THERION, l'interview promo de ''Beloved Antichrist'' THERION, l'interview promo de ''Beloved Antichrist'' 

THERION, l'interview promo de ''Beloved Antichrist''
United Rock Nations

27/01/2018
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Nous avons rencontré le maître Christofer Johnsson, le leader de Therion et l'auteur de l'opéra rock "Beloved Antichrist" à paraitre le 2 février 2018 via Nuclear Blast.

Nous avons demandé à Christofer, les raisons qui l'ont poussé à réaliser cette gigantesque oeuvre:
"Mon rêve était en fait de faire un opéra classique, je ne me rappelle plus exactement quand, mais ça devait être en 2002 ou 2003. J’ai commencé à composer pour un opéra classique. J’ai écrit de nombreuses parties, mais je n’ai jamais réussi à le terminer. Je peux écrire les grandes lignes d’un opéra, mais j’ai du mal à écrire la musique qui nous emporte et qui permet de réunir les grandes lignes ensemble. Alors il est resté inachevé."

"C’est en 2012, je n’avais plus écrit depuis plusieurs années et je me suis dit que je n’allais jamais faire cet opéra et c’est à ce moment-là que je me suis demandé pourquoi je devais écrire un opéra classique. Est-ce que j’ai quelque chose à me prouver ? Ou à quelqu’un d’autre ? Non ! Je n’avais rien à prouver. C’était qu’un rêve génial, mais qui n’a pas fonctionné. Alors j’ai décidé de réarrangé les parties que j’avais déjà écrites. J’avais déjà fait ça auparavant comme dans "Blood of Kingu". Le début et la fin de cette chanson sont inspirés de thèmes d’un opéra classique. Alors j’ai refait les arrangements de ces morceaux, ensuite je me suis dit que je devais garder cette idée générale d’avoir une histoire, au lieu de faire un opéra pourquoi ne pas les mettre en chanson dans un autre style. C’est de là que m’est venue cette idée."

Pour réaliser cette oeuvre, Chrisofer a fait appel à de nombreux chanteurs:
"J’ai travaillé avec beaucoup de chanteur dans ma carrière, alors j’ai commencé par regarder ceux que j’avais en mémoire. Malheureusement beaucoup de ceux que je voulais font de belles carrières et ne vivent plus en Suède comme Marika Shönberg qui voulait vraiment avoir un des rôles, mais elle était occupée dans une autre production en Allemagne. J’ai quand même réussi à avoir quelques personnes que j’avais connu par le passé que je voulais dans un des rôles. Ensuite je suis passé par des recommandations et des auditions pour le reste.
Nous avons réussi à avoir Marcus Jupither, ce qui est un grand exploit en soit, il avait fait une apparition dans "Sitra Ahra" et dans un gros rôle comme celui-ci il aurait été sûrement un acteur cher, parce que ce gars-là, il ne se lève pas le matin sans se faire plusieurs milliers d’euros dans la journée. C’est une grande star en Suède. Il est l’ami d’enfance de Thomas Vikström alors il nous a dit, « mais bien sûr que je vais chanter avec Thomas et il a ajouté: "paye moi le prix que tu paies au reste de l’équipe, ça m’ira !". C’était génial parce que c’était un des rôles les plus difficiles à trouver. Il s'agit d'un vrai bon baryton pour jouer le rôle d’Apollonius. Ensuite Linnea Vikström a rencontré beaucoup de personnes, jeunes et nouvelles dans le métier, qui se disaient eux-mêmes chanteurs d’opéra dont Erik Rosenius pour jouer le rôle de Satan. Il est remarquable. J’ai eu beaucoup de chance d’avoir des recommandations comme celles-ci. "

Et il poursuit:
"Il y avait 29 rôles dans la version originale et nous avons réduit à 27 après avoir coupé des scènes et je me suis rendu compte que 27 chanteurs c’était vraiment beaucoup alors je me suis dit que nous pourrions faire des rôles multiples. C’est assez courant dans les opéras que si tu as un petit rôle dans un acte que tu puisses avoir un autre petit rôle dans un autre acte si la voix se porte au personnage."

Retrouvez l'interview complète ci-dessous.
Traduction : Catherine Tessier (http://translateng.e-monsite.com/)