Depuis ses débuts avec les Murderdolls et sa carrière solo entamée en 2005, Wednesday 13 s'est imposé comme une figure incontournable du horror punk et du metal gothique. Avec "Mid Death Crisis", son dixième album studio, il revient à ses racines tout en explorant de nouvelles sonorités, offrant un mélange audacieux de sleaze metal des années 80 et d'éléments industriels modernes. L'album est produit par le guitariste Alex Kane, connu pour son travail avec Life, Sex & Death, Enuff Z'Nuff et Antiproduct, et mixé par Steve Evetts, qui a collaboré avec The Dillinger Escape Plan, Prong et DevilDriver.

Dès l'introduction "There's No Such Thing As Monsters", l'album plonge l'auditeur dans une atmosphère électrique, préparant le terrain pour "Decease and Desist", un morceau aux influences industrielles marqué par des riffs puissants et une batterie percutante. Le single "When The Devil Commands" se distingue par son refrain accrocheur et ses guitares chugging, rappelant les grandes heures du glam metal avec une touche de Rob Zombie.

L'album ne se contente pas de revisiter les classiques du genre. Un titre comme "Rotting Away" injecte une énergie goth-punk métallique, tandis que "No Apologies", en collaboration avec Taime Downe de Faster Pussycat, offre un coté plus direct, cash et punky assez intéressant. On retrouve le côté punk dans "Xanaxtasy" avec un chant Sex Pistolien qui n'est pas pour nous déplaire. "Decapitation" mêlange riffs accrocheurs et un pont théâtral digne d'un bal sinistre des années 60.

Des morceaux comme "In Misery" et "Sick and Violent" explorent une face plus metal, apportant des éléments de lourdeur et des riffs emballés. Les titres plus lents "I Hurt You" et "My Funeral" abordent un territoire plus pensif, ajoutant de la profondeur à l'ensemble.

"Mid Death Crisis" est une œuvre qui reflète la maturité artistique de Wednesday 13. En fusionnant des éléments de ses débuts avec des influences contemporaines, il offre un album riche et varié qui ravira les fans de la première heure comme les nouveaux auditeurs. C'est une célébration de son parcours et une preuve que, même après dix albums, le Duke of Spook a encore beaucoup à offrir.