HEART ATTACK
Mainstage 2 17/06/2022 10:30>11h00
Ca y est !! Nous y sommes ! Enfin de retour au Hellfest après 2 années de disette. Et pour inaugurer cette réouverture, Heart Attack à l’oeuvre pour réveiller et raviver les ardeurs metallistiques des milliers de metalheads venus en nombre dès 10h30 pour profiter au maximum de cette première journée.
Heart Attack arrivent sur scène avec le masque du personnage de la pochette de leur nouvel album « Negative Sun ». Et rien que ça, vu la chaleur qu’il fait déjà, c’est une performance. Mais ils l’enverront très rapidement. Les cannois aussi heureux que le public d’être là, vont balancer du gros riff du début jusqu’à la fin de leur trop courte 30 min allouées. Pour les avoir vu en petite salle, c’est indéniable, ils ont grandi, ils ont muri, et leur musique est clairement adaptée aux grandes scènes et les matinaux ne s’y tromperont pas, réagissant au quart de tour aux injections de Kevin (chant/guitares) et déclenchant les premiers Wall of Death et Circle Pit de la journée. C’est donc par cette mandale matinale que le festival débute, et visiblement, le public aime ça !
Hell Haine
FROG LEAP
Mainstage 1 17/06/2022 11:05>11h35
On reprend le rythme et on enchaine ! C’est au tour de Frog Leap de venir réveiller la Mainstage. Frog Leap est le projet du youtubeur multi intrumentiste, Leo Moracchioli, qui fait des reprises metal déjantées de chansons populaires. Le monsieur jouait aussi la veille au metal corner en cloture de la 1ere soirée au camping. Le monsieur est généreux et ne ménage pas ses efforts. Nous assistons à un show à l’américaine (même s’ils ne le sont pas), c’est à dire, bien huilé, tout est calé, calibré, la synchro avec les clips diffusés en arrière plan est parfaite. Ca s’agite, ça joue bien, un petit lapin est là aussi pour amuser l’assistance et va jusqu’à se méler au public. Malgré une bonne interaction avec le public, on sent qu’il y a peu de place à l’improvisation. C’est bien fait, et pourtant, il manque d’un petit quelque chose : de la spontanéité peut être ? Ou le coté « covers » qui est sympa pour finir la soirée au Metal Corner mais qui a dû mal à faire se soulever la foule. Les reprises pourtant connues, sont chantonnées par les plus motivés, mais cela reste timide. Bref, difficile de reprocher quoique ce soit à ce concert et pourtant on reste sur notre faim…
Hell Haine
SetList : Party Rock Anthem / Ghostbusters / Dance Monkey / Eye of the Tiger / Zombie
LAURA COX
Mainstage 2 17/06/2022 11:40>12h10
La présence de la guitariste de rock blues française Laura Cox constitue une surprise. En effet, le Hellfest est plutôt un festival métal, dont les styles de musique sont assez éloignés des siens. Mais c'était sans compter la perspicacité de Laura qui a su choisir une setlist absolument catchy, plus rock / hard rock que son répertoire habituel.
Le set démarre avec 'Hard Blues Shot', un titre dans la pure veine AC/DC, absolument catchy et efficace. Dès les premiers instants Laura est heureuse d'être sur la scène du Hellfest et malgré l'heure matinale, nombreux est le public qui se dresse devant la mainstage. Le Zeppelien 'Bad Luck Blues' nous laisse entrendre que l'on va passer un excellent moment en sa compagnie. Nous aurons droit au classique 'Fire Fire' mais également d'un titre inédit, le très groovy 'Swing It Out' extrait de son nouvel album à paraitre.
Laura nous aura délecté d'une superbe prestation énergique, catchy et groovy....parfait pour le Hellfest. A redécouvrir à la Cigale le 18 mars 2023.
SetList : Hard Blues Shot / Bad Luck Blues / One Big Mess / Fire Fire / Swing It Out / Last Breakdown / Going Down
Carmziofa
FEROCIOUS DOG
Mainstage 1 17/06/2022 12h05>12h45
Difficle de faire mieux après la belle prestation de Laura Cox. les celtic-folk-punk-rockeux devront relever le défi. Et c'est avec peine qu'ils y arrveront. En effet, le show est un peu poussif et l'alternance de titres avec accordéon, violon et acoustique n'accroche pas le public du Hellfest qui déserte progressive le devant de la mainstage 1. et ce malgré une tentative de faire assoir le public. Bref ! Une prestation à oublier.
Carmziofa
GREENLEAF
Valley 17/06/2022 11:40>12:10
Il est 11h40 pétante quand Greenleaf arrive sur la scène de la Valley. Bien qu’il soit encore tôt, il fait déjà 26° sous la grande tente. Avec seulement trente minutes accordées pour leur set, les Suédois attaquent rapidement. Le quatuor originaire de Borlänge va à l’essentiel. Le vocaliste Arvid Hällagård échange un peu (mais pas trop) avec le public … en même temps une demi-heure cela file vite alors il n’y a pas le temps pour les blablas.
