« Mesdames et messieurs, nous vous invitons à respecter un moment de silence alors que le roi du royaume d'Avatar s'avance sur scène. Glory to our King. ». Ce message d'introduction résonne dans l'air figé du Download alors que la foule massée devant la Main Stage 1 demeure silencieuse, dans l'attente du concert d'Avatar.
Un trône apparaît avec Jonas « Kungen » Jarlsby, guitariste du groupe, juché dessus. Il commence alors à la mélodie de « A Statue of the King » tandis que le chanteur, Johannes Michael Gustaf Eckerström, derrière un pupitre un peu plus bas, entonne les paroles. Alors que ces deux personnages occupent le haut de la scène et constituent le coeur de l'action scénique, le batteur, John Alfredsson, s'en donne à coeur joie pour frapper sur ses toms, invitant le public à se précipiter devant la scène pour acclamer le souverain. Les musiciens sont tous parfaitement dans leur rôle mais le mixage met la batterie en avant, au détriment des guitares. Après ce premier morceau, le pupitre et le trône redescendent et disparaissent à l'arrière de la scène, puis le chanteur et le guitariste s'avancent en sortant de sous les deux estrades qui supportent Tim Öhrström et Henrik Sandelin, respectivement guitariste et bassiste. Jonas Jarlsby est toujours vêtu d'un manteau de pourpre et d'une couronne dorée dont il se défait lorsqu'on lui rapporte sa guitare pour « Let It Burn », suivie de « Paint Me Red ». Les guitaristes et le bassiste se place aux extrémités de la scène pour headbanguer de façon synchronisée alors autant vous dire que la scène est bien occupée et que le show est millimétré.
Comme à son habitude, le frontman simule des crises de folie, adoptant des mimiques tantôt inquiétantes, tantôt rieuses alors qu'il parcourt la scène à grands pas à la manière d'un pantin désarticulé ou d'un corps sans tête. Il prend finalement la parole : « Bonjour et bienvenue, citoyens du pays d'Avatar ! Bienvenue chez vous ! Êtes-vous prêts ? Prêts à danser et à chanter avec votre roi ? ». Les tubes d'Avatar s'enchaînent les uns après les autres, remportant tous un grand succès que ce soit parmi les fans du groupe ou parmi ceux qui les découvrent. Le frontman s'investit tellement physiquement qu'on pourrait parfois craindre que sa performance vocale perdre de sa qualité, mais il n'en est rien et son endurance physique ne peut qu'impressionner. Les musiciens ne sont pas en reste puisqu'ils ne cessent de headbanguer et de motiver le public. Avant « Smells Like A Freakshow », les musiciens sortent de scène, à l'exception du roi-guitariste qui lance le riff du morceau ; la foule se met à taper des mains en rythme puis, un par un, les autres musiciens le rejoignent sur scène. Johannes Eckerström joue au chef d'orchestre et adopte des postures qui évoquent Seregor, charismatique leader du groupe Carach Angren. Des feux d'artifices viennent signaler la fin de la performance avec « Hail The Apocalypse ».
Avatar n'a déçu personne avec un show préparé à la perfection et qui continue à jouer sur l'imagerie du royaume fictif créé par le groupe. On peut regretter parfois que cela manque de spontanéité et qu'ils s'enferment toujours dans un univers finalement assez réduit, d'autant plus que les titres les plus récents ne sont pas les meilleurs dans la carrière du groupe.
Setlist d'Avatar :
1- A Statue of the King
2- Let It Burn
3- Paint Me Red
4- Bloody Angel
5- For the Swarm
6- Tower
7- The Eagle Has Landed
8- Smells Like a Freakshow
9- Glory To Our King
RAPPEL
10- The King Welcomes You To Avatar Country
11- Hail the Apocalypse
Un trône apparaît avec Jonas « Kungen » Jarlsby, guitariste du groupe, juché dessus. Il commence alors à la mélodie de « A Statue of the King » tandis que le chanteur, Johannes Michael Gustaf Eckerström, derrière un pupitre un peu plus bas, entonne les paroles. Alors que ces deux personnages occupent le haut de la scène et constituent le coeur de l'action scénique, le batteur, John Alfredsson, s'en donne à coeur joie pour frapper sur ses toms, invitant le public à se précipiter devant la scène pour acclamer le souverain. Les musiciens sont tous parfaitement dans leur rôle mais le mixage met la batterie en avant, au détriment des guitares. Après ce premier morceau, le pupitre et le trône redescendent et disparaissent à l'arrière de la scène, puis le chanteur et le guitariste s'avancent en sortant de sous les deux estrades qui supportent Tim Öhrström et Henrik Sandelin, respectivement guitariste et bassiste. Jonas Jarlsby est toujours vêtu d'un manteau de pourpre et d'une couronne dorée dont il se défait lorsqu'on lui rapporte sa guitare pour « Let It Burn », suivie de « Paint Me Red ». Les guitaristes et le bassiste se place aux extrémités de la scène pour headbanguer de façon synchronisée alors autant vous dire que la scène est bien occupée et que le show est millimétré.
Comme à son habitude, le frontman simule des crises de folie, adoptant des mimiques tantôt inquiétantes, tantôt rieuses alors qu'il parcourt la scène à grands pas à la manière d'un pantin désarticulé ou d'un corps sans tête. Il prend finalement la parole : « Bonjour et bienvenue, citoyens du pays d'Avatar ! Bienvenue chez vous ! Êtes-vous prêts ? Prêts à danser et à chanter avec votre roi ? ». Les tubes d'Avatar s'enchaînent les uns après les autres, remportant tous un grand succès que ce soit parmi les fans du groupe ou parmi ceux qui les découvrent. Le frontman s'investit tellement physiquement qu'on pourrait parfois craindre que sa performance vocale perdre de sa qualité, mais il n'en est rien et son endurance physique ne peut qu'impressionner. Les musiciens ne sont pas en reste puisqu'ils ne cessent de headbanguer et de motiver le public. Avant « Smells Like A Freakshow », les musiciens sortent de scène, à l'exception du roi-guitariste qui lance le riff du morceau ; la foule se met à taper des mains en rythme puis, un par un, les autres musiciens le rejoignent sur scène. Johannes Eckerström joue au chef d'orchestre et adopte des postures qui évoquent Seregor, charismatique leader du groupe Carach Angren. Des feux d'artifices viennent signaler la fin de la performance avec « Hail The Apocalypse ».
Avatar n'a déçu personne avec un show préparé à la perfection et qui continue à jouer sur l'imagerie du royaume fictif créé par le groupe. On peut regretter parfois que cela manque de spontanéité et qu'ils s'enferment toujours dans un univers finalement assez réduit, d'autant plus que les titres les plus récents ne sont pas les meilleurs dans la carrière du groupe.
Setlist d'Avatar :
1- A Statue of the King
2- Let It Burn
3- Paint Me Red
4- Bloody Angel
5- For the Swarm
6- Tower
7- The Eagle Has Landed
8- Smells Like a Freakshow
9- Glory To Our King
RAPPEL
10- The King Welcomes You To Avatar Country
11- Hail the Apocalypse