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Sometimes The World Ain't Enough

CARMZIOFA
Rédacteur en Chef

The Night Flight Orchestra

Un album jouissif ancré dans les années 80 avec un forte connotation progressive ! Encore un chef d'oeuvre made in The Night Flight Orchestra !
12 titres
Hard Rock
Durée : 58
Sorti le 29/06/2018
7726 vues

Hey ! Amis terriens ! L'orchestre du vol de nuit est de retour avec son 4ème album, un an après le chef d'oeuvre "Amber Galactic" (album du mois sur United Rock Nations / https://www.unitedrocknations.com/chronique-the-night-flight-orchestra-amber-galactic-984). Autant vous dire que nous attendions avec impatience ce "Sometimes The World Ain't Enough".

Levons le suspense immédiatement ! La bande à Björn Strid et Sharlee d'Angelo frappe encore une fois parfaitement, là où il faut. Les titres restent résolument ancrés dans le début des années 80 à l'époque où le rock FM inondait les ondes américaines, à l'image de Toto ou des bandes sonores de Flashdance ou de Rocky, avec cette fois-ci une touche progressive plus marquée.

Après une intro survitaminée à cheval entre "Highway Star" de Deep Purple et "What a Feeling" d'Irene Cara, "This Time" déboule avec une efficacité redoutable et une prestation vocale de Björn Strid aussi efficace que le chant aigu de Rob Halford ! Et dès le premier titre, on sent qu'on va s'en prendre plein la tête !

"Turn To Miami" reprend les codes des tubes rock FM des années 80 tels que les composait Frank Stallone à cette époque, "Paralyzed" et "Pretty Thing Closing In" (ce dernier à cheval entre Gazebo et Alan Parsons Project) prennent le chemin de tubes disco-funky groovy à souhait tandis que "Can't Be That Bad" lorgne du côté des Genesis post-Peter Gabriel. TNFO rend hommage au rock FM de Reo Speedwagon avec le titre "Speedwagon" et "Moments Of Thunder" nous plonge dans l'univers d'Asia.

Ce qui surprend c'est la capacité de TNFO a reproduire à la perfection les ambiances de l'époque alors que le background musical de chacun des membres phares du groupe est éloigné de celles-ci. Que Soilwork et Arch Enemy sont loin !

Et puis, il y a ce magique "The Last Of The Independent Romantics" de plus de 9 mn, la parfaite synthèse des années 80: tantôt Phil Collins, tantôt Asia, tantôt Kiss (The Elder), tantôt Toto, tantôt Magnum, tantôt IQ / Genesis, tantôt Beatles ! Le passage le plus jouissif démarre 5'41 quand David Andersson part en solo suivi d'un passage instrumental en mode progressif absolument exceptionnel avec des transitions d'accord complexes. Ça joue grave ! Un chef d'oeuvre musical !

The Night Flight Orchestra livre une fois de plus un album jouissif ancré dans les années 80 avec un forte connotation progressive ! Bien plus qu'un side project !