A plusieurs reprises, le chanteur nous interroge. « Are you hot ? ». Pardi oui, on est chauds. Le groupe est un peu statique hormis leur frontman qui fait des allers-retours entre son micro et le kit batterie. Cela étant dit, chaque titre passe bien et reçoit les acclamations. On se laisse embarquer par les riffs fuzzy de Tommi Holappa et la basse bien grasse de Hans Fröhlich. Cela dodeline du chef dans les premiers rangs mais aussi plus loin.
Après seulement six titres, le combo tire sa révérence. Voilà une bonne manière de démarrer la (première) journée.
FredH
NECROWRETCH
Altar 17/06/2022 11:40>12:10
Les Français de Necrowretch ont envahi l’Altar pour 30 minutes de death metal old school. Formé en 2008 à Valence, par Vlad (chant, guitare), Wence (guitare), Pierrick (Basse), Ilmar Marti Uibo (batterie), le groupe perpétue le genre, en conservant l’authenticité des débuts.
On y retrouve aisément les influences du groupe, Mayhem, Abbath… L’esprit pionnier transparait également dans leur style vestimentaire, jean moulant, débardeur court, coupe de cheveux … Bref tout est fait pour nous plonger dans les années 80-90.
Nous sommes transportés pendant 30 minutes de show avec un death énergique, saillant et violent. Une ambiance malsaine, mise en exergue par le chant de Vlad, règne sous le chapiteau de l’Altar. Les riffs endiablés nous tiennent en haleine sans jamais nous ennuyer.
Très bonne représentation de la scène française !
Schnabel
Photo : schnabel
ASG
Valley 17/06/2022 12:50>13h30
Direction la Valley pour le set des américains d’ASG. Ils étaient déjà passés par là en 2015, et avaient marqué les esprits avec un set drôlement efficace. Autant le dire immédiatement : ils vont faire la même. Non, le set ne va pas être le même, il s’en est passé des choses en 7 ans, mais niveau efficacité, on est bon ! Ils font un bon stoner qui nous transporte immédiatement dans le désert aride américain : ça tombe bien, vu la chaleur qu’il commence à faire, on est pile poil dans l’ambiance.
On est encore tôt dans la journée et le temps alloué reste court, donc pas le temps de bavasser, le groupe enchaîne les morceaux même s’ils sont en contact avec le public venant le chercher. Et il y a du répondant : les fans sont là, ceux qui les découvrent semblent conquis aussi (en tout cas, ça sera le cas des personnes à coté de moi!). C’est bien pêchu, avec des solis de guitares bien sentis, le chant placé.
Ce que propose ASG est simple, chaud, envoûtant. Ca ne révolutionne pas le genre, mais ils le font bien et les voir sur scène est l’assurance d’un bon moment, un très bon moment.
Hell Haine
BURNINGS HEADS
Mainstage1 17/06/2022 13:35>14:15
Organisation militaire oblige, les Burning Heads investissent la Mainstage1 à l’heure dite (11h35). Les fans (mais aussi pas mal de curieux) ont répondu présents. L’ambiance est vraiment sympa. Le quintette orléanais délivre son punk rock avec beaucoup d’enthousiasme (mention spéciale au bassiste JB). En quarante minutes de gig, le combo va défourailler pas moins de seize titres. La setlist ratisse large avec différentes périodes représentées.
Fra (également frontman de Ravi et The Eternal Youth) s’est plutôt bien approprié les chansons de l’ancien vocaliste Pierre. Souriant, il interagit avec son auditoire. « Salut Bonsoir… le gars qu’est habitué à jouer le soir ». Il est content d’être là. « Après ce long moment sans concert ça fait vraiment plaisir ». Il fait tellement chaud (quasi 32°) qu’un gars de l’orga arrose les premiers rangs (et pas que) avec une lance. Derrière son kit batterie, Thomas fait carrément tomber le t-shirt au bout du quatrième morceau.
Les orléanais enchainent leurs compos musclées ('All Set to Glow', 'Pharmageddon', 'Endless Loop (In My Head)'). Nos cinq gars se donnent à fond et l’assistance ne s’y trompe pas en reprenant en chœur bons nombres de refrains ('Wrong Direction', 'C.O.L.L.A.P.S.E.'). Intégré à toutes ces déflagrations soniques, un seul moment de répit. Fra nous propose « un petit titre chaloupé qui va bien avec la température » ('Fear'). En avant pour un rythme un rien reggae et un chant bardé d’effets dans le chant. Plutôt sympa. Merci (Messieurs) pour ce moment.
FredH
MEPHORASH
Temple 17/06/2022 13:35>14:15
Excellente surprise de l’après-midi ! Groupe suédois de black metal « orthodoxe » assez atypique. Il est actuellement composé de Mishbar Bovmeph (aka Erik Andersson, guitare), Mashkelah M’Ralaa (aka Oskar Myrberg, chant), Love Stark (aka Tephra Brabeion, batterie), Linus Lindstedt (aka Ayram Etaumiel, basse).
Le moins que l’on puisse dire est qu’il s’agit d’un groupe à ambiance forte. Le jeu de scène, les artistes encapuchonnés, la gestuelle du chanteur… tout est fait pour nous faire rentrer dans le cérémonial sans prendre de côté kitch. Le groupe associe les passages lents, lourds, pesant, malfaisant, aux embardés tonitruantes et furieuses, mêlées d’interlude vicieuses et corrompues.
