Live Report ALESTORM @L’Olympia, Paris - 30 janvier 2023 by Hell Haine
Les moussaillons de l’Olympia ont chanté, pogoté, souqué au son des capitaines de soirée !
En cette soirée du 30 janvier, le mot d’ordre était « fun » ! On ne venait clairement pas là pour voir du Shakespeare, mais pour bel et bien s’amuser, chanter bras dessus dessous, une bière à la main au son des quatre groupes chargés de l’ambiance de la soirée. Et c’était ambiance pirates, nains, médiéval et...bière.
Soirée organisée par Garmonbozia Inc.
RUMAHOY
Les pirates cagoulés de RUMAHOY ouvrent cette soirée haute en couleurs. Et comme à Paris, on est à cheval sur l’heure de fin, les américains commenceront leur set environ 15 min plus tôt pour un set très court, déclenchant une légère frustration pour ceux qui étaient encore dans la file d’attente alors que les premières notes résonnaient ! Avec à leur tête Captain Yarrface (qu’on retrouvera par ailleurs dans la soirée), le groupe chauffe un public...qui visiblement n’en a pas besoin puisqu’à chaque chanson, ça part au quart de tour. On se demande même comment tout ce petit monde va tenir toute la soirée à ce rythme. C’est efficace, ça reste facilement dans le crâne et donc ça se reprend tout aussi facilement. La piraterie fait mouche mais le pirate sait aussi se distinguer sur le Dancefloor et ‘Not Looking For Love’ digne des grands tubes des boîtes de nuit, met le feu à l’Olympia, qui se remplit bien !
Setlist :
Cowboys of the Sea
Treasure Gun
Not Looking for Love
Forest Party
Pirate ship
WIND ROSE
C’est après le plus rapide changement de plateau de l’histoire de l’Olympia (7 minutes montre en main, même la voix off n’était pas prévenue) que WIND ROSE arrive sur scène. Après les pirates, place aux nains.
Mené par l’impressionnant Francesco Cavalieri, la formation italienne déclenche un pogo dès le premier morceau. C’est puissant, mélodique et drôle ! Tous les ingrédients sont là pour passer un bon moment et visiblement, un bon nombre de personnes étaient là pour eux, vu les chants provenant de la fosse. ‘Drunken Dwarves’ donne bien le ton tout comme ‘Diggy Diggy Hole, dont on aura aussi une version dancefloor qui ne calmera personne. Le niveau de poésie est inversement proportionnel à la puissance qu’ils développent. Mention spéciale au brushing du chanteur qui restera impeccable le temps du set, très court aussi malheureusement.
Setlist :
Army of Stone
Drunken Dwarves
Fellows of the Hammer
Mine Mine Mine !
Together We Rise
Diggy Diggy Hole
GLORYHAMMER
Changement de plateau d’une durée « normale » permettant pause technique et ravitaillement en règle. Et c’est au bout d’une petite vingtaine de minutes que quelqu’un vient déposer l’habituelle effigie de Tom Jones en carton à taille réelle alors que son tube bien connu ‘Delilah’ commence. Question de se (ré)chauffer la voix et c’est parti pour le power metal de GLORYHAMMER. Leur univers, basé sur la science-fiction et la fantasy est tout aussi loufoque que les trois autres formations de la soirée. « Hoots » est le cri de guerre et dès le premier morceau, ‘The Siege of Dunkeld (In Hoots We Trust)’, épique au possible,le public ne cessera de le scander.
Sozos Michael fait le show tel un chevalier intrépide et délirant. Il communique avec le public et la joie du groupe est contagieuse. Entre gobelin, licorne et marteau, le spectacle est délirant, le sourire est sur toutes les lèvres. Mais l’aspect fun ne doit pas faire oublier que les compositions du groupe sont d’une efficacité redoutable. ‘Gloryhammer’ hymne à la gloire du groupe ou ‘Hootforce’ sont irrésistibles en live.
La conclusion par ‘The Unicorn Invasion of Dundee’ nous donne envie de chevaucher un cheval dans la plaine avant un combat.
Setlist :
The Siege of Dunkeld (In Hoots We Trust)
Gloryhammer
The Land of Unicorns
Fly Away
Keeper of the Celestial Flame of Abernethy
Masters of the Galaxy
Hootsforce
Angus McFife
Universe on Fire
The Unicorn Invasion of Dundee
ALESTORM
Quelques minutes d’entracte avant l’arrivée d’ALESTORM.
Non pas que le public était calme jusque-là, bien au contraire, mais dès l’arrivée des pirates écossais, le bordel se fait encore plus intense. Dress code vert pour les hommes de Christopher Bowes sous l’œil de leur canard géant gonflable.
