Pour la sortie du second album 'Ode to the Flame' du groupe de sludge metal, Mantar, chez Nuclear Blast, Erinc, l'un de deux membres du two men band allemand, répond aux questions d'Anibal Berith pour United Rock Nations.
Anibal Berith (AB): Formé en 2012 à Hambourg et un premier album à l'actif du groupe, "Death By Burning", sorti en 2014, peux tu m'en dire plus sur Mantar?
Erinc (E): J'ai rencontré Hanno (l'autre membre du groupe), à la fin des années 90 au DIY, une sorte de club où il jouait régulièrement avec son groupe punk. Depuis cette période une forte amitié s'est créée entre nous...nous avons bien accroché, nous avons fait pas mal de concerts et joué ensemble au cours de show. Au fil du temps, nous avons décidé de former notre propre groupe et c'est ainsi qu'est né Mantar. Mission n°1: avoir le son le plus dur et le plus lourd possible! Nous avons beaucoup joué, composé, enregistré quelques démos comme ça..."Death By Burning" est né de tout ça en 2014 chez Svart Records.
Le nom de Mantar a été adopté rapidement par moi-même car je n'aimais pas les suggestions d'Hanno (rires...). Cela signifie champignon en Turc mais ça sonne super bien pour un groupe de heavy metal!
Depuis, nous jouons dans pas mal de concerts et sommes souvent en tournée. C'est ce que nous aimons faire!
AB: Pourquoi un "two men band"?
E: Ben, pour être honnête, la raison pour laquelle nous sommes que deux vient du fait que nous n'avons pas trouvé d'artistes voulant se joindre à nous et à notre univers lorsque nous avons débuté. Du coup, nous avons réussi à avoir un gros son tel que nous le souhaitions à nous deux et maintenant, nous sommes ravis qu'il en soit ainsi. C'est aussi simple que çà!
AB: N'est-ce pas difficile de jouer en live seulement à deux ou fais tu appel à des musiciens pour les sessions live?
E: (Rires...) peut-être devrions-nous faire appel à d'autres musiciens pour çà! Nous sommes vraiment passionnés quand il s'agit de jouer en live mais nous ne sommes pas les meilleurs musiciens. Sérieusement, nous sommes les deux seules personnes à jouer comme en studio. Il n'y a pas de magie et ce n'est pas si difficile que çà. En fait, jouer en live et la partie la plus amusante de notre travail. En fait, nous utilisons le même procédé musical en live que celui que nous appliquons lors des enregistrements studio donc nous n'avons aucune difficulté à occuper la scène à deux et à jouer notre musique.
AB: Les journalistes musicaux ont tendance à vous classifier comme un groupe de sludge/doom metal. Personnellement, je n'aime pas cataloguer les artistes, cependant lorsque l'on écoute ta musique, on ressent quelques influences venant du punk et du black metal. Peux tu m'expliquer ce mix si varié?
E: Notre influence principale reste le heavy metal même si les valeurs du punk sont dans notre coeur. Les riffs black metal viennent d'Hanno alors que moi, j'apporte le groove issu du hard rock des années 80/90. Je pense que la combinaison des deux sonne bien musicalement. C'est à la fois lourd et rock, c'est ce à quoi nous nous attendons, puis l'inspiration fait le reste.
AB: Peux tu m'expliquer l'évolution entre les deux albums?
E: La principale différence entre nos deux albums sont les 150 live que nous avons joué! Cela nous a apporté énormément dans le processus de création de "Ode to the Flame". Nous avons partagé la même vision sur comment certains plans musicaux allaient sonner et comment nous ne voulions plus jouer. Tous ces shows nous ont apporté plus de confiance dans notre façon de nous exprimer. Pour le reste , rien à bouger, lorsqu'une chanson est finie, on l'enregistre et ce avec la même équipe dans le même studio.
AB: Dis m'en plus sur les textes.
E: Nos textes traitent principalement de la nature, du feu et de comment tuer avec le feu. Nous n'avons pas de thèmes sur la religion même si l'on ne peut pas mettre la Mort de côté. Cependant, je dois bien avouer que pour nous les paroles n'ont pas autant d'importance que la musique. C'est une partie du puzzle mais tu n'es pas obligé de comprendre les mots pour ressentir l'ambiance de nos chansons.
AB: Pour le premier album , tu as choisi la chanson 'White Nights' pour le clip vidéo. Pourquoi ce titre?
E: Bien que je préfère le tempo plus accrocheur de 'Death By Burning', Hanno et moi sommes d'accord sur le fait que 'White Nights' à quelque chose d'épique. Nous avons demandé à un de nos amis hollandais s'il voulait bien faire le clip de cette chanson et il fut d'accord immédiatement. Le gars que l'on voit dans le clip et le même que celui qui parle sur 'Berserker's Path'. Après avoir joué plusieurs fois ce titre en live, nous avons réalisé que le public aimait cette chanson et du coup 'White Nights' a pris une ampleur considérable dans notre setlist.