Malgré des morceaux de plus de 10 minutes, la foule est restée en extase. D’ailleurs le chapiteau de la Temple était plein à craquer malgré une heure pas forcément avantageuse pour Mephorash. La catharsis est atteinte avec le dernier morceau du show, excellent au passage, « Sanguinem ».
Pour celles/ceux qui ne connaissent pas, allez écouter de ce pas !
Schnabel
Photo : Peetoff
CADAVER
Altar 17/06/2022 14:20>15:00
C'est avec impatience que je me positionne sur la scène traditionnellement destiné au Death Metal pour me délecter du death oldschool du groupe norvégien Cadaver ! Ressuscité en 2010 par son fondateur originel, Anders Odden alias Neddo (Satyricon) , avec le concours de Dirk Verbeuren (Megadeth), le groupe sort un Ep prometteur en plein confinement, en 2020, intitulé "D.G.A.F." suivi, la même année du premier album de la nouvelle formation "Edder & Bile".
Neddo, encapuchonné face à un pit plutôt bien rempli à cette heure de la journée donne la pareille à son bassiste, génialement vêtu comme le médecin de La Peste de Camus.
Pas de fioriture sur scène hormis l'accoutrement de rigueur. La setlist est variée et met en avant le dernier album et aussi, le tout premier "Hallucinating Anxiety" datant de 1990 et devenu culte. Malgré tout çà, je trouve que la mayonnaise ne prend pas et que le set est poussif. Le death metal des norvégiens est un peu mou et manque d'engouement bien que Neddo ne faillit pas et tache de communiquer au mieux avec le public.
A voir certainement dans une salle plus adaptée pour profiter pleinement de l'univers des pionniers du death norvégien.
Anibal Berith
THE INSPECTOR CLUZO
Mainstage 1 17/06/2022 15:05>15:50
Première participation au Hellfest pour le duo gascon et essai réussi ! The Inspector Cluzo, c’est l’histoire de deux passionnés de musique, mais qui sont avant tout éleveurs d’oie, des gentlemen farmers. Tout comme leurs principes de vie qui prônent la valorisation du DYI, du respect des anciens qui ont tant à nous apprendre, l’élevage et l’agriculture en autarcie, il offre au public un rock burné, sans fioritures, brut à leur image. Malgré la chaleur, le public répond présent et se laisse emporter par la fougue des deux complices.
Leurs morceaux ne sont pas forcément taillés pour des set courts, mais ils n’en ont cure et si la setlist est limitée en nombre de morceaux, elle sera hautement qualitative alternant des passages rythmés à des moments un peu plus calme, permettant de ne pas cramer toutes ses forces sous le soleil de plomb. Sous le regard de Miguel (président !!! )en back drop, les deux comparses endimanchés (rien que ça c’est un exploit) ont su animer le pit bien tassé devant la scène.
Si The Inspector Cluzo n’est pas à proprement parlé un groupe de musique extrême, ils se sont extrêmement bien défendus sur scène et n’ont pas démérité leur réputation de bêtes de scène !
Hell Haine
SETH
Temple 17/06/2022 15:05>15:50
Seth, au risque de choquer les puristes, je ne les ai découverts que récemment avec le fabuleux dernier album, ''La Morsure Du Christ'' (2021). Étant un grand amateur de black metal et notamment du son culte des années 90, j'ai bien évidemment tout de suite adhéré. L'album est d'une efficacité redoutable et j'étais curieux de voir si j'allais autant apprécier les bordelais en live.
On est sous la Temple, je me trouve à la barrière en compagnie de Romain Lombardi de la Team URN. Après une intro bien trippante, Saint Vincent débarque avec un chandelier. A noter que tous les membres du groupe arborent un maquillage typé black malgré la canicule. Il est tout de même regrettable que des groupes de black jouent l'après-midi à mon sens. Le chanteur porte des chaînes aux poignets et nous présente lors du show un crâne de bouc. L'aspect théâtral est donc bien présent pour célébrer cette messe du metal noir. Une performeuse est forcée de boire une coupe de sang puis brandit une statuette de la vierge Marie après s'être dévêtue (ce qui n'aura pas échappé aux Metalhead présents au vu du nombre de smartphones sortis à ce moment là). Les riffs enivrants de Heimoth et Drakhian fonctionnent encore mieux en live. Accompagnés comme il se doit par une très bonne rythmique (Alsvid-Batterie et Esx Vnr-Basse) et saupoudré du divin clavier de Pierre Le Pape (qui portait une veste en cuir malgré la chaleur étouffante s'il vous plaît). J'ai passé un bon moment et je pense ne pas être le seul.
Julien Hamann
GATECREEPER
Altar 17/06/2022 15:55>16:40
En terme de death metal, une de mes plus belles découvertes récentes fut incontestablement Gatecreeper ! Leur dernier EP, ''An Unexpected Reality'' paru en 2021 m'a littéralement scotché. Dans l'approche, déjà, on sent de l'ingéniosité (8 titres dont les 7 premiers hardcore qui tournent à une minute en moyenne et un dernier morceau de plus de 10 minutes flirtant allégrement avec le doom) Je me languissais donc de découvrir les dignes héritiers d'Entombed !
