D’où vient le nom Eihwar et comment s’est formé le clan ?
Le nom vient de la combinaison de la rune Eihwaz qui est la rune de l’If (l’arbre) et qui est également dans la perception de la lecture des runes pour Asrunn, symbole de prudence et de concentration avant l’action. C’est la deuxième lettre inscrite dans le logo, et du mot ‘war’, cette idée de guerre est très importante dans le clan, il s’agit d’une guerre spirituelle contre nos propres limites et nos propres peurs, pour nous donner de la force et du courage et en transmettre au public et à nos auditeurs. Le clan est formé de bannis, d’exclus, Mark et Asrunn. Nous avons vécu dans nos histoires personnelles, des évènements pas cool, et nous avons décidé de renaître au monde sous la forme de ce clan. Nous accueillons donc tous ceux et celles qui ne se sentent pas à leur place dans ce monde. Musicalement, Eihwar est née d’un jaillissement artistique, rien n’a été prévu ni réfléchi, le projet est sorti de nous deux comme une explosion créatrice.
Comment tout a commencé ?
Mark a composé ‘The Forge’, le premier morceau, il a mis un casque sur les oreilles d’Asrunn et lui a demandé de chanter. En découvrant ses sons et ses pulsations, elle est partie en transe directe, en une seule prise le titre était enregistré. Nous avons posté le morceau sur YouTube et ça a explosé tout seul.
Comment décririez-vous votre musique ?
C’est assez difficile, car nous avons mixé 2 éléments très différents, c'est-à-dire la musique Pagan avec les instruments et les sonorités, qui nous font vibrer dans cet univers et des sons très électroniques. Notre musique est un mix entre Wadruna, The Prodigy, ou Danheim. Nous l’avons dénommé ‘viking war trance’, qui pour nous est l’étiquette qui à notre sens, colle le mieux à ce que l’on fait. Nous nous inspirons de l’univers viking fantasmé de notre époque, et du côté spirituel ‘transe’ induit par les pulsations de ce côté électro.
La langue que tu chantes Asrunn dans les textes est-elle proche du vieux Norrois (langue ancestrale viking) ?
Pas du tout ou alors de façon très ponctuelle. L’histoire de nos langages est expliquée dans notre livret de 20 pages de l’album qui sort le 20 septembre. Notre label ‘Season of Mist’, nous a permis de nous exprimer en totale liberté sur ce sujet, car beaucoup de personnes nous ont posé des questions là-dessus. Ce langage est un langage de transe. Quand j’enregistre en ‘one shot’, je reçois des mots et des phrases que je chante, mais que je ne peux pas traduire littéralement, mais dont je comprends le sens et le message. Je pense que ces mots ont un pouvoir propre. Il y quand même quelques citations norroises comme au début de la chanson ‘Yddrasil’, qui met en lumière une saga.
Quels sont les dieux nordiques qui vous sont associés ?
Pour tous les deux, nous avons suivi une voie de guerriers, très proche d’Odin. Asrunn a été choisie pour être une nouvelle forme de Berserker (guerrier fauve qui entre dans une fureur sacrée) au féminin mais elle joue aussi ce rôle de Volva (druidesse) proche de Freya. Eihwar ce sont deux monstres, deux entités qui ont leur force vive. Nous aimons ce côté audacieux d’Odin, car il n’a peur de rien et il ne craint personne, dans la mythologie, il n’a pas hésité à donner son œil, pour obtenir la sapience (sagesse et savoir). Freya, est liée à la nature et est liée par de nombreux aspects à la guerre, elle parcourt les champs de bataille pour recevoir la moitié des guerriers morts au combat. Nous avons créé notre propre rune, à partir de l’ancien Futhark (alphabet runique).
Quel(s) souvenir(s) gardez-vous de votre passage au Hellfest ?
Pour la petite histoire, nous avons booké cette date 4 mois seulement après notre tout premier concert, et 6 mois après l’émergence de Eihwar. Au début, nous nous sommes dit, nous allons forcément avoir quelques fans devant, si on arrive à faire une demi-jauge, on sera déjà content. Sauf que dès les premières notes du set, on a vu une foule immense, où la place débordait, genre 12 000 personnes, c’était juste la folie. Il y a eu une communion avec le public à ce moment-là, qui était incroyable à 11h du matin !
Comment expliquez-vous un tel succès autour de votre projet ?
Beaucoup de personnes en France et en Europe, écoutent de la musique Pagan, mais il y a très peu d’évènements live autour. Nous avons eu beaucoup de chance de participer aux nuits des sorcières, qui ont permis aux communautés underground de se retrouver. Ces évènements sont un peu le revival des soirées gothiques.