AB: Avez-vous fait pareil pour promouvoir 'Ode to the Flame'?
E: Oui, nous avons choisi le titre 'Cross the Cross' et le clip comporte quelques plans assez drôles. Nous étions constamment suivis par des faucheuses pendant le tournage de la vidéo que nous avons fait à New-York au mois de mars.
AB: Une tournée européenne est-elle prévue?
E: Oui, nous sommes déjà en tournée jusqu' à la fin de l'été et il y aura aussi une tournée cet automne.
AB: Maintenant, une question difficile: quelle chanson préfères-tu sur 'Ode to the Flame'?
E: Bien, c'est un peu comme sur le premier album. Au-delà de tous les titres sonnant forts et puissants, il y a une chanson qui m'apporte plus d'émotions. C'est 'Schwanenstein'. Elle parle d'un événement tragique qui a eu lieu dans les années 50 sur une île près de Rügen sur laquelle périrent des enfants dans des conditions atroces à cause d'une tempête extrêmement violente. Une histoire horrible. Néanmoins, après avoir mixé les premiers arrangements, ce fut la chanson que me donna le plus la chair de poule et c'est pour ça que je l'aime.
AB: Ton premier groupe de metal ou de hard rock que tu as écouté pour la toute première fois?
E: Pour Hanno, c'est AC/DC, pour moi c'est Bon Jovi (rires...). Alors qui est le plus cool?
AB: Quels sont les groupes qui t'ont le plus influencé?
E: AC/DC et The Melvins. Ce sont les principales influences de notre groupe. Pas besoin de plus pour faire du bon heavy metal.
AB: As-tu une anecdote à me confier au cours de l'enregistrement de 'Ode to the Flame'?
E: Ecoute, la plupart des gens pense que c'est amusant le processus de création d'un album. Je me rappelle d'une moment où nous étions en tournée au Etats-Unis dans un petit van l'année dernière et Hanno me filmait avec son téléphone portable en train de faire du airdrumming pour garder le rythme que j'avais à l'esprit à ce moment là et pour l'adapter au riff qu'il avait dans la tête au même moment. Tout le monde nous prenait pour des fous mais cet instant a permis de finir la chanson 'Cross the Cross'.
AB: Merci pour ta disponibilité pour répondre à mes questions et je te souhaite du succès pour 'Ode to the Flame'.
E: Merci à toi et merci pour les encouragements! Cheers à tous nos fans français!
Anibal Berith (AB): Formé en 2012 à Hambourg et un premier album à l'actif du groupe, "Death By Burning", sorti en 2014, peux tu m'en dire plus sur Mantar?
Erinc (E): J'ai rencontré Hanno (l'autre membre du groupe), à la fin des années 90 au DIY, une sorte de club où il jouait régulièrement avec son groupe punk. Depuis cette période une forte amitié s'est créée entre nous...nous avons bien accroché, nous avons fait pas mal de concerts et joué ensemble au cours de show. Au fil du temps, nous avons décidé de former notre propre groupe et c'est ainsi qu'est né Mantar. Mission n°1: avoir le son le plus dur et le plus lourd possible! Nous avons beaucoup joué, composé, enregistré quelques démos comme ça..."Death By Burning" est né de tout ça en 2014 chez Svart Records.
Le nom de Mantar a été adopté rapidement par moi-même car je n'aimais pas les suggestions d'Hanno (rires...). Cela signifie champignon en Turc mais ça sonne super bien pour un groupe de heavy metal!
Depuis, nous jouons dans pas mal de concerts et sommes souvent en tournée. C'est ce que nous aimons faire!
AB: Pourquoi un "two men band"?
E: Ben, pour être honnête, la raison pour laquelle nous sommes que deux vient du fait que nous n'avons pas trouvé d'artistes voulant se joindre à nous et à notre univers lorsque nous avons débuté. Du coup, nous avons réussi à avoir un gros son tel que nous le souhaitions à nous deux et maintenant, nous sommes ravis qu'il en soit ainsi. C'est aussi simple que çà!
AB: N'est-ce pas difficile de jouer en live seulement à deux ou fais tu appel à des musiciens pour les sessions live?
E: (Rires...) peut-être devrions-nous faire appel à d'autres musiciens pour çà! Nous sommes vraiment passionnés quand il s'agit de jouer en live mais nous ne sommes pas les meilleurs musiciens. Sérieusement, nous sommes les deux seules personnes à jouer comme en studio. Il n'y a pas de magie et ce n'est pas si difficile que çà. En fait, jouer en live et la partie la plus amusante de notre travail. En fait, nous utilisons le même procédé musical en live que celui que nous appliquons lors des enregistrements studio donc nous n'avons aucune difficulté à occuper la scène à deux et à jouer notre musique.
