille le Hellfest jusqu'au fin fond du festival.
Le groupe semble prendre autant de plaisir que nous et fait vraiment plaisir à voir. Nicolas est un frontman exceptionnel, avec sa SG plaquée d'un autocollant Pole Emploi.
Une impressionnante bonne grosse claque dans ta face, tout simplement. merci au revoir.

CRYPT SERMON
Altar - 12h50
Très peu de personnes pour les ricains délivrant une sorte de Metal à la Candlemass avec des riffs accrocheurs et de la dissonance sur chant clair car Ultra Vomit se produit sur la Main Stage.
Seul un public d'avertis est là pour apprécier à juste titre l'univers de Crypt Sermon.
Près de 3h que la J2 a repris et le son est vraiment très bon sur ce set. Il faut dire que musicalement, ça tartine moins que du gros death à double pédalage donc l'ambiance sonore n'est pas perturbée par cette déferlante sonore.
Plutôt proche du look heavy metal des 80's, on sent de nombreuses influences chez le quintet pour délivrer quelque chose qui lui ressemble. Enchaînement de titres à la fois énergiques et plus sombres pour un ensemble cohérent et plaisant à écouter.
Peu de mouvance sur scène mais un univers accrocheur et efficace avec une setlist qui fonctionne.
Sceptique au départ pour cause de chant clair dont je suis peu adepte, je reste agréablement surpris par cette prestation qui me rappelle sans hésiter celle de Candlemass vue quelques mois plus tôt au Deathfest Tilburg.

MONKEY3
Valley - 12h50
Le public est venu nombreux écouter le groupe de stoner psychédélique. .il lui renvoie un très bon accueil .
Le son est bien dosé malgré quelques larsens de temps à autre.
C'est mou et c'est normal...le côté psyché est fait pour..lancinant est le mot qu'il convient.
Les gars sont pros et on le ressent..Ils nous entraînent dans leur monde...au delà des nuages....au top !! de la fumée sentant la fraise nous chatouille les narines...on adore!!
A découvrir absolument pour qui aime calme..zénitude..mais aussi le côté métal stoner !! Coup de coeur !

PHIL CAMPBELL AND THE BASTARD SONS
Main Stage 1 - 13h35
Le Hellfest accueille le légendaire Phil Campbell accompagné de ses fils et de Neil Starr.
Avec Phil Campbell and the Bastard Sons, c'est une Main Stage lessivée par Ultra Vomit qui se regroupe devant la scène. Le public reste plutôt statique mais semble conquis par la prestation du groupe.
Il faudra attendre ''Ace of spades'' et ''Killed by death'' pour voir la foule en délire et les premiers slams arriver.
Le son est bien adapté au style du groupe, permettant de recevoir les riffs bien lourds de Phil dans nos oreilles.
La renommée de Phil n'est plus a faire. Force est de constater que ses fils se débrouillent comme des chefs, et Neil Starr fait le job en tant que frontman et assure vocalement.
C'est vraiment Phil et lui qui sont mis en avant, les fils de ce premier étant plus en retrait.
Les compos fonctionnent parfaitement en festival. Le gros rock bien gras du groupe étant parfaitement adapté. Les reprises de Motörhead nous mettraient presque la larme à l'oeil, mais il est plaisant de voir Phil faire perdurer la musique de son regretté pote Lemmy.
Le chanteur d'Ugly Kid Joe est venu chanter et l'accompagner sur ''Born to raise hell'' de Motörhead.
Il est plaisant voir que Neil ne cherche pas à imiter Lemmy mais s'approprie les morceaux à son propre style.
Un bon set de rock bien gras en présence de la légende Phil Campbell que demander de plus ?

IGORRR
Temple - 13h35
On peut dire que le Hellfest est réveillé et bien en place. Beaucoup de monde pour ce self project mariant electro black techno et chant lyrique. Ça bouge plutôt bien dans le pit. Une vraie communion s'opère avec ce style musical bien atypique qui ne laisse pas indifférent.
Très bon son. Le côté electro passe bien et la batterie seconde bien l'ensemble. C'est à souligner car du coup on a à faire à un DJ qui n'utilise pas de boîte à rythme. De plus l'apport de l'alternance entre chant lyrique et chant black apporte une saveur particulière.
Scéniquement c'est assez déroutant. Au départ on pense qu'il ne va y avoir qu'un DJ et un Batteur et finalement se greffent les 2 chanteurs qui apportent clairement un plus à la prestation qui sans ça n'aurait pas grand intérêt.
Certainement le concert le plus original de cette J2, le chant lyrique distillé par une femme au look assez gothique dans la tenue et une sorte de monstre pour le chant black. Un peu le concept de la belle et la bête revisité version techno black
Beaucoup de charisme et d'originalité dans ce set qui s'inscrit parfaitement dans l'univers metal.

