Alors que le 23ème album studio de Magnum, intitulé "Here Comes The Rain", sort à peine quelques jours après le décès du guitariste/compositeur Tony Clarkin, l'émotion est palpable.
Alors que le 23ème album studio de Magnum, intitulé "Here Comes The Rain", sort à peine quelques jours après le décès du guitariste/compositeur Tony Clarkin, l'émotion est palpable. Ce dernier opus, qui pourrait bien être le dernier du groupe dans sa formation originale, résonne d'une profonde mélancolie, presque apocalyptique. Les paroles des chansons, telles que 'Run Into The Shadows' ou 'Here Comes the Rain/Nowhere to Hide', prennent une résonance particulière dans ce contexte, laissant transparaître la douleur et la résignation.
Pourtant, malgré la tristesse qui enveloppe l'album, la musique et le visuel offrent un contraste étonnant. La pochette réalisée par Rodney Matthews, met en scène des personnages d'heroic fantasy luttant contre des créatures volantes, offrant un visuel coloré et lumineux. La musique, quant à elle, reste fidèle au style de Magnum, avec des guitares prédominantes et des ambiances mid tempos, ainsi que des envolées lyriques remarquables.
Les titres de l'album offrent un éventail de styles, allant de l'intimiste 'Broken City' à l'énergique 'Blue Tango' en passant par les balades émouvantes telles que 'The Day He Lied' et 'I Wanna Live'. Il est indéniable que le groupe a su trouver un équilibre entre émotion et énergie, porté par la musique de Tony et le chant magistral de Bob. En 50 minutes, Magnum démontre tout son savoir-faire, offrant un album qui pourrait bien être leur chant du cygne.