Et dès les premières notes de ‘Keelhauled’ ça part en vrille joyeusement. La suite du concert ne sera qu’enchaînement de hits en puissance. Regardez la setlist ! Même si elle fait la part belle au dernier album « Seven Rum of a Seventh Rum », les morceaux explorent toute la discographie du groupe nous baladant dans les diverses époques. On retrouve les classiques ‘Drink’, ‘Mexico’, ‘Shipwrecked’ qui déclenchent toujours une quasi hystérie quand ce n’est pas ‘Nancy the Tavern Wench’ qui met les trois quart de la fosse à terre pour une session de rameur en rythme et en choeur. On aura aussi le plaisir de voir Captain Yarrface sur ‘Hangover’ et ‘Tortuga’.
Un peu comme pour leurs prédécesseurs, on aurait tendance à se focaliser sur la déconne mais reste que les musiciens assurent. Mate Bodor nous gratifie de quelques solis fort sympathiques et la section rythmique est terriblement entraînante. De plus, ils semblent vraiment s’amuser sur scène et avec le public, ce qui ne gâche rien à la fête. On est loin de certains groupes qui sont certes techniquement au-dessus mais qui donnent l’impression de pointer à l’usine. Ici la générosité est de mise et cela ira jusqu’à Christopher Bowes qui, le concert se terminant, sort de scène en slamant et traversant la fosse portée par la houle...enfin la foule. On le retrouvera sur les escaliers de l’Olympia pris au piège des fans voulant tous immortaliser ce moment par une petite photo avec le capitaine de cette soirée (l’histoire ne dit pas s’il a réussi à retourner backstage).
Après, soyons honnête, Alestorm sur scène n’apporte pas de grandes nouveautés et fondamentalement, les concerts du groupe sont toujours un peu les mêmes, sauf que comme une bonne blague, ça fonctionne à tous les coups et on en ressort essorés et tout bonnement heureux !
Setlist
Keelhauled
Pirate Metal Drinking Crew
Under Blackened Banners
The Sunk'n Norwegian
Alestorm
Cannonball
Hangover(Taio Cruz cover)
Magellan's Expedition
Mexico
Tortuga
Nancy the Tavern Wench
Rumpelkombo
Shipwrecked
P.A.R.T.Y.
Death Throes of the Terrorsquid
Shit Boat (No Fans)
Encore:
Drink
Zombies Ate My Pirate Ship
Fucked With an Anchor
Les moussaillons de l’Olympia ont chanté, pogoté, souqué au son des capitaines de soirée !
En cette soirée du 30 janvier, le mot d’ordre était « fun » ! On ne venait clairement pas là pour voir du Shakespeare, mais pour bel et bien s’amuser, chanter bras dessus dessous, une bière à la main au son des quatre groupes chargés de l’ambiance de la soirée. Et c’était ambiance pirates, nains, médiéval et...bière.
Soirée organisée par Garmonbozia Inc.
RUMAHOY
Les pirates cagoulés de RUMAHOY ouvrent cette soirée haute en couleurs. Et comme à Paris, on est à cheval sur l’heure de fin, les américains commenceront leur set environ 15 min plus tôt pour un set très court, déclenchant une légère frustration pour ceux qui étaient encore dans la file d’attente alors que les premières notes résonnaient ! Avec à leur tête Captain Yarrface (qu’on retrouvera par ailleurs dans la soirée), le groupe chauffe un public...qui visiblement n’en a pas besoin puisqu’à chaque chanson, ça part au quart de tour. On se demande même comment tout ce petit monde va tenir toute la soirée à ce rythme. C’est efficace, ça reste facilement dans le crâne et donc ça se reprend tout aussi facilement. La piraterie fait mouche mais le pirate sait aussi se distinguer sur le Dancefloor et ‘Not Looking For Love’ digne des grands tubes des boîtes de nuit, met le feu à l’Olympia, qui se remplit bien !
Setlist :
Cowboys of the Sea
Treasure Gun
Not Looking for Love
Forest Party
Pirate ship
WIND ROSE
C’est après le plus rapide changement de plateau de l’histoire de l’Olympia (7 minutes montre en main, même la voix off n’était pas prévenue) que WIND ROSE arrive sur scène. Après les pirates, place aux nains.
Mené par l’impressionnant Francesco Cavalieri, la formation italienne déclenche un pogo dès le premier morceau. C’est puissant, mélodique et drôle ! Tous les ingrédients sont là pour passer un bon moment et visiblement, un bon nombre de personnes étaient là pour eux, vu les chants provenant de la fosse. ‘Drunken Dwarves’ donne bien le ton tout comme ‘Diggy Diggy Hole, dont on aura aussi une version dancefloor qui ne calmera personne. Le niveau de poésie est inversement proportionnel à la puissance qu’ils développent. Mention spéciale au brushing du chanteur qui restera impeccable le temps du set, très court aussi malheureusement.