On est cette fois à l'Altar - J'étais calé devant sur la droite - J'ai eu la chance de capter plusieurs fois le regard du chanteur Chase H. Mason. Le gars possède un charisme naturel et il se permet le luxe d'être un poil nonchalant, tout en possédant un growl dévastateur. Ajoutez à cela, une belle moustache et vous obtenez un excellent front man. Sans compter que le mec a du goût, car il portait un tee-shirt Celtic Frost. Je vais être clair, j'ai pris une énorme claque ! Des riffs plombés en veux-tu en voilà. Circle Pit de dingue dès le deuxième morceau. Honnêtement, mon groupe de death préféré est et restera Bloodbath mais les Américains viennent les titiller. Ils ont clairement brisé des nuques lors de leur passage au Hellfest. Jouissif !
Julien Hamann
Setlist : Swelering Madness / Puncture Wounds / Ruthless / Desperation / Craving Flesh / Starved / Sterilized / From The Ashes / Rusted Gold / Patriarchal Grip / Barbaric Pleasures / Sick of Being Sober / Flamethrower
SHINEDOWN
Mainstage2 17/06/2022 15:55>16:40
Lorsque Shinedown monte sur la scène de la mainstage2, il est quasi 16h. Regard sur le téléphone, il fait …36°. Put***, il fait chaud (et on n’est pas au bout). Malgré la bouillante température, le quatuor est au rendez-vous. Le chanteur Brent Smith arpente la scène dans tous les sens. L’hirsute bassiste Eric Bass (nom prédestiné) ne tient pas en place. La connivence entre les musiciens est réelle et visible (poing contre poing, regards complices, sourires, …).
La setlist intègre des morceaux issus des quatre derniers skeuds en date déjà publiés. Enjoué, le frontman échange avec le public. « Etes-vous prêts ? », « Mettez vos mains en l’air », etc. A chaque fois, la foule réagit de la meilleure des façons. Le vocaliste s’amuse également avec l’équipe technique « on stage » (poignée de mains, visage en gros plan face aux caméramans). C’est la bonne humeur. Avec ce cagnard, les zicos s’hydratent dès qu’ils le peuvent et s’arrosent de leurs petites bouteilles d’eau. Bienveillant, le vocaliste en jette d’ailleurs plusieurs dans le public. Merci Monsieur.
Le combo a prévu quelques surprises. On a le droit à un titre composé pour le film « The Expendables » ('Diamond Eyes (Boom-Lay Boom-Lay Boom)'). A moins de quinze jour de la sortie du futur nouvel effort « Planet zero », deux exclus nous sont balancées (le titre éponyme, 'The Saints of Violence and Innuendo'). Bref, bien joué les gars.
FredH
FRANK CARTER & THE RATTLESNAKES
Mainstage 1 17/06/2022 16:45>17:30
C'est sous une chaleur torride que Frank Carter démarre son show. Habitué aux grosses scènes, nous connaissons tous son talent à embarquer les foules et une fois de plus, sa prestation a été tonitruante. Dès les premières notes de 'My Town' le public démarre un "Wall of Death" et à partir de 'Tyrant Lizard King', Frank est régulièrement dans la foule. Il en arrive même à demander au public un circle pit autour de lui sur 'Juggernaut' quand il invite les filles -uniquement - à un mosh pit d'enfer sur 'Wild Flowers'. Sur 'Devil Inside Me', Dean Richardson, son guitariste se fait transporter par la foule. Et bien sur, nous avons droit à une chanson d'amour écrite pour son ex, 'I Hate You'.
Bref ! Une fois de plus Frank Carter a démontré tout son talent scénique. Un showman incontestable avec des titres énergiques, carchy et puissant ! Probablement, un des meillerus moment de ce Hellfest.
Carmziofa
Setlist : My Town / Sticky / Tyrant Lizard King / Juggernaut / Go Get a Tattoo / Wild Flowers / Devil Inside Me / Lullaby / I Hate You / Crowbar
MORDRED
Warzone 17/06/2022 16:45>17:30
Mordred est un combo qui n’a jamais vraiment eu la reconnaissance qu’il mérite. Pouvoir voir et écouter le thrash metal fusion du gang formé à San Francisco dans la Warzone est plutôt une belle revanche pour eux.
Durant trois quart d’heure, le sextet va mélanger passages thrash sauvages ('I am Charlie' qui parle des tragiques évènements de janvier 2015), éléments funk et rap (merci la basse slapée d'Arthur Liboon), et… scratches. Les triturations de vinyle dudit Aaron « DJ Pause » Vaughn sont tantôt discrètes ou parfois bien plus mises en avant ('Malignancy'). Hormis quelques énergumènes qui sautillent et pogotent dans les premiers rangs, le public est plutôt attentif et calme. Cela dit, on passe un bon moment plutôt fun avec nos californiens.
