Comme au mois d'avril à la veille du week-end de Pâques avec son projet solo, Ihsahn endosse son rôle de leader charismatique d'un des groupes les plus emblématiques de la scène black norvégienne voire mondiale, Emperor, en cette veille du lundi de Pentecôte.
Se tenant au même endroit, au Notodden Teater, le quartet en impose par sa posture guerrière, occupant tout l'espace de la scène de la célèbre salle de spectacle norvégienne. Samoth et le claviériste Munkeby occupent la gauche de l'écran, SecthDaemon, la droite et Ihsahn se positionne au centre masquant Trym Torson, à la batterie, dominé par l'imposant back drop à l'effigie du premier Ep, éponyme.
Emperor attaque de façon très directe avec 'In the Wordless Chamber', du dernier album studio paru en 2001, "Prometheus - The Discipline of Fire & Demise". On constate immédiatement un gros travail sur le son qui permet d'être immergé rapidement dans l'univers musical des norvégiens. Globalement équilibré, chaque instrument trouve sa place même si je trouve que le clavier est trop proéminent, chose qui sera réglée au fil de la représentation pour presque s'effacer en fin de retransmission sans toutefois dénaturer la puissance des morceaux interprétés.
Malgré l'énergie déployée dès les premiers riffs et l'engagement immédiat de chacun des musiciens, je trouve le début de la prestation timide et Ihsahn plus particulièrement qui semble avoir du mal à enter dans le set. Lors d'un gros plan sur son visage, on le voit presque réfléchir à ce qu'il est en train de jouer, de chanter. La tension est palpable ! Le frontman annonce les titres furtivement permettant un enchainement de chacune des chansons avec une pause très mesurée afin de conserver la dynamique qui s'est imposée dès le départ.
Plus on avance dans le show et plus les musiciens se lâchent, la mention du plus gros headbangueur étant attribuée à SecthDaemon qui ne doit plus avoir de cervicales à l'heure où j'écris ces lignes. Vêtu tel un militaire avec son treillis et ses rangers, il secoue la tête sans discontinuer du début jusqu'à la fin de la prestation... impressionnant !! Munkeby seconde brillamment Ihsahn lors des passages au chant clair accentuant la dimension progressive qui a toujours été très présente dans la musique du leader norvégien. Samoth et Trym sont plus discrets dans leur posture respective et font le job associant professionnalisme et plaisir de jouer.
Il faut attendre la sixième chanson pour que l'événement prenne une toute autre dimension. C'est avec l'arrivée de Mortiis (absolument ridicule en troll quand tout le reste de la bande arbore une tenue sobre) et de Faust pour l'interprétation de 'Call From the Grave' et 'Wrath of the Tyrant', que le jeu du quartet s'intensifie et ne cesse de monter en puissance jusqu'à la note finale ! Le rouge des lights dégoulinent de toute part saturant mon écran qui se pixelise ! Le son déjà parfait prend une nouvelle ampleur rendant le spectacle presque réel ! La barrière de l'écran devient quasi inexistante, Emperor est dans mon salon ! Les erreurs de réalisation du premier tiers de la diffusion sont gommées et laissent place à un spectacle de haut niveau qui se magnifie au fil du déroulement de la setlist qui donne la part belle au second album du groupe, "Anthems to the Welkin at Dusk", dont la moitié du show lui est consacré !
Les six autres compositions permettent de survoler l'ensemble de la discographie de la formation avec des choix inattendus comme 'In the Wordless Chamber' en guise d'introduction, 'Wrath of the Tyrant', ou encore 'The Majesty of the Nightsky'. Faust reviendra en fin de show afin de reprendre la place derrière les fûts de Trym Torson pour donner le rythme sur 'I Am the Black Wizards et 'Inno a Satana' permettant de retrouver la sonorité et la patte de l'époque !
C'est avec 'Ye Entrancemperium' et l'outro d'"Anthems", 'The Wanderer' que le line-up actuel clôture ce show qui reste très qualitatif malgré la barrière de l'écran et le manque de relations humaines comme le partage d'une bonne bière et les échanges sur le concert à chaud ! On assiste à la photo finish avec l'ensemble des protagonistes de la soirée et les remerciements d'Ihsahn qui a hâte de revoir son public "on stage" !!
