Fidèle à son rythme de sorties (comprendre un nouvel opus composé de matériel 100% inédit tous les deux ans), Axel Rudi Pell est de retour. Pour succéder à « Lost XXIII » (2022) et à la compile tout est dit dans le titre « The Ballads VI » (2023), le combo germano-américano-britannique nous propose « Risen Symbol ».

Une fois encore, les compositions de ce vingt-deuxième effort studio donnent dans le hard rock mélodique. Le disque mêle des chansons mid tempos plutôt catchy ('Darkest Hour') et du matériel plus énergique ('Hell`s On Fire', 'Right On Track'). Ici et là, les influences notoires (comprendre Ritchie Blackmore et son Rainbow) du maitre ès guitare allemand refont surface ('Guardian Angel').

L'homme à la stratocaster démontre sa maitrise de la six-cordes avec des riffs accrocheurs et des soli ciselés sans tomber dans la démonstration (l’épique 'Ankhaia' agrémenté des claviers aux accents d’orient de Ferdy Doernberg). Le natif de Bochum peut compter sur sa solide base rythmique (le bassiste Volker Krawczak, le batteur Bobby Rondinelli) bien exploitée et mise en avant. Même si on reste en territoire archiconnu, tout cela est parfaitement huilé et exécuté ('Taken By Storm').

Et puis, évidement, comment ne pas parler de Mister Johnny Gioeli. Avec sa voix chaude et puissante, le vocaliste de Hardline est toujours aussi convaincant. Que ce soit dans le registre Heavy/Power Metal ('Forever Strong') ou lors de la presque obligée ballade ('Crying In Pain'), le New-Yorkais met tout le monde d’accord.

La vraie bonne surprise vient avec une revisite d’un classique de Led Zeppelin ('Immigrant Song'). Tout en conservant les célèbres « Ah-ah, ah!... » et le riff en staccato, le quintette livre une adaptation plutôt intéressante et riche d’idées personnelles, plutôt que de nous faire une énième reprise copiée-collée sans intérêt. Une bien belle cover que voilà.

Si vous aimez Axel Rudi Pell et le hard rock mélodique, ce « Risen Symbol » de qualité va faire votre bonheur.