Souriant, le chanteur Scott Holderby déclame son amour pour notre pays. « Nous sommes Mordred… je t’aime France » (dans la langue de Molière s’il vous plait). Il alterne parties chantées, parlées, et même quelques phrasés à la limite du rap. D’humeur légère, il fait des petits pas de danse (ou chassés) pendant que ses potes instrumentistes officient. A maintes reprises il s’essuie le front avec une petite serviette qu’il tient en main. Pensez, Il fait 37° en plein soleil. On cuit littéralement. A la différence des Mainstages, en « zone de guerre », point de lance d’arrosage pour se rafraichir. A mi-set, Scotty va laisser le micro (pour un titre) au maitre ès platine pour un morceau de gros rap metal.
C’était sympa les garçons. Merci.
FredH
POESIE ZERO
Hellstage 17/06/2022 17:00 >17h45
Le Hellfest ne se limite pas aux scènes une fois passé la cathédrale, mais on peut aussi s’ambiancer avec des groupes de merde qui font des concerts de merde devant des pauvres taches… les vrais sachent et ceux qui connaissent Poésie Zéro auront compris mon intro. On retrouve donc le groupe sur la Hellstage, la petite scène au Metal City Square. Et à peine sont-ils montés sur scène qu’on sait que ça va – encore - être n’importe quoi ! Rien que leur back drop bricolé n’a même pas tenu tout le set.
PZ, on aime ou on déteste. Si on ne rentre pas dans le délire, ça peut être rapidement pénible. Pour les autres, c’est l’assurance de passer un bon moment de gros n’importe quoi ! Et commençant par « C’est nous les punks », ils donnent le ton. Le nom du groupe ne ment pas : Poésie = zéro, musique plus que basique, paroles clichées mais messages passés. Les thèmes sont des thèmes résolument de gauche, d’ouverture, de non violence, même si les deux morceaux consacrés aux pogos et les provocations du chanteur à ce propos n’engagent pas à se faire des bisous, mais bien à y aller gaiement dans le pogo et autres circle pit (ah ouais non ça c’est de la merde). Bref, les personnes qui sont venues et vaincues ont assurément passé un sacré bon moment
Hell Haine
NECROPHOBIC
Altar 17/06/2022 17:35>18:35
Les pionniers de black thrash suédois foulent la scène Altar du Hellfest pour défendre leur neuvième opus "Dawn of the Damned" paru en 2020. Corpse paint, cuir moulant et poignets à pointes, le quatuor stable depuis plus de vingt ans défouraille littéralement le pit ! La setlist est énergique, le jeu de scène imparable avec un frontman (Anders Strokirk) très expressif et engagé dans sa prestation ! Une heure de pur black thrash sans temps mort ! Il faut dire que la discographie des suédois est dense et dynamique, difficile de s'ennuyer !
Au delà de la qualité sonore et musicale, un point d'honneur est à noter sur les tenues et la prestation qui s'offrent au public. Necrophobic distille ce côté décalé presque kitch des 90's tout en traversant les âges depuis sa formation en 1989 en restant authentique et honnête. A voir et à revoir sans modération !
Anibal Berith
OPETH
Mainstage 2 17/06/2022 17:35>18:35
Opeth est un de mes groupes préférés. J'ai une nette préférence pour la période 95-08 car je considère que Michael Akerfeldt est le meilleur growleur du circuit, mais je dois reconnaître que les albums plus récents sont très plaisants également. Je me demandais ce que les setlist récentes pouvaient proposer et j'ai eu un début de réponse sur YouTube en visionnant le live ''Garden Of The Titans''. Je me souviens avoir été bluffé par la puissance dégagée alors je peux vous dire qu'Opeth faisait partie des groupes que j'attendais le plus !
Pour ce concert en Mainstage 2, j'ai la chance d'être en compagnie du guitariste de Samael (Thomas 'Drop' Betrisey) et de sa douce compagne Emma. A l'arrivée de Mikael Akerfeldt sur scène (tout de noir vêtu comme l'ensemble des musiciens), Thomas me fait part d'une anecdote assez savoureuse : ''Tu sens qu'il a déjà envie de dire une connerie'') En effet, tout comme Devin Townsend, le chanteur d'Opeth est connu pour être très drôle. Les Suédois commencent tranquillement avec un extrait de ''In Cauda Venenum'' puis les choses sérieuses commencent avec 'Ghost of Perdition' et l’apparition du fameux growl de Mikael. Ce dernier possède également un jeu de guitare prodigieux. Le moment fort du show fut sans conteste l’interprétation sans faille de 'The Drapery Falls' issu de Blackwater Park paru en 2001 (qui est à mes yeux leur black album), sans oublier 'Deliverance' qui clôtura le set de manière magistral. Malgré des conditions difficiles dûes à la canicule, ce fut un moment inoubliable.
Julien Hamann
Setlist : Hjartat vet vad handen gor / Ghost of Perdition / The Devil's Orchard / The Drapery Falls / Sorceress / Delivrance
THE OFFSPRING
Mainstage 1 17/06/2022 18:40>19:40
On ne présente plus The Offspring, le groupe légendaire de punk-rock US de Dexter Holland et the Noodles qui n'ont cessé de tourner depuius leur premier album éponyme il y a 33 ans. Alors certes, un show de The Offspring n'a rien de spectaculaire mais à en juger le monde qui se tasse devant la mainstage 1, il faut se rendre à l'évidence que le groupe attire énormément de monde. Et c'est l'occasion de réécouter les grands classiques 'You're Gonna Go Far, Kid', 'The Kids Aren't Alright', 'Self Esteem' ou 'Pretty Fly (For A White Guy)'.
