Quoi de plus cohérent que de passer la soirée d’Halloween avec un groupe qui chante sur les zombies ? C’est sous une bonne pluie, question d’être dans l’ambiance, que nous nous retrouvons devant le Zèbre de Belleville, le plus petit cabaret d’Europe (c’est pas moi qui le dit). Impatients de rentrer, une horde de zombies et autres créatures steampunk ayant revêtu leur plus beaux effets pour cette première release-party de Magoyond.
Une fois au chaud… et bien, on se tient chaud ! L’ambiance est cosy, rouge cabaret avec de petites curiosités et surtout on reconnaît le Goliath Paradise !
Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, place à Metalliquoi qui à la tache de chauffer la salle.
Comme ils aiment les choses bien faites, ils ont eu le bon goût de concocter une setlist axée sur le thème de Halloween et de l’horreur avec du Alice Cooper, Megadeth, Rob Zombie (of course), Iron Maiden, j’en passe et des classiques. Ça met l’ambiance, ça chantonne gaiement dans le public et les acclamations pleuvent à l’évocation des grands du metal. Et pour bien faire les choses, le groupe s’est grimé aux couleurs (enfin noir et blanc… :-) ) de chanteurs metal : le jeu était de savoir qui est qui.
La reprise thrash de ‘Ghostbuster’ et le ‘Keelhauled’ d’Alestorm finissent de booster et amuser l’audience tout sourire. Un final sur le ‘HardRock Hallelujah’ de Lordi laisse le public heureux mais toujours impatient de voir la tête d’affiche de la soirée.
L’ambiance est bonne enfant, et comme le dira Le Mago : « on est entre potes » Résultat : le changement de plateau se fait tranquillou et le concert commence...en mode Soundcheck. Pas d’extinction des feux avant l’entrée sur scène, les mecs vont et viennent, s’installant, faisant mine de se régler et v’la-t-il pas qu’ils nous balancent à la suite ‘Kraken Palace’, ‘Le Magasin des Suicides’ et ‘Hector Zam’, avec Aspic masqué (il paraît qu’il avait chopé un virus pire que la Covid… se transformera-t-il en zombie avant la fin de la soirée?) aux claviers et Lena faisant office de bassiste.
Autant dire que même s’il y a un petit flottement dans le public à savoir « le concert a-t-il vraiment commencé ? » ça part au quart de tour quand les premières notes des chansons résonnent. Et pour être sûrs que le son est bon, Arthur le saxophoniste viendra essayer son instrument sur ‘le Magasin des Suicides’
Puis les choses prennent leurs places et Aspic enfile la basse. On rentre vraiment dans le vif du sujet. Magoyond a grandi, leurs compos aussi et prennent toute leur ampleur sur scène. Ce mélange de zombies, d’ambiance cabaret paillettes, de metal est aussi accrocheur que la musique est puissante. Le tout s’inscrit dans un style hors des frontières et ils nous baladent à leur guise dans l’univers qu’ils ont construit.
« Necropolis » venant de sortir, nous sommes impatients d’entendre ce que cela donne sur scène, et c’est un pari gagné. Même si comme sur l’album, on aurait aimé les voir avec choeurs et orchestre - mais cela ne rentrait pas dans le cabaret – les bandes sons étoffent le son, mais surtout le groupe nous rappelle que Magoyond c’est aussi et surtout un groupe de metal qui envoie du bois.
Vito à la guitare, avec une personnalité moins expansive que ses compères, envoie des riffs assassins et quelques solos bien sentis. Quand il n’est pas coincé derrière le clavier, Aspic s’agite avec sa basse assurant un bon duo avec Nobru à la batterie et imposant une rythmique martiale. Quand au Mago, le monsieur Loyal de la soirée, il assure la communication avec le public s’amusant de toutes situations et nous enchantant de sa voix parfois grave et suave, parfois un peu plus perchée donnant de la nuance et de l’humour aux morceaux.
Pour la première fois, nous aurons droit à un ‘Vegas Zombie’ endiablé avec Angèle « Miss Vegas », Arthur le saxo et Hubert de Metalliquoi pour une version qui swingue à souhait.
Chaque morceau est une scénette qui nous offre une immersion dans leur monde parfois horrifique, parfois inquiétant, parfois dansant et entraînant. Le combo semble autant s’éclater que le public qui lui rend bien. Beaucoup ont bien révisé avant de venir et beaucoup chantent les morceaux, ce qui est pratique quand un des micro du Mago semble brievement ne plus fonctionner.
Le temps passe à une vitesse folle et le groupe s’apprête à conclure ce round 1 de leur release-party par les deux reprises que l’on retrouve sur Necropolis et Kryptshow : ‘Soyez Prêtes’ et ‘Le Pudding’ à l’Arsenic qui sont de vraies réussites sur album et qui sont généreusement reprises par le public. Ils quitteront la scène sous les ovations de la horde qui en redemande.
Le groupe viendra prendre des photos et parler avec les fans tout naturellement « entre potes » comme le concert. Si leur style de musique est difficilement classable, leur prestation l’est aussi tant ils arrivent à instaurer une ambiance à la fois décontractée comme si on allait écouter de la musique dans le garage du voisin en buvant des bières, tout en assurant un show de qualité pour le plus grand plaisir de nos oreilles et nos yeux. Ma petite déception perso : ne pas avoir entendu ‘Catacombes’ en live, mais l’ensemble du set me console grandement.
Ils remettent ça le lendemain pour un 2e round. Le Goliath Paradise ferme ses portes pour la soirée laissant la horde heureuse et presque rassasiée.
