Une nouvelle chanson qui prend la forme d'un véritable appel !
« Got me on my knees / too much smoke, can?t breathe... » voici les mots que l'on peut entendre au début du second couplet de « Mercy », l'appel qu'Ayron Jones a lancé à la face du monde ce matin. Un titre fort que le guitariste/chanteur de Seattle a cosigné avec Marty Frederickson et Scott Stevens, fin 2020, au crépuscule de l'une des années les plus tumultueuses de l'histoire récente des États-Unis, un moment où le monde entier semblait être à deux doigts de s'enflammer.
Ces mots, comme tout le texte de ce poignant constat, Ayron les interprète avec ses tripes. Ça s'entend, ça se sent, dans la manière dont il tord sa voix et les cordes de sa guitare.
« J'ai l'impression que ces lignes incarnent où nous en étions en Amérique », dit Jones. « C'était comme prendre un télescope pour donner au reste du monde une perspective de ce qui était en train de se passer en Amérique. C'était un moment difficile sur ce qui se passait vraiment, ici, dans ce pays, et plus particulierement pour moi, en tant qu'homme noir. »
Seattle c'est bien entendu la ville qui a vu naître Jimi Hendrix, Nirvana, Pearl Jam, et le rappeur Sir Mix-A-Lot qui a produit le 1er album indépendant de Ayron Jones. Désormais signé sur le label du styliste John Varvatos, Ayron n'a pas toujours connu une vie facile, les obstacles ne l'ont pas épargné, mais c'est aussi de ces heures sombres de sa vie qu'il tire les inspirations les plus brutes de sa musique.
Véritable melting pot entre rock, grunge, R&B, hip hop, et même musique classique, ses compositions laissent de traces...