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Report Heavy Week-End Jour 3

«Report Heavy Week-End Jour 3»
STEPHANE MASSON
Journaliste
Festival
23/06/2024
457 vues
Nous sommes parti pour la dernière ligne droite du Heavy Week-End et en plus le temps est de la partie avec un superbe soleil (et oui ce fut le fil rouge de ces trois jours)

Le coup d'envoi de cette troisième journée est donné par Ayron Jones guitariste chanteur américain qui a fondé le groupe de rock du même nom.
Ce groupe est vraiment super et nous livre un rock bien trempé qui sent bon les US.
Ayron Jones capte immédiatement le public présent, mais hélas il n’est pas assez nombreux à cette heure.
Tyrone Lovelace comme à son habitude est une véritable pile électrique sur scène et n'hésite pas à tomber la basse pour venir faire des sauts tel un tigrou sur le devant de scène et haranguer le public.
Matthew Jacquette au sourire émail diamant arbore un incroyable smiley et est clairement le lover du groupe en plus d’être un excellent guitariste.
Nous sommes sous le soleil et Ayron Jones nous fait voyager alors que demander de plus pour débuter cette troisième et dernière journée au Heavy Week-End?









On enchaîne avec Tom Morello, guitariste incroyable principalement connu à l’origine pour sa participation avec Rage Against The Machine et Prophet Of Rage.
J’annonce la couleur de suite, ça swingue un truc de malade avec des riffs chaloupés, des effets sonores que seul Tom Morello est capable de faire sortir d’une guitare et des rythmes endiablés.
Côté scénographie à chaque titre l’écran géant en fond de scène affiche une magnifique photo ou image très évocatrice et en bien évidemment en relation directe avec le titre joué.
Les titres s’enchaînent et il n’est pas surprenant d’entendre des sons de RATM permis les nombreuses reprises que comprend le set de Tom Morello.
Le public se laisse porter par les titres rageurs de Tom Morello tout en sautillant avant de totalement exploser sur l’incontournable « Killing In The Name »…
Tom Morello nous offre un set bien punch pour être certain de réveiller tout le monde avant la venue d’Alice Cooper.









Le concert de Tom Morello est terminé et c’est le retour des longues files de festivaliers qui se vident devant la zone presse…joie et bonheur!

Passons à quelque chose de bien plus beau et pour lequel je suis venu, Sir Alice Cooper.
Un énorme backdrop noir cache la scène, deux médecins de la peste passe devant avant que ce dernier ne tombe au sol révélant une partie des musiciens et un nouveau « backdrop » blanc représentant l’affiche du dernier album, backdrop d’où sortira Alice Cooper.
Le show peut vraiment démarrer…
La scène est juste superbe avec cet écran géant divisé en quatre parties diffusant les artistes lors du concert.
On retrouve de part et d’autre de la scène deux escaliers en bois qui auront leur utilité en temps et en heure.
Voilà le dehors est planté.
Côté show et bien pas de surprise, on en prend plein les yeux et les oreilles.
Alice Cooper sur scène c’est du grand art ou l’on retrouve tellement de choses comme des changements de tenues, le fait qu’Alice joue avec un sabre, un fleuret ou une beguile et ce sans parler de la guillotine ou du boa et du fouet…
Bref à chaque titre un nouveau tableau nous est proposé.
Vous l’aurez compris, de un je suis fan et de deux il est impossible de tout détailler en quelques lignes.
Le public est à fond tout au long du set et n’a strictement pas envie que la fête ne se termine mais toute bonne chose ayant une fin…









De retour en zone presse, alors que nous vivons à nouveau des vidanges en rangs serrés, la décision est prise, l’année prochaine on électrifie la palissade…

Continuons notre soirée en allant assister au concert de Judas Priest. Et oui le final de ce Heavy Week-End se fera avec un deuxième monstre du Heavy Metal.
On retrouve à un énorme backdrop reprenant la pochette du dernier album et les titres de l’album qui lorsqu’il va disparaître nous dévoile la totalité du groupe installé autour de la batterie.
Ça c’est pour la photo de groupe comme à l’école lol.
Nous voilà parti pour un nouveau voyage d’une heure et demie en Harley Davidson avec Rob Halford et sa bande de fous furieux.
La scène est à nouveau totalement décorée avec principalement des écrans placés de chaque côté de la scène avec bien évidemment toujours notre écran géant de fond de scène et, nous retrouvons sans surprise en haut de celle-ci la croix illuminée.
Musicalement c’est réglé comme du papier à musique et sa file à la vitesse de l’éclaire à la fois, avec des musiciens d’une telle qualité comment pourrait-il en être autrement?
Rob fait les cent pas et arpente la scène de long en large, l’on pourrait presque croire qu’il a des fourmis dans les jambes.
Les gratteux, pour ne pas changer, font le show mais j’irai jusqu’à regretter qu’ils n’utilisent pas totalement cette énorme scène et voir Richie Faulkner plus ou moins masqué par des caméras ou les retours me frustre un peu (ça c’est mon côté photographe qui s’exprime…)
Judas Priest c’est, tout comme Alice Cooper, une foutue machine de guerre taillée pour le live et quelle façon magistrale de clôturer le Heavy Week-End première édition car il est hors de question que ce festival ne devienne pas pérenne.









Voilà, il va falloir quitter le Zenith de Nancy et retourner à nos occupations la tête remplie de magnifiques souvenirs.

Un remerciement tout particulier à la sécurité et aux bénévoles qui ont tous été adorables et bien évidemment un énorme merci à Gérard Drouot Productions et Replica Promotion pour ce Heavy Week End de folie et à l’année prochaine !!

See you soon.