Se tenant au même endroit, au Notodden Teater, le quartet en impose par sa posture guerrière, occupant tout l'espace de la scène de la célèbre salle de spectacle norvégienne. Samoth et le claviériste Munkeby occupent la gauche de l'écran, SecthDaemon, la droite et Ihsahn se positionne au centre masquant Trym Torson, à la batterie, dominé par l'imposant back drop à l'effigie du premier Ep, éponyme.
Emperor attaque de façon très directe avec 'In the Wordless Chamber', du dernier album studio paru en 2001, "Prometheus - The Discipline of Fire & Demise". On constate immédiatement un gros travail sur le son qui permet d'être immergé rapidement dans l'univers musical des norvégiens. Globalement équilibré, chaque instrument trouve sa place même si je trouve que le clavier est trop proéminent, chose qui sera réglée au fil de la représentation pour presque s'effacer en fin de retransmission sans toutefois dénaturer la puissance des morceaux interprétés.
Malgré l'énergie déployée dès les premiers riffs et l'engagement immédiat de chacun des musiciens, je trouve le début de la prestation timide et Ihsahn plus particulièrement qui semble avoir du mal à enter dans le set. Lors d'un gros plan sur son visage, on le voit presque réfléchir à ce qu'il est en train de jouer, de chanter. La tension est palpable ! Le frontman annonce les titres furtivement permettant un enchainement de chacune des chansons avec une pause très mesurée afin de conserver la dynamique qui s'est imposée dès le départ.
Plus on avance dans le show et plus les musiciens se lâchent, la mention du plus gros headbangueur étant attribuée à SecthDaemon qui ne doit plus avoir de cervicales à l'heure où j'écris ces lignes. Vêtu tel un militaire avec son treillis et ses rangers, il secoue la tête sans discontinuer du début jusqu'à la fin de la prestation... impressionnant !! Munkeby seconde brillamment Ihsahn lors des passages au chant clair accentuant la dimension progressive qui a toujours été très présente dans la musique du leader norvégien. Samoth et Trym sont plus discrets dans leur posture respective et font le job associant professionnalisme et plaisir de jouer.
Il faut attendre la sixième chanson pour que l'événement prenne une toute autre dimension. C'est avec l'arrivée de Mortiis (absolument ridicule en troll quand tout le reste de la bande arbore une tenue sobre) et de Faust pour l'interprétation de 'Call From the Grave' et 'Wrath of the Tyrant', que le jeu du quartet s'intensifie et ne cesse de monter en puissance jusqu'à la note finale ! Le rouge des lights dégoulinent de toute part saturant mon écran qui se pixelise ! Le son déjà parfait prend une nouvelle ampleur rendant le spectacle presque réel ! La barrière de l'écran devient quasi inexistante, Emperor est dans mon salon ! Les erreurs de réalisation du premier tiers de la diffusion sont gommées et laissent place à un spectacle de haut niveau qui se magnifie au fil du déroulement de la setlist qui donne la part belle au second album du groupe, "Anthems to the Welkin at Dusk", dont la moitié du show lui est consacré !
Les six autres compositions permettent de survoler l'ensemble de la discographie de la formation avec des choix inattendus comme 'In the Wordless Chamber' en guise d'introduction, 'Wrath of the Tyrant', ou encore 'The Majesty of the Nightsky'. Faust reviendra en fin de show afin de reprendre la place derrière les fûts de Trym Torson pour donner le rythme sur 'I Am the Black Wizards et 'Inno a Satana' permettant de retrouver la sonorité et la patte de l'époque !
C'est avec 'Ye Entrancemperium' et l'outro d'"Anthems", 'The Wanderer' que le line-up actuel clôture ce show qui reste très qualitatif malgré la barrière de l'écran et le manque de relations humaines comme le partage d'une bonne bière et les échanges sur le concert à chaud ! On assiste à la photo finish avec l'ensemble des protagonistes de la soirée et les remerciements d'Ihsahn qui a hâte de revoir son public "on stage" !!