Aujourd’hui est un jour un peu différent puisque j’écoute en exclusivité le nouvel EP de SKYDROL. Et c’est bien en l’écoutant que l’on se dit que la musique c’est le « meilleur moyen de s’exprimer comme le meilleur moyen de se la fermer ».
J’imagine qu’il fallait que j’en aie un aperçu pour vous prouver que cette phrase empruntée sonne si juste.
Cet EP est le fruit d’une composition presque complète et réfléchie du chanteur et d’une histoire d’amitié profonde. Elle se ressent quand nous l’écoutons, quand bien même les gens moins avertis n’y verront qu’un vibrant hommage à la période d’Halloween en train de s’écouler. Moi, j’entends que cette nouvelle sortie est un cri que l’on peut reprendre à l’unisson, des textes qui subliment les sentiments liés à la mort pour ne créer en fait qu’un sentiment de renaissance à leur écoute. Les musiques s’enchaînent comme si elles avaient toutes un lien, un peu comme un ballet que l’on voudrait voir et entendre à l’infini.
C’est parce que la musique est une infinité d’émotions que le groupe a sans doute réussi à faire naître des images en tête. Rien n’aurait été possible sans la qualité musicale plus présente encore que sur les autres albums. Ainsi, le cinéma fait parfois son entrée et l’on se demande où la réalité réside encore. Peut-être parce qu’il faut savoir s’échapper de la réalité pour mieux s’ancrer en elle…
Merci au groupe de m’avoir donné la chance d’écouter Unleash the Beast Side, avec les bonus à retrouver uniquement sur le CD physique, et à la fin une nouvelle version acoustique de « The Horror Diary » (à entendre sur l’album éponyme de 2021) que j’espère entendre en live.
Avec SKYDROL, les histoires s’entrelacent (clin d’'oeil évident au multivers de Marvel) et font sens : on attend d’en savoir plus…