SetList :
Kraken Palace
Le Magasin des Suicides
Hector Zam
Necropolis
Le Chapiteau des Supplices
Goliath Paradise
L’Ordre de l’Ombre
L’armée Damnée
Vegas Zombie
Le Manoir de Zack Trash
Le Charnier des Epouvantails
Le Croque Mitaine
Le Village
Soyez Prêtes
Le Pudding à l’Arsenic
Une fois au chaud… et bien, on se tient chaud ! L’ambiance est cosy, rouge cabaret avec de petites curiosités et surtout on reconnaît le Goliath Paradise !
Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, place à Metalliquoi qui à la tache de chauffer la salle.
Comme ils aiment les choses bien faites, ils ont eu le bon goût de concocter une setlist axée sur le thème de Halloween et de l’horreur avec du Alice Cooper, Megadeth, Rob Zombie (of course), Iron Maiden, j’en passe et des classiques. Ça met l’ambiance, ça chantonne gaiement dans le public et les acclamations pleuvent à l’évocation des grands du metal. Et pour bien faire les choses, le groupe s’est grimé aux couleurs (enfin noir et blanc… :-) ) de chanteurs metal : le jeu était de savoir qui est qui.
La reprise thrash de ‘Ghostbuster’ et le ‘Keelhauled’ d’Alestorm finissent de booster et amuser l’audience tout sourire. Un final sur le ‘HardRock Hallelujah’ de Lordi laisse le public heureux mais toujours impatient de voir la tête d’affiche de la soirée.
L’ambiance est bonne enfant, et comme le dira Le Mago : « on est entre potes » Résultat : le changement de plateau se fait tranquillou et le concert commence...en mode Soundcheck. Pas d’extinction des feux avant l’entrée sur scène, les mecs vont et viennent, s’installant, faisant mine de se régler et v’la-t-il pas qu’ils nous balancent à la suite ‘Kraken Palace’, ‘Le Magasin des Suicides’ et ‘Hector Zam’, avec Aspic masqué (il paraît qu’il avait chopé un virus pire que la Covid… se transformera-t-il en zombie avant la fin de la soirée?) aux claviers et Lena faisant office de bassiste.
Autant dire que même s’il y a un petit flottement dans le public à savoir « le concert a-t-il vraiment commencé ? » ça part au quart de tour quand les premières notes des chansons résonnent. Et pour être sûrs que le son est bon, Arthur le saxophoniste viendra essayer son instrument sur ‘le Magasin des Suicides’
Puis les choses prennent leurs places et Aspic enfile la basse. On rentre vraiment dans le vif du sujet. Magoyond a grandi, leurs compos aussi et prennent toute leur ampleur sur scène. Ce mélange de zombies, d’ambiance cabaret paillettes, de metal est aussi accrocheur que la musique est puissante. Le tout s’inscrit dans un style hors des frontières et ils nous baladent à leur guise dans l’univers qu’ils ont construit.
« Necropolis » venant de sortir, nous sommes impatients d’entendre ce que cela donne sur scène, et c’est un pari gagné. Même si comme sur l’album, on aurait aimé les voir avec choeurs et orchestre - mais cela ne rentrait pas dans le cabaret – les bandes sons étoffent le son, mais surtout le groupe nous rappelle que Magoyond c’est aussi et surtout un groupe de metal qui envoie du bois.
Vito à la guitare, avec une personnalité moins expansive que ses compères, envoie des riffs assassins et quelques solos bien sentis. Quand il n’est pas coincé derrière le clavier, Aspic s’agite avec sa basse assurant un bon duo avec Nobru à la batterie et imposant une rythmique martiale. Quand au Mago, le monsieur Loyal de la soirée, il assure la communication avec le public s’amusant de toutes situations et nous enchantant de sa voix parfois grave et suave, parfois un peu plus perchée donnant de la nuance et de l’humour aux morceaux.
Pour la première fois, nous aurons droit à un ‘Vegas Zombie’ endiablé avec Angèle « Miss Vegas », Arthur le saxo et Hubert de Metalliquoi pour une version qui swingue à souhait.
Chaque morceau est une scénette qui nous offre une immersion dans leur monde parfois horrifique, parfois inquiétant, parfois dansant et entraînant. Le combo semble autant s’éclater que le public qui lui rend bien. Beaucoup ont bien révisé avant de venir et beaucoup chantent les morceaux, ce qui est pratique quand un des micro du Mago semble brievement ne plus fonctionner.
Le temps passe à une vitesse folle et le groupe s’apprête à conclure ce round 1 de leur release-party par les deux reprises que l’on retrouve sur Necropolis et Kryptshow : ‘Soyez Prêtes’ et ‘Le Pudding’ à l’Arsenic qui sont de vraies réussites sur album et qui sont généreusement reprises par le public. Ils quitteront la scène sous les ovations de la horde qui en redemande.
Le groupe viendra prendre des photos et parler avec les fans tout naturellement « entre potes » comme le concert. Si leur style de musique est difficilement classable, leur prestation l’est aussi tant ils arrivent à instaurer une ambiance à la fois décontractée comme si on allait écouter de la musique dans le garage du voisin en buvant des bières, tout en assurant un show de qualité pour le plus grand plaisir de nos oreilles et nos yeux. Ma petite déception perso : ne pas avoir entendu ‘Catacombes’ en live, mais l’ensemble du set me console grandement.
Ils remettent ça le lendemain pour un 2e round. Le Goliath Paradise ferme ses portes pour la soirée laissant la horde heureuse et presque rassasiée.
SetList :
Kraken Palace
Le Magasin des Suicides
Hector Zam
Necropolis
Le Chapiteau des Supplices
Goliath Paradise
L’Ordre de l’Ombre
L’armée Damnée
Vegas Zombie
Le Manoir de Zack Trash
Le Charnier des Epouvantails
Le Croque Mitaine
Le Village
Soyez Prêtes
Le Pudding à l’Arsenic