Nous l'avouons ! A la rédaction de United Rock Nations, nous ne connaissions pas Stahlmann qui a pourtant déjà publié trois albums (2010, 2012 et 2013).Ce combo allemand s'inspire de la mouvance du métal industriel dans la lignée de Die Krupps, Oomph!, Megaherz et bien sur Rammstein. Alors, il est vrai que la comparaison avec ce dernier est flagrante et c'est certainement cela qui a attiré notre oreille.

Qu'importe ! Il n'y a pas de mal à sonner comme Rammstein, à l'instar de centaines de groupes qui sonnent comme Metallica ou Megadeth dans le thrash ou comme Killswitch Engage ou Asking Alexandria dans le Metalcore. Alors oui ! Nous l'avouons ! On aime la musique de Stahlmann car c'est bien fait, bien joué, puissant, métallique, industriel et ça sent bon l'industrie sidérurgique Allemande.

Quatre musiciens (basse, batterie, guitare et chant/clavier) suffisent pour nous transporter dans l'univers mécanique métal industriel de Stahlmann: les boucles électroniques sont efficaces, entrainantes et les guitares puissantes.

Stahlmann manie avec perfection les rythmiques emballées tels "Feindflug", "Friss Mich" ou "Nimm Meine Handun". Le chant en allemand évoque incontestablement celui de Till Lindermann.

Nous adorons le single "Plasma" (regardez le clip video youtu.be/GlOnTkQbcgc ) et "Deutschland Tanzt", avec leur rythmique industrielle ponctuée de grosses guitares, mais aussi des titres plus lents comme "Die Klinge", très aérien et mystique ou "Spiegeldbild" très épique dans l'esprit de "Mutter" de Rammstein.

"Sadist" plus proche de Rob Zombie ou de Marilyn Manson que de Rammstein nous séduit par sa rythmique entrainante. Il y a bien un titre différent de tout le reste de l'album ("Wenn Engel Tanzen") mais qui n'emporte pas notre bénédiction.

En conclusion, Stahlmann nous livre avec "CO2" une parfaite synthèse du métal industriel allemand. A écouter sans modération.