Dès l’intro, on est happé : riffs tranchants, blasts acérés, nappes de synthés qui vous donnent l’impression de flotter dans un vide interstellaire. Le concept est clair : matière noire, apocalypse intérieure, rituels occultes… et ça se ressent dans chaque note.
Ce qui m’a marqué, c’est l’ambiance. Chaque morceau raconte quelque chose, et tout l’album semble conçu comme un film : on traverse l’obscurité d’un univers en décomposition, avec ses éclairs de lumière et ses silences inquiétants.
Les guests apportent un vrai relief : Sakis Tolis sur "Sowing Discord" ajoute une aura presque cérémonielle, tandis que Maxime Taccardi sur le final "Din of thy Celestial Birds" élève l’album à un niveau épique et dramatique.
Chaque détail compte : les orchestrations, les claviers, les chœurs lointains… tout participe à ce sentiment de rituel occulte sonore. On n’écoute pas cet album par hasard : on le vit.
Dark Matter Manifesto est un album ambitieux, sombre et habité.
Il ne cherche pas à séduire tout le monde, mais pour ceux qui aiment se perdre dans des paysages sonores occultes et exigeants, c’est une expérience intense et mémorable.