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flowers At The Scene

Herger
Journaliste

Tim Bowness

Un album mitigé avec des titres plus sombres qu'à l'accoutumées.
11 titres
Rock Progressif
Durée : 42
Sorti le 01/03/2019
6805 vues
Après deux ans d'absence, Tim Bowness revient avec un nouvel album intitulé « Flowers At The Scene ». Il continue toujours à faire confiance à ''Inside Out Music''. Mais pour ce nouvel opus, il change d'orientation musicale.

L'ancien chanteur de ''No-Man'' poursuit son voyage dans des contrées mélodiques, si sur « Lost In The Ghost Light », les ambiances étaient plus influencées par le Prog des Années '70, pour ce nouvel album, il se tourne vers des choses plus sombres même si on reste proche de la pop. On trouvera du jazz comme sur « Flowers At The Scene » ainsi que de la musique qui pourra rappeler la Cold Wave comme c'est le cas sur la composition « Ghostlike ». Sur ce nouvelle opus, les références au Prog sont discrètes, voir absentes, comme nous pouvons l'entendre sur « Not Married Anymore » qui est proche de l'électro avec ses sonorités modernes.

L'influence Jazz se retrouve sur des passages ou l'on peut entendre du saxo et même de la trompette comme sur les titres « It's The World » ou « Bordeline ». Les claviers font très années '80, comme le morceau intitulé « I Go Deeper » nous le montre. On ressent même ce côté lugubre avec l'utilisation du saxo en introduction comme sur « It's The World », Justement sur ce morceau, on sent la présence de Peter Hammill, leader du groupe Van Der Graff Generator, combo culte de Rock Progressif. On le trouve sur d'autres morceaux comme « Killing To Survive ». Sur cet opus, Tim Bowness a fait participer du beau monde. On peut citer les noms de Dylan Howe ou encore David Longdale. Sa voix est reconnaissable directement grâce à ce timbre tout en subtilité ou la mélancolie ressort doucement comme pour le morceau « I Go Deeper ». La voix si douce de Bowness convient peut-être plus à des compositions dans un régistre plus doux et mélancoliques.

Si nous avions accroché à l'album précèdent qui proposait des ambiances douces et mélancoliques. Pour ce nouvel album, nous avons du mal à rentrer dans les atmosphères, sauf à de rares exceptions comme avec le morceau \'\' What's Lies where''. Les morceaux ne sont pas mauvais mais ils sont plus difficiles d'accès que sur l'album précédent comme nous l'avons dit plus haut où l'ambiance était plus douce proche des albums des Années 70 de Genesis.
Et puis la voix si douce de Bowness convient peut-être plus à des compositions dans une veine de l'album précédent que de ces titres plus sombres provenant de cet opus.

Un album mitigé moins bon que son prédécesseur!
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