Et le groupe est heureux d'être sur scène et de partager avec le public son répertoire. Un très bon concert ! Du très bon The Offspring.
Carmziofa
Setlist : Staring at the Sun / Come Out and Play / Want You Bad / The Opioid Diaries / Behind Your Walls / Hammerhead / Bad Habit / Gotta Get Away / Why Don't You Get a Job? / (Can't Get My) Head Around You / Pretty Fly (For a White Guy) / The Kids Aren't Alright / You're Gonna Go Far, Kid / Self Esteem
ROTTING CHRIST
Temple 17/06/2022 18:40>19:40
Un horaire très très attendu ! Le public n'a pas tardé à se masser devant la scène de Temple où vont jouer les grecs les plus célèbres du black metal, Rotting Christ. Arrivé tout juste pour le set, l'équipe menée de main de maître par les frères Tolis et plus précisément Sakis se fait acclamer par une tente débordante d'aficionados du quartet !
Les grecs attaquent fort avec comme back drop, pour soutenir visuellement leur musique, l'artwork du dernier opus paru en 2019 "The Heretics". Le set est incroyable ! Plus incroyable encore, l'excellent bassiste de session, beau gosse et survolté plus que jamais ne cessant de chanter pendant qu'il matraque sa basse sous le rythme effréné des blasts du mid tempo imposé par Themis !
Hormis le coup de mou en milieu de set, les grecs assurent le show sans faiblesse malgré la chaleur écrasante et étouffante !
Anibal Berith
RED MOURNING
Hellstage 17/06/2022 19:10>19:55
On retourne sur la Hellstage où se produisait Red Mourning, groupe français de metal un peu hardcore, un peu sludge, un peu blues mais très bien !
Le soleil cognait encore bien sur le festival et le concert fût chaud pour tout le monde (adieu dignité!!). Cependant, cette chaleur n’a entamé en rien l’énergie du groupe qui a joué comme s’ils étaient sur une Mainstage, ravis de voir le public être au rendez-vous.
A l’aube de la sortie de leur nouvel album « Flowers and Feathers », les franciliens ont pu montré toute l’étendue de leur talent en piochant dans leur discographie riche mais aussi en allant livrer de nouveaux morceaux inédits question de leur faire passer l’épreuve du live : et ça passe !!
Entre harmonica et lap steel (et cette satanée chaleur), on se croirait presque sur les rives du Mississippi. C’est aiguisé, efficace, avec des passages blues et un chant parfois hurlé parfois clair maîtrisé. Le groupe se donne vraiment et donne au public. On ressent le plaisir qu’ils ont à être ici, même s’ils sont aux portes de la cathédrale. Avec un tel concert, nul doute qu’ils refranchiront les portes de l’enfer !
Hell Haine
MASTODON
Mainstage 2 17/06/2022 19:45>20:45
Les metalhead qui me suivent sur les réseaux sociaux connaissent mon attachement particulier pour Mastodon. J'avais déjà eu la chance de les voir à Paris en début de mois (Salle Pleyel) mais quand on aime on ne compte pas. Mon seul regret est de constater le peu d'engouement pour le groupe contemporain que je trouve de loin le plus inspiré. Je veux parler de la place sur l'affiche. Clairement, jouer à 19H45 est à la limite d'un affront pour le groupe qui a produit l'album de l'année 2021 (à mes yeux)...
On est toujours sur la Mainstage 2 et dans la même configuration qu'à Paris à savoir, Troy Sanders au centre, le clavier à droite de la batterie (avec toujours le caniche sur la grosse caisse) et les deux guitaristes sur les côtés. Brent Hinds m'a d'ailleurs fait plaisir en arborant un tee-shirt Slayer. Brann Dailor portant lui de magnifiques oreillettes à l'effigie de Michael Jackson. Je suis toujours frappé par le fait qu'il arrive à chanter à la perfection tout en effectuant un set brillant à la batterie. Le groupe dégage une énergie folle sur scène. C'est flagrant sur 'Pushing The Tide', comme tout au long du set d'ailleurs. Autant j'avais trouvé Brent un peu effacé (et surpris de le voir si peu chanter à Paris) autant il était littéralement déchaîné au Hellfest. Il vient s'amuser avec la camera, boit une gorgée de bière à notre santé et que dire du final en apothéose où il nous gratifie du solo de 'Blood and Thunder' dans la fosse porté par le public. J'étais vraiment heureux d'assister à ce show incroyable.
Julien Hamann
Setlist : Pain With an Anchor / Crystall Skull / Megalodon / The Crux / Teardrinker / Bladecatcher / Black Tongue / Pushing The Tides / More Than I Could Chew / Mother Puncher / Gobblers of Dregs / Blood and Thunder
THE DROPKICK MURPHYS
Mainstage1 17/06/2022 20:50>22:05
Un concert de The Dropkick Murphys c’est toujours l’assurance d’un moment festif et réussi. Le gig de ce 17 juin ne fait pas exception à la règle.