AB: Les journalistes musicaux ont tendance à vous classifier comme un groupe de sludge/doom metal. Personnellement, je n'aime pas cataloguer les artistes, cependant lorsque l'on écoute ta musique, on ressent quelques influences venant du punk et du black metal. Peux tu m'expliquer ce mix si varié?
E: Notre influence principale reste le heavy metal même si les valeurs du punk sont dans notre coeur. Les riffs black metal viennent d'Hanno alors que moi, j'apporte le groove issu du hard rock des années 80/90. Je pense que la combinaison des deux sonne bien musicalement. C'est à la fois lourd et rock, c'est ce à quoi nous nous attendons, puis l'inspiration fait le reste.
AB: Peux tu m'expliquer l'évolution entre les deux albums?
E: La principale différence entre nos deux albums sont les 150 live que nous avons joué! Cela nous a apporté énormément dans le processus de création de "Ode to the Flame". Nous avons partagé la même vision sur comment certains plans musicaux allaient sonner et comment nous ne voulions plus jouer. Tous ces shows nous ont apporté plus de confiance dans notre façon de nous exprimer. Pour le reste , rien à bouger, lorsqu'une chanson est finie, on l'enregistre et ce avec la même équipe dans le même studio.
AB: Dis m'en plus sur les textes.
E: Nos textes traitent principalement de la nature, du feu et de comment tuer avec le feu. Nous n'avons pas de thèmes sur la religion même si l'on ne peut pas mettre la Mort de côté. Cependant, je dois bien avouer que pour nous les paroles n'ont pas autant d'importance que la musique. C'est une partie du puzzle mais tu n'es pas obligé de comprendre les mots pour ressentir l'ambiance de nos chansons.
AB: Pour le premier album , tu as choisi la chanson 'White Nights' pour le clip vidéo. Pourquoi ce titre?
E: Bien que je préfère le tempo plus accrocheur de 'Death By Burning', Hanno et moi sommes d'accord sur le fait que 'White Nights' à quelque chose d'épique. Nous avons demandé à un de nos amis hollandais s'il voulait bien faire le clip de cette chanson et il fut d'accord immédiatement. Le gars que l'on voit dans le clip et le même que celui qui parle sur 'Berserker's Path'. Après avoir joué plusieurs fois ce titre en live, nous avons réalisé que le public aimait cette chanson et du coup 'White Nights' a pris une ampleur considérable dans notre setlist.
AB: Avez-vous fait pareil pour promouvoir 'Ode to the Flame'?
E: Oui, nous avons choisi le titre 'Cross the Cross' et le clip comporte quelques plans assez drôles. Nous étions constamment suivis par des faucheuses pendant le tournage de la vidéo que nous avons fait à New-York au mois de mars.
AB: Une tournée européenne est-elle prévue?
E: Oui, nous sommes déjà en tournée jusqu' à la fin de l'été et il y aura aussi une tournée cet automne.
AB: Maintenant, une question difficile: quelle chanson préfères-tu sur 'Ode to the Flame'?
E: Bien, c'est un peu comme sur le premier album. Au-delà de tous les titres sonnant forts et puissants, il y a une chanson qui m'apporte plus d'émotions. C'est 'Schwanenstein'. Elle parle d'un événement tragique qui a eu lieu dans les années 50 sur une île près de Rügen sur laquelle périrent des enfants dans des conditions atroces à cause d'une tempête extrêmement violente. Une histoire horrible. Néanmoins, après avoir mixé les premiers arrangements, ce fut la chanson que me donna le plus la chair de poule et c'est pour ça que je l'aime.
AB: Ton premier groupe de metal ou de hard rock que tu as écouté pour la toute première fois?
E: Pour Hanno, c'est AC/DC, pour moi c'est Bon Jovi (rires...). Alors qui est le plus cool?
AB: Quels sont les groupes qui t'ont le plus influencé?
E: AC/DC et The Melvins. Ce sont les principales influences de notre groupe. Pas besoin de plus pour faire du bon heavy metal.
AB: As-tu une anecdote à me confier au cours de l'enregistrement de 'Ode to the Flame'?
E: Ecoute, la plupart des gens pense que c'est amusant le processus de création d'un album. Je me rappelle d'une moment où nous étions en tournée au Etats-Unis dans un petit van l'année dernière et Hanno me filmait avec son téléphone portable en train de faire du airdrumming pour garder le rythme que j'avais à l'esprit à ce moment là et pour l'adapter au riff qu'il avait dans la tête au même moment. Tout le monde nous prenait pour des fous mais cet instant a permis de finir la chanson 'Cross the Cross'.
AB: Merci pour ta disponibilité pour répondre à mes questions et je te souhaite du succès pour 'Ode to the Flame'.
E: Merci à toi et merci pour les encouragements! Cheers à tous nos fans français!