LAMB OF GOD
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Groove Metal/Metalcore

The Duke
Julien Pingenot
Journaliste

LAMB OF GOD

«Un joli hommage pour les fans !»

5 titres
Groove Metal/Metalcore
Durée: 22 mn
Sortie le 18/11/2016
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Lamb of God n'est plus un groupe que l'on présente, groupe majeur de la scène américaine, jouant dans une pléthore de festivals au cours de diverses tournées mondiales et avec une assez grosse discographie, huit albums en plus de quinze ans d'existence.

En 2015, Lamb of God a sorti l'album « VII : Sturm Und Drang » qui était un bon album du groupe, qui ne révolutionnait pas la musique des américains, mais qui nous a montré que Randy Blythe était capable de chanter avec une voix claire et faire la transition avec son chant plus agressif qui est la marque de fabrique du groupe.

Et cette année, en 2016, Lamb of God sort l'EP  « The Duke » composé de deux titres originaux et de titres enregistrés pendant le Rock am Ring et à Bonnaroo. Cet EP est un hommage à Wayne Ford, un fan du groupe qui s'était lié d'amitié avec le chanteur, qui en 2015 décédait des suites d'un long combat contre la leucémie. Après cela, le groupe décida de séparer les morceaux « The Duke » et « Culling » de l'album de l'année dernière pour lui rendre un dernier hommage.

Bon, passons aux morceaux en question. Il est a noter que ces deux morceaux furent composés en même temps que le dernier album donc il est indéniable qu'ils restent dans la même veine. Donc « The Duke », le titre éponyme, ouvre l'EP et ce qu'on peut dire c'est que c'est du Lamb Of God pur et dur, une production lourde, des vocaux énervés et musicalement c'est plutôt inspiré. Cependant, « The Duke » se démarque car il y a une utilisation du chant clair assez intéressante qui créer une différence entre les couplets et les refrains qui eux sont un mélange de chants clairs et criés. « Culling » est un morceau beaucoup plus conventionnel sans pour autant être mauvais, au contraire c'est un bon morceau mais qui ne diffère pas du reste des autres titres récents du groupe.

Pour ce qui est des trois titres live, « Still Echoes » joué au Rock am Ring et « 512 » et « Engage The Fear Machine » joué à Bonnaroo, je ne vais pas trop m'attarder dessus car les prestations du groupe sont connus et sont très facilement trouvable sur Internet.

Au final, cet EP est destiné aux fans de la formation car il n'apporte pas grand chose de nouveau mise à part d'être un symbolique hommage du groupe. Et puis le fait d'avoir trois titres sur cinq qui sont des captations live ne nous met pas grand chose à se mettre sous la dent.