Après la bande son introductive (la ballade irlandaise 'The Foggy Dew' de The Chieftains), le septuor arrive sur scène.
Durant 1h15, les Américains vont nous enchanter de leur punk celtique léger et accrocheur. Une fois encore, la formation du Massachussetts délivre une prestation des plus énergique. Les Hits (imparables) défilent à grands renforts d’instruments « traditionnels (Banjo, accordéon, cornemuse, flute) et de chœurs fédérateurs ('Johnny, I Hardly Knew Ya', 'Rose Tattoo', etc.). Si à cela on ajoute de temps à autre les jets de flammes et les explosions de bandes cotillons, c’est juste le (grand) bonheur. La bonne humeur distillée par les Bostoniens est contagieuse. Leur reprise d’AC/DC ('T.N.T.' chantée par le bassiste) fait son petit effet.
Comme à son habitude, le frontman vocaliste Ken Casey fait les cent pas, sautille, dresse son poing rageur pour motiver l’assistance. Le public réagit à ses invitations à la fête et chante en chœur sur ('The Boys Are Back'). Au cours du show, Ken va faire deux annonces. D’abord, il nous informe/confirme que son compère chanteur Al Barr n’est pas présent sur cette tournée. Ledit natif de Hanover (dans le New Hampshire) a en effet décidé de rester auprès des siens car sa mère a été diagnostiquée d’une démence à corps de Lewy (maladie neuro-évolutive qui affecte les fonctions cognitives). Ensuite, un nouvel effort du groupe (qui devrait se nommer « This Machine Still Kills Fascists ») est dans les tuyaux et atterira dans les bacs fin septembre. Et là, BAAAAM, déboule une future chanson à paraitre ('Two 6's Upside Down'). YEEEEEESSSSS.
Sur l’un des derniers morceaux ('Turn Up That Dial'), une jeune femme en fauteuil roulant se voit portée (à bout de bras et par les acclamations) en mode Slam diving. La clôture se fait sur un énième incontournable de nos sympathiques gaziers ('I'm Shipping Up to Boston'). Voilà (encore) un gig qui fait du bien par où il passe.
FredH
DOG EAT DOG
Warzone 17/06/2022 20:50>21:45
Pendant que les Dropkick Murphys enflamment comme à leur habitude la Mainstage, on retrouvera les coreux côté Warzone pour Dog Eat Dog qui se trimballent des fans fidèles depuis quelques années déjà. A peine arrivé sur scène, John Connor commence à discuter avec le public et semble tellement heureux d’être là avec un sourire jusqu’aux oreilles. Le set commence gentiment mais la fosse qui n’est malheureusement pas compacte, sautille avec plaisir en guise d’échauffement. Le groupe enchaîne les morceaux avec entre, soit un petit fond sonore déclenché par John sur sa machine à sample soit un petit Benny Hill et toujours avec un petit speech de Connor qui fait participer le public. Arrive les premières notes au saxophone de ‘Who’s the King’ qui déclenche saut et autres pogos. La foule est partie et ravie. Le mix hardcore, hip hop saupoudré de saxophone fonctionne toujours aussi bien. ‘Rocky’ déclenchera les mêmes mouvements frénétiques dans le pit. On apercevra Haley Flanagan (Cro Mags) sur le côté et l’arrière de la scène prendre son pie. Ils seront rejoint sur scène par Daniel « Dog Eat Dan » Mallmann pour un final tout en panache.
Les années passent, mais la passion et l’énergie sont toujours là.
SetList : In The Doghouse / Pull My Finger / Vibe Cartel / Who’s The King ? / Isms / Rocky / Nerver Give In / Expect the Unexpected / No Fronts / If These Are Good Times / XXV
Hell Haine
PRIMORDIAL
Temple 17/06/2022 20:50>21:45
Le groupe irlandais prend la suite de Rotting Christ sur Temple et ne démérite pas ! Bien au contraire ! Quel présence ! Le frontman est à fond dans sa prestation et sollicite vivement le public et il y a intérêt à le suivre sinon il peut vite s'agacer ! Ses musiciens sont clairement des artistes expérimentés et ça se sent dès les premières notes de "Where Greater Men Have Fallen" de l'album éponyme.
Le show est exceptionnel et l'heure en la compagnie du groupe passe comme un éclair ! Six titres bien choisi pour remplir l'heure de la prestation brillamment dont l'incontournable "To Hell or the Hangman", un véritable hymne à lui tout seul !
Anibal Berith
AT THE GATES
Altar 17/06/2022 21:50>22:50
Les pionniers du death melo suédois sont bien en place sur Altar avec au menu, leur excellentissime dernier album "The Nightmare of Being" dont l'artwork fera office de backdrop ici et dont la setlist lui sera largement consacrée ! Il faut dire que cet album est un pur bijou que je trouve bien meilleur que "Slaughter of Soul" qui ne sera pas oublié naturellement.
Les gars sont survoltés, ça joue vite, bien, propre ! Le public d'Altar assiste à un des meilleurs concerts de la journée avec celui de Gatecreeper, Primordial et Mayhem. Pas moins de 12 titres expédiés avec brio en 60 minutes ! Tomas Lindberg et sa clique ont tout donné me laissant un souvenir impérissable.
