Menu principal
Accueil(current) News Live Reports Interviews The Wall Chroniques Groupes Concerts

The Empyrean Equation of the Long Lost Things

FRED H
Journaliste

Vanden Plas

Avec ce très dense et immersif « The Empyrean Equation of the Long Lost Things », Vanden Plas opère un retour en force. Avis aux amateurs de Prog metal de qualité.
6 titres
Progressive Metal
Durée : 54:57
Sorti le 19/04/2024
1151 vues
Voilà un an, Andy Kuntz et Stephan Lill, respectivement vocaliste et guitariste de Vanden Plas, nous proposaient « Eerie monsters », premier effort de leur projet parallèle All My Shadows (fondé en 2020). Présentement, le tandem allemand revient avec leur groupe référence et un onzième opus nommé « The Empyrean Equation of the Long Lost Things ».

Avec le départ du membre fondateur Gunher Werno, cet album marque un tournant important pour le combo puisqu'il accueille Alessandro Del Vecchio comme nouveau claviériste. L’italien touche-à-tout (multi-instrumentaliste, chant, composition, mixage, production, mastering) et aux innombrables formations/collaborations (Edge of Forever, Hardline, Jorn Lande, Revolution Saints, …) reste indissociable du label Frontiers Music. Compte-tenu de son emploi du temps très chargé, le musicien n’a pas pris part à l’écriture des morceaux qui nous préoccupent ici (ce sera sans doute plus le cas pour le prochain méfait).

Malgré ce remplacement, le quintette reste fidèle à son style mélangeant progressif, hard rock et metal néo-classique. Les (seulement) six titres proposés durent de six à plus de quinze minutes. « L'Equation Empyréenne des Longues Choses Perdues » s’inscrit dans le sillon du diptyque « The Ghost Xperiment » (2019-2020). Tout est fait pour emmener les auditeurs dans un voyage où les belles mélodies rencontrent de délicates harmonies (la plage éponyme). Les claviers d’Alessandro sont tout en nuance et n’écrasent pas les performances des autres protagonistes. Les compos sont riches en variations (le chaleureux 'My Icarian Flight'). Les bonnes idées foisonnent (le passage acoustique de 'The Sacrilegious Mind Machine', les sonorités orgue Hammond sur 'Sanctimonarium'). Un vrai plaisir d’écoute pour cette œuvre murement réfléchie et des plus créative.

Tout est parfaitement exécuté et maîtrisé techniquement (mentions spéciales pour plieurs soli totalement hallucinants de Stephan). Bien que les chansons soient plutôt longues, le skeud passe vite. D’aucuns pourront tout de même reprocher que certaines parties s’étirent un peu trop en longueur façon « jam session ».

L’équilibre se fait entre moments épiques et portions plus empreintes de fragilité (la ballade 'They Call Me God'). Dans le genre, la piste finale est à elle seule un tourbillon émotionnel d’un quart d’heure ('March of the Saints'). Mêlant ici et là roulements de caisse claire, interludes de piano, orchestration symphonique et soli de six-cordes à répétition, ce maelstrom permet à Andy (impeccable de bout en bout) de montrer son impressionnante polyvalence vocale.

Avec ce très dense et immersif « The Empyrean Equation of the Long Lost Things », Vanden Plas opère un retour en force. Avis aux amateurs de Prog metal de qualité.

s