Avec "Give Us The Moon", The Night Flight Orchestra nous embarque dans un sublime voyage cinématographique des années 80 au son de rock FM, puissant et mélodique à la fois.
17 ans déjà ! Qui aurait pensé que le side-project d'artistes chevronnés tels que Björn Strid et David Andersson (Soilwork) et Sharlee D'Angelo (Arch Enemy) aurait tenu si longtemps. Seulement voilà ! Aucun groupe actuel ne reprend ce genre si présent dans les années 80, ce mélange si subtil de rock FM et de BO de films ("Staying Alive" le film, "Ghostbusters", "Rocky" entre autres).
Et c'est exactement ce que m'inspire le titre d'introduction de ce nouvel opus, "Stratus", qui flirte allégrement avec le "Far From Over" de Frank Stallone. "Like The Breathing Of A Heart" tout comme "Miracoulus" pourraient parfaitement intégrer une BO d'un fil des années 80. Nous sommes clairement dans le cinematic Rock.
Malgré le décès d'une pièce maitresse du groupe (David Andersson est décédé le 14 septembre 2022), les compositions ne semblent pas souffrir d'une quelconque faiblesse et le groupe perpétue la tradition des albums précédents avec des titres à la fois catchy et mélodiques.
Mon coup de coeur va au titre "Melbourne May I" qui aurait parfaitement pu être intégré dans l'album "Abacab" de Genesis avec son riff entrainant et puissant tou comme le plus progressif "Cosmic Tide". De même, TNFO se lance dans une farandole d'atmosphère sur le plus long titre de l'album (7'47), "Stewardess, Empress, Hot Mess (And The Captain Of Pain), qui synthétise à lui seul t'ambiance de ce 7ième album.
Une fois de plus The Night Flight Orchestra nous embarque dans un sublime voyage cinématographique des années 80 au son de rock FM, puissant et mélodique à la fois. Well done !