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Live at WOA

Blood Potatoe
Journaliste

Lord Of The Lost

Un pu*** d’album live qui donne juste envie de se ruer au prochain show des Teutons
18 titres
Dark Rock
Durée : 75
Sorti le 02/08/2024
851 vues

Si dans l'Hexagone Lord of the Lost jouit d'une réputation encore confidentielle, le quintette hambourgeois a acquis outre Rhin le statut de groupe phare, à quelques longueurs de Rammstein et Scorpions. En témoigne ce ''Live at W:O:A'' qui a vu le combo se produire sur la scène principale du plus grand festival métal allemand, et ce juste après Iron Maiden. Un rêve devenu réalité dixit le frontman.
Et quoi de mieux pour immortaliser l'événement qu'un luxueux coffret CD/DVD/Blu-ray retraçant l'intégralité du show. Intéressons-nous ici au pendant audio, qui même sans images, mérite largement le détour.
Dix-huit titres, donc, qui balayent l'ensemble de la carrière du groupe, à la grande joie des festivaliers, qui peuvent profiter des classiques du gang mais aussi de quelques chansons plus rarement jouées.
Premier constat : le son. Énorme, il est impressionnant de puissance et de clarté. Les instruments sont mixés de manière équilibrée et laissent suffisamment de place au chant d’un Chris Harms en grande forme. Ce dernier ne s’économise pas et assure aussi bien sur les growls que sur les parties plus lyriques. Il est rejoint par la chanteuse pop Blümchen sur deux titres, dont la reprise de Roxette, 'The Look', qui figure sur le récent ''Weapon Of Mass Seduction''. Et de reconnaître que le duo fonctionne parfaitement, en témoigne un public chaud bouillant, que le maître de cérémonie fait participer à de nombreuses reprises ('Loreley', 'Drag Me to Hell'). Les Teutons évoluant à domicile, l'interaction dans la langue de Goethe n'en est que plus aisée.
Les guitares, moins lissées que sur album, donnent un surplus d’énergie bienvenu aux compos les plus pop. A ceux qui se demandent encore si LOTL est un groupe ‘’metal’’, merci de jeter les deux oreilles sur ce témoignage live, le doute sera vite levé. J’en veux pour preuve 'La Bomba', sorte de ‘’soca death’’ ultra festive, qui vient clôturer cette magnifique célébration.
Au final, un seul regret, ne pas avoir assisté à ce show d’anthologie.


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