NO TURNING BACK
Warzone - 13h35
Le public est nombreux mais clairsemé.... Seuls les premiers rangs ont l'air adeptes..on ressent plus de curiosité pour les autres.
Le son est par moment saturé. .mais dans l'ensemble ça passe bien !
Côté scène. .les gars sont montés sur ressorts notamment Martijn, le chanteur.... une vraie boule de nerfs ! Tee-shirts et jeans sont la panoplie habituelle !
Du hardcore, bien speed... La sauce a pris avec certains, moins avec d'autres. Mais la poussière envoyée par des jambes gigotantes était au rendez-vous !
Pour les fans de hardcore, ou par curiosité. On accroche .....ou pas !

THE TREATMENT
Main Stage 2 - 14h20
The Treatment prend place sur la Main Stage 2. La foule s'est dispersée, et la fosse parait bien vide quand les anglais commencent leur set.
L'annonce tardive de la venue du groupe y est surement pour quelque chose. elle se remplira petit à petit, attirée par le bon hard rock traditionnel qui sort des enceintes.
Le son est énorme et permet de se prendre une bonne claque dans la tête, le groupe étant vraiment au top de sa forme !
Dès le premier morceau, The Treatment se donne à fond et parcourt la scène de partout. Le groupe enverra le pâté tout le long du set. Les cuirs sont de sortie, utiles pour abuser de poses bien rock'n'roll.
Erik Newman, bassiste se jettera même dans la fosse pour un bon slam des familles...... d'enfer !
Le hard rock de The Treatment fait des merveilles. C'est carré, la section rythmique donne mal au ventre et Mitchell use avec brio son organe vocal. La setlist passe en revue la discographie du groupe, venu promouvoir son dernier album paru l'année dernière, ''Generarion me''.
Clair, net et précis, The Treatment a tout donné pendant toute la durée de son set. Trop fort !

NAILS
Altar - 14h20
Beaucoup de monde pour ce groupe Californien de punk death grind, malgré une ambiance timide alors que ça devrait casser du crâne dans le pit. Voilà le genre de musique qui donne envie de tout défourailler. Cependant, gros succès d'affluence pour le Quartet américain.
Vu la violence de la musique, de la rapidité des blasts et du chant type grind, on peut clairement dire que l'ingénieur son a bien bossé. Tout est clairement retranscrit malgré la violence qui découle et la densité distillée. C'est fort, c'est direct, ça t'en fout plein la gueule !
Une prestation scénique qui se rapproche de celle du punk et du hardcore. Le bassiste rouquin torse nu et le chanteur guitariste au look de Phil Anselmo ont un sacré charisme et de l'énergie à revendre. Le second gratteux au look plus Deatheux envoie les riffs assassins à tour de médiator.
Musicalememt on est clairement dans du grindcore death à la Terrorizer. Ça ne fait donc pas dans la dentelle et l'engouement certain est au rendez-vous. Un plaisir à regarder et à écouter. Idéal pour les endormis.
Nails s'adonne à délivrer une musique violente et agressive. Pas de concessions, de la violence et c'est tout. Mon concert de cette J2.

BONGRIPPER
Valley - 14h20
Originaire de Chicago, Bongripper est un combo de doom instrumental.
Pas de micro sur scène.....Pas de communication verbale avec le public.
Autoproduit depuis leur début en 2006, ils ont finalement signé en 2014 avec le label Great Barrier Records pour leur album ''Miserable''.
Une longue intro en larsen et puis c'est parti pour 40 minutes de gros accords, de lourdes guitares sous fond de low ou mid tempo.
Le public est parsemé et on a le sentiment qu'une grosse partie n'est venue que pour ce mettre à l'ombre de la Valley compte tenu de la canicule à l'extérieur.
Le son est bon et les adeptes du style des premiers rangs apprécient.

UGLY KID JOE
Main Stage 1 - 15h05
C'est une foule évidemment en masse qui se déplace pour le set d'Ugly Kid Joe.
Le dernier album.du groupe, ''Uglier than They Used ta Be'', sorti en 2015 permet au groupe de se produire sur la Main Stage du Hellfest.
AS sur le son, suffisamment puissant et clair pour envoyer les décibels.
Le groupe, fidèle à lui-même, n'a pas besoin d'en faire des tonnes pour en imposer et emmener la foule avec lui, qui de toute façon était conquise d'avance.
La scène est plutôt épurée, seul un drapeau géant très sobre surplombe le tout.
Dave et Klaus s'en donnent à coeur joie et nous abreuvent des plus grands riffs du groupe. La setlist survole la discographie.
Cordell et Shannon assurent la rythmique, pendant que Whitfield assure le show en passant beaucoup de temps sur l'avancée centrale. Ce qui lui permet de faire participer un public qui en redemande !
Pour la deuxième fois de la journée, nous aurons droit à un ''Ace of spades'' survitaminé.
Pas de Phil sur scène, dommage, Whitfield ayant rejoint ce dernier lors de son set sur ''Born to raise hell''. Le dernier ''Everything about you'' déboule et la fosse reprend en choeur le refrain.
Ugly Kid Joe livre à son habitude un show de qualité. sobre, mais efficace.