En concert le 28/09 au festival ‘Distortion’- Saint Raphaël (83) et le 19/10 à la nuit des sorcières au Jasrod- Les Pennes Mirabeaux (13)
Le nom vient de la combinaison de la rune Eihwaz qui est la rune de l’If (l’arbre) et qui est également dans la perception de la lecture des runes pour Asrunn, symbole de prudence et de concentration avant l’action. C’est la deuxième lettre inscrite dans le logo, et du mot ‘war’, cette idée de guerre est très importante dans le clan, il s’agit d’une guerre spirituelle contre nos propres limites et nos propres peurs, pour nous donner de la force et du courage et en transmettre au public et à nos auditeurs. Le clan est formé de bannis, d’exclus, Mark et Asrunn. Nous avons vécu dans nos histoires personnelles, des évènements pas cool, et nous avons décidé de renaître au monde sous la forme de ce clan. Nous accueillons donc tous ceux et celles qui ne se sentent pas à leur place dans ce monde. Musicalement, Eihwar est née d’un jaillissement artistique, rien n’a été prévu ni réfléchi, le projet est sorti de nous deux comme une explosion créatrice.
Comment tout a commencé ?
Mark a composé ‘The Forge’, le premier morceau, il a mis un casque sur les oreilles d’Asrunn et lui a demandé de chanter. En découvrant ses sons et ses pulsations, elle est partie en transe directe, en une seule prise le titre était enregistré. Nous avons posté le morceau sur YouTube et ça a explosé tout seul.
Comment décririez-vous votre musique ?
C’est assez difficile, car nous avons mixé 2 éléments très différents, c'est-à-dire la musique Pagan avec les instruments et les sonorités, qui nous font vibrer dans cet univers et des sons très électroniques. Notre musique est un mix entre Wadruna, The Prodigy, ou Danheim. Nous l’avons dénommé ‘viking war trance’, qui pour nous est l’étiquette qui à notre sens, colle le mieux à ce que l’on fait. Nous nous inspirons de l’univers viking fantasmé de notre époque, et du côté spirituel ‘transe’ induit par les pulsations de ce côté électro.
La langue que tu chantes Asrunn dans les textes est-elle proche du vieux Norrois (langue ancestrale viking) ?
Pas du tout ou alors de façon très ponctuelle. L’histoire de nos langages est expliquée dans notre livret de 20 pages de l’album qui sort le 20 septembre. Notre label ‘Season of Mist’, nous a permis de nous exprimer en totale liberté sur ce sujet, car beaucoup de personnes nous ont posé des questions là-dessus. Ce langage est un langage de transe. Quand j’enregistre en ‘one shot’, je reçois des mots et des phrases que je chante, mais que je ne peux pas traduire littéralement, mais dont je comprends le sens et le message. Je pense que ces mots ont un pouvoir propre. Il y quand même quelques citations norroises comme au début de la chanson ‘Yddrasil’, qui met en lumière une saga.
Quels sont les dieux nordiques qui vous sont associés ?
Pour tous les deux, nous avons suivi une voie de guerriers, très proche d’Odin. Asrunn a été choisie pour être une nouvelle forme de Berserker (guerrier fauve qui entre dans une fureur sacrée) au féminin mais elle joue aussi ce rôle de Volva (druidesse) proche de Freya. Eihwar ce sont deux monstres, deux entités qui ont leur force vive. Nous aimons ce côté audacieux d’Odin, car il n’a peur de rien et il ne craint personne, dans la mythologie, il n’a pas hésité à donner son œil, pour obtenir la sapience (sagesse et savoir). Freya, est liée à la nature et est liée par de nombreux aspects à la guerre, elle parcourt les champs de bataille pour recevoir la moitié des guerriers morts au combat. Nous avons créé notre propre rune, à partir de l’ancien Futhark (alphabet runique).
Quel(s) souvenir(s) gardez-vous de votre passage au Hellfest ?
Pour la petite histoire, nous avons booké cette date 4 mois seulement après notre tout premier concert, et 6 mois après l’émergence de Eihwar. Au début, nous nous sommes dit, nous allons forcément avoir quelques fans devant, si on arrive à faire une demi-jauge, on sera déjà content. Sauf que dès les premières notes du set, on a vu une foule immense, où la place débordait, genre 12 000 personnes, c’était juste la folie. Il y a eu une communion avec le public à ce moment-là, qui était incroyable à 11h du matin !
Comment expliquez-vous un tel succès autour de votre projet ?
Beaucoup de personnes en France et en Europe, écoutent de la musique Pagan, mais il y a très peu d’évènements live autour. Nous avons eu beaucoup de chance de participer aux nuits des sorcières, qui ont permis aux communautés underground de se retrouver. Ces évènements sont un peu le revival des soirées gothiques.
En concert le 28/09 au festival ‘Distortion’- Saint Raphaël (83) et le 19/10 à la nuit des sorcières au Jasrod- Les Pennes Mirabeaux (13)