On commence à dix sept heures trente avec Sortilège, groupe de Heavy Metal / Power Metal originaire de notre belle capitale.
Le groupe s’installe trois minutes avant le début de leur set ce qui a pour effet immédiat d’exciter la foule alors, quand les premières notes sonnent le public est déjà à fond pour partir à la chasse aux dragons avec Sortilège.
Sortilège, sans surprise, ça y va à fond les ballons comme on dit et ça envoie des riffs ultra rapides et du solo à tout va.
Le public est chauffé à blanc par sortilege, la seconde journée commence bien musicalement car hélas la pluie semble vouloir venir brouiller les pistes.




La fête continue et c’est au tour de Pretty Maids, groupe de Heavy Metal danois, de venir nous botter l’arrière train.
Et pour nous le botter ils vont nous le botter avec un heavy lourd et brute de décoffrage.
Ronnie Atkins est particulièrement en forme, il couvre la scène de gauche à droite en permanence tout en jouant avec le public qui est plus que réceptif.
Pretty Maids sur scène se sont de belles lights et une énergie positive qui vous inonde, ça tombe bien c’est tout ce que l’on veut…
Le set de Pretty Maids passe comme une lettre à la poste et même un peu trop vite pour être franc mais il est déjà temps de se préparer à la venue de Dave Mustaine et sa bande.




Petite minute insolite dans ce report..
Il faut savoir que dans tout événement tel que celui-ci il y’a une zone presse. Au Heavy Week-End cette dernière est matérialisée par deux tentes proches des scènes et séparées de la zone publique par une palissade en ce que j’appelais des tiges de bambou non occultantes.
Cette zone se trouve à proximité immédiate des toilettes (comme je le précisais dans le report de la journée 1), bien trop peu nombreuses pour cet événement.
Comme la bière fait son effet, ce sont des rangées entières de festivaliers qui se succèdent pour se soulager le long de cette palissade offrant du même coup au journaliste qui le souhaite la possibilité de comparer leurs attributs.
Pour le coup une palissade occultante où, beaucoup plus de toilettes sont des options à envisager pour la prochaine édition.
C’est la troisième fois ce mois-ci que je vois Megadeth se présenter devant moi (dit comme ça cela fait un peu le mec qui se la pète lol) et c’est toujours avec le même plaisir et les mêmes frissons que je les vois arriver.
Megadeth en live ce n’est pas compliqué : ça va vite vite et encore plus vite…
La setlist du groupe couvre tous les albums et surtout tous les meilleurs titres de Megadeth.
Si scéniquement en soit ce n’est pas forcément de la folie car personne ne courre dans tous les sens etc…par contre, chaque membre du groupe dégage une aura de malade rendant le moment magique.
Dans la fosse il n’y a pas la moindre surprise, c’est le merdier total avec des fans survoltés…
Le train Megadeth est lancé à pleine vitesse pour un voyage d’une heure quinze avec les slameurs qui s’enchaînent presque aussi vite que les titres Dave & co.
Il y a bien une ou deux petites surprises comme la venue de Rattle Head sur le titre « Peace Sells but who’s Buying » mais je ne vais pas tout vous dire, pour les découvrir venez pendre une putain de claque en concert… et pour moi l’autre gifle signée Megadeth sera au Hellfest…




Pour terminer cette belle journée au Heavy Week-End rien de moins que Deep Purple, si tu ne connais pas tu dégages de ce report…
Voilà, nous sommes face à un groupe de légende qui a traversé les années avec plus de 55 ans de carrière, bordel un truc de fou.
On est d’accord il n’y aura pas de slameurs, pas de mosh pit mais, on se prend un injection de rock pur direct à la source de ce qui deviendra les origines du Metal sous toutes ses formes.
Revenons au show, scéniquement rien de bien particulier avec tout de fois une première mention spéciale à Simon McBride (guitare) qui pour le coup lui fait vraiment le show.
La seconde va tout droit à un des membres originel du groupe, Ian Paice qui envoie à la batterie comme aux premiers jours, vraiment un énorme respect.
La troisième s’en va tout droit à la scénographie avec le fond de scène qui est un écran juste énorme qui diffuse avec élégance les membres du groupe donnant ainsi une sorte de profondeur visuelle très esthétique.
Le petit bémol, tout du moins depuis le pit photo, est qu’il semble qu’il y ait eu des soucis du côté du chant avec une voix qui ne sortait pas des enceintes pendant les deux premiers titres.
Le public lui, est juste exceptionnel, il regroupe tous les fans des trois premiers groupes et plus encore, comme quoi on vient tous du rock des années soixantes quelque soit nos goûts en 2024 et la génération dont nous sommes issues…
Je vous passe le détail des titres mythiques joués ce soir (je déteste les reports setlist…) mais je peux vous dire que c’était juste parfait et nous avons grave plané dans l’univers rock de Deep Purple (et vu certaines effluves le voyage a vraiment dû être cosmique pour certains…)




Voilà comment s’achève de la plus belle des manières cette seconde journée du Heavy Week-End, une journée juste parfaite.