EREB ALTOR
Temple - 15h05
Un groupe très attendu de part leur univers doomesque aux inspirations nordiques à la sauce Bathory. Un style qui réunit blackeux et Deatheux dans un univers sombre et torturé. Un bel accueil est fait par le public dès que le frontman se positionne sur le devant de la scène.
Distillant une musique lourde et sombre, le rendu est très bon. C'est avec une voix plutôt claire que le chant accompagne cette musique lourde apportant ainsi une touche plus mélancolique que sombre.
Maquillé dans les tons rouges et arborant une tenue de circonstance, les nordiques occupent parfaitement Temple avec un plus pour le bassiste qui a une mouvance proche de celle de Kerry King de Slayer.
Malgré l'univers sombre du combo, les musiciens ne sont pas statistiques et créent un certain échange avec le public très réceptif.
Il est clair que le sujet est maîtrisé et que le doom déversé ici a une couleur particulière et ne sombre pas dans le néant. C'est pesant effectivement, mais la voix du chanteur apporte une touche de légèreté.
Une prestation à la hauteur de la réputation du groupe qui maîtrise parfaitement son art

ZEKE
Warzone - 15h05
Le groupe de punk-rock américain, Zeke, foule la Warzone sous une chaleur intenable. Tout de suite c'est la folie sur scène: Diamond Jeff Matz, le bassiste, est déchaîné. Il prend la pause souvent, tandis que Blind Marky Felchtone, guitariste et chanteur, assure avec hargne.
Le style mixe le punk avec un soupçon de hardcore. Mais surtout ce que nous retenons, c'est la similitude avec Motörhead. ''We play rock'n'roll''. Zeke a un je ne sais quoi de la bande à Lemmy.
Au final, 50 minutes de bonne et saine énergie.

PRETTY MAIDS
Main Stage 2 - 16h00
C'est l'année dernière qu'est sorti ''Kingmaker''. Pretty Maids est donc attendu au tournant au Hellfest cette année.
La foule répond présente pour écouter le heavy des danois.
Le son est très bon, d'ailleurs, aucun groupe n'a vraiment souffert d'un mauvais mix jusqu'à présent.
Pretty Maids a de la bouteille et le montre dès les premiers morceaux. Le drapeau de scène est aux couleurs de Kingmaker, autant dire magnifique.
La setlist fait évidemment la part belle à Kingmaker, mais le temps qui leur est attribué permet de survoler quelques-uns de leurs hits. Et la bande à Ronnie n'hésite pas à envoyer la purée.
C'est lourd, puissant et heavy à souhait. L'impressionnant Ken n'hésite pas à envoyer du riff ravageur agrémenté de solos en puissance.
Pretty Maids vient de nous assommer avec son heavy particulièrement efficace. On en redemande !

CHELSEA GRIN
Altar - 16h00
Une grosse ambiance pour la prestation du Quartet de deathcore venu tout bousculer dans la hiérarchie death black. Aux influences hardcore évidentes, le public a répondu présent.
Point de slam mais du jump. Ça bouge bien, Altar est bien rempli. De plus avec la chaleur qu'il fait sur le site, être sous les tentes est plutôt du luxe.
Les jeunes artistes ont beaucoup d'énergie sur la scène et le rendu sonore de leur musique assommante est parfaitement en place.
On peut souligner que le travail sur le son est bien meilleur aujourd'hui pour l'ensemble des musiciens que pour la journée d'hier. Même la double caisse n'étouffe pas le reste, ce qui donne tout l'impact à cet univers hooliganesque.
Dans un style coreux évident, Chelsea Grin dévaste tout à chaque riff et chaque vocifération. C'est du violent, brut de décoffrage, un régal à regarder, ça jump, ça agresse et tout le monde en redemande.
Les titres s'enchaînent avec toujours plus de violence et sans temps mort, la cadence est dure à suivre. De plus quelques plans death et slamming s'ajoutent aux compositions permettant ainsi d'alourdir et d'assombrir le tout et ne pas rester cantonné au seul hardcore.
Un beau show qui ne laissera pas indifférent par la brutalité déversée.