Setlist :
Army of Stone
Drunken Dwarves
Fellows of the Hammer
Mine Mine Mine !
Together We Rise
Diggy Diggy Hole
GLORYHAMMER
Changement de plateau d’une durée « normale » permettant pause technique et ravitaillement en règle. Et c’est au bout d’une petite vingtaine de minutes que quelqu’un vient déposer l’habituelle effigie de Tom Jones en carton à taille réelle alors que son tube bien connu ‘Delilah’ commence. Question de se (ré)chauffer la voix et c’est parti pour le power metal de GLORYHAMMER. Leur univers, basé sur la science-fiction et la fantasy est tout aussi loufoque que les trois autres formations de la soirée. « Hoots » est le cri de guerre et dès le premier morceau, ‘The Siege of Dunkeld (In Hoots We Trust)’, épique au possible,le public ne cessera de le scander.
Sozos Michael fait le show tel un chevalier intrépide et délirant. Il communique avec le public et la joie du groupe est contagieuse. Entre gobelin, licorne et marteau, le spectacle est délirant, le sourire est sur toutes les lèvres. Mais l’aspect fun ne doit pas faire oublier que les compositions du groupe sont d’une efficacité redoutable. ‘Gloryhammer’ hymne à la gloire du groupe ou ‘Hootforce’ sont irrésistibles en live.
La conclusion par ‘The Unicorn Invasion of Dundee’ nous donne envie de chevaucher un cheval dans la plaine avant un combat.
Setlist :
The Siege of Dunkeld (In Hoots We Trust)
Gloryhammer
The Land of Unicorns
Fly Away
Keeper of the Celestial Flame of Abernethy
Masters of the Galaxy
Hootsforce
Angus McFife
Universe on Fire
The Unicorn Invasion of Dundee
ALESTORM
Quelques minutes d’entracte avant l’arrivée d’ALESTORM.
Non pas que le public était calme jusque-là, bien au contraire, mais dès l’arrivée des pirates écossais, le bordel se fait encore plus intense. Dress code vert pour les hommes de Christopher Bowes sous l’œil de leur canard géant gonflable.
Et dès les premières notes de ‘Keelhauled’ ça part en vrille joyeusement. La suite du concert ne sera qu’enchaînement de hits en puissance. Regardez la setlist ! Même si elle fait la part belle au dernier album « Seven Rum of a Seventh Rum », les morceaux explorent toute la discographie du groupe nous baladant dans les diverses époques. On retrouve les classiques ‘Drink’, ‘Mexico’, ‘Shipwrecked’ qui déclenchent toujours une quasi hystérie quand ce n’est pas ‘Nancy the Tavern Wench’ qui met les trois quart de la fosse à terre pour une session de rameur en rythme et en choeur. On aura aussi le plaisir de voir Captain Yarrface sur ‘Hangover’ et ‘Tortuga’.
Un peu comme pour leurs prédécesseurs, on aurait tendance à se focaliser sur la déconne mais reste que les musiciens assurent. Mate Bodor nous gratifie de quelques solis fort sympathiques et la section rythmique est terriblement entraînante. De plus, ils semblent vraiment s’amuser sur scène et avec le public, ce qui ne gâche rien à la fête. On est loin de certains groupes qui sont certes techniquement au-dessus mais qui donnent l’impression de pointer à l’usine. Ici la générosité est de mise et cela ira jusqu’à Christopher Bowes qui, le concert se terminant, sort de scène en slamant et traversant la fosse portée par la houle...enfin la foule. On le retrouvera sur les escaliers de l’Olympia pris au piège des fans voulant tous immortaliser ce moment par une petite photo avec le capitaine de cette soirée (l’histoire ne dit pas s’il a réussi à retourner backstage).
Après, soyons honnête, Alestorm sur scène n’apporte pas de grandes nouveautés et fondamentalement, les concerts du groupe sont toujours un peu les mêmes, sauf que comme une bonne blague, ça fonctionne à tous les coups et on en ressort essorés et tout bonnement heureux !
Setlist
Keelhauled
Pirate Metal Drinking Crew
Under Blackened Banners
The Sunk'n Norwegian
Alestorm
Cannonball
Hangover(Taio Cruz cover)
Magellan's Expedition
Mexico
Tortuga
Nancy the Tavern Wench
Rumpelkombo
Shipwrecked
P.A.R.T.Y.
Death Throes of the Terrorsquid
Shit Boat (No Fans)
Encore:
Drink
Zombies Ate My Pirate Ship
Fucked With an Anchor