Anibal Berith
BARONESS
Valley 17/06/2022 21:50>22:50
Je ne suis pas particulièrement fan de Baroness mais je dois dire que je trouve leur style très orignal et que du coup j'étais curieux de les voir évoluer en live. D'autant que leur précédente prestation en 2018 avait fait grand bruit si je puis dire (suite à un problème technique les américains avaient dû jouer en acoustique pour un show mémorable).
Pour tout vous dire avant que le concert ne démarre j'étais dans un sale état (coup de chaud dû à la canicule...) Je comptais d'ailleurs clairement annuler mon live report mais je me suis quand même dirigé vers la Valley où je me suis assis au fond pour récupérer un peu. Puis, en guise d'intro le groupe a balancé du WASP, ce qui a eu le mérite de me faire sortir de ma torpeur. Ensuite, ils ont démarré leur show avec ma chanson préférée, 'Take My Bones Away' et là je me suis levé d'un bond tant le son était énorme. Vraiment, j'ai halluciné ! L'énergie folle déployée par le groupe m'a littéralement re-boosté. Le chanteur John Dyer Baizley ainsi que la guitariste Gina Gleason m'ont bluffés tant ils étaient survoltés. Sébastien Thomson (Batterie) et Nick Jost (Basse), qui portait une salopette blanche torse nu en toute décontraction, sont également redoutables sur scène. J'ai bien plus accroché en live que sur album. De plus, John a eu des mots très forts. Il a évoqué le fameux set accoustique de 2018 et exprimé sa profonde gratitude d'avoir l'occasion de revenir jouer un vrai set ici et a remercié chaleureusement le public pour sa présence. Les moments forts furent, pour moi, sans conteste, l’interprétation de 'Shock Me' et le final 'Isak'. Un concert inoubliable.
Julien Hamann
Setlist : Take My Bones Away / The Sweetest Curse / Rays On Pinion / Horse Called Golgotha / March To The Sea / Tourniquet / War, Wisdom and Rhyme / Eula / Shock Me / Isak
FIVE FINGER DEATH PUNCH
Mainstage 2 17/06/2022 22:10>23:30
Depuis plusieurs années maintenant 5FDP est considéré comme une tête d'affiche même si j'avoue ne pas vraiment accroché à leur heavy finalement assez classique. Le show est bien entendu spectaculaire avec Ivan Moody qui change de combinaison en permanence : (tenue rouge, puis blanc et chapeau blanc, puis tèshirt rouge, puis avec un masque, etc....). D'ailleurs, Ivan offrira son masque à une fille du public. Parmi mes titres préférés 'Washed It All Away', 'Sham Pain' (et son lancé de confetti jaune) et 'Burn Motherfucker' repris en choeur par le public. Et à croire le public, le show a été apprécié ! Kepp on rockin' guys !
Carmziofa
Setlist : Inside Out / Trouble / Wash It All Away / Jekyll and Hyde / Sham Pain / Bad Company / Burn It Down / Gone Away / Far From Home / A Little Bit Off / Wrong Side of Heaven / Burn MF / Coming Down / Lift Me Up / Under and Over It / The Bleeding
CRO-MAGS
Warzone 17/06/2022 22:55>23:55
Il est un peu moins de 23h sur la Warzone et voilà que résonnent les titres thèmes d’« Orange Mécanique » et du « Le Bon, la Brute et le Truand ». Lorsqu’il arrive sur la scène, nul doute que Harley Flanagan et son Cro-mags ne sont pas venus pour enfiler des perles. Le mythique bassiste-chanteur est remonté comme une pendule. D’emblée, c’est la grosse beigne ('We Gotta Know').
Basés sur des rythmiques furibondes ('World Peace' dédié à l’Ukraine), les brûlots corrosifs défilent. Pas de répit avec ce mélange de metal et de hardcore qui tâche sa race ('No One's Victim', ‘From The Grave', '2020'). Ça dépote sévère. Le rouleau compresseur américain écrase tout sur son passage. Quel put*** de défouloir (l’uppercut 'Hard Times'). Plus effacé que son viril frontman, le guitariste Rocky George s’éclate tout de même en lead. L’ex-Suicidal Tendencies nous lâche quelques soli toujours aussi aériens dont il a le secret.
Flanagan gesticule comme un beau diable ('Show You No Mercy'). Le musculeux hurleur utilise sa basse comme une mitraillette. Il cogne dessus avec ses poings comme un forcené. Derrière son micro, il exhorte la foule à se bouger. Le chef du gang newyorkais veut « voir de l’action ». « C’est le Hellfest, je veux voir l’Enfer ». Pour encore plus motiver les fans à foutre le feu à la fosse, l’étatsunien annonce qu’il donnera sa casquette au pogoteur le plus furieux (moins de deux minutes plus tard ladite gapette est dans déjà expédiée dans le pit). Jusqu’à la dernière seconde, Harley beugle et se donne à fond (il finira dans la foule porté par les fans… 'Apocalypse Now').
En une heure sur la Warzone, Cro-Mags n’a clairement pas fait dans la dentelle … quel pied terrible.
FredH
ABBATH
Temple 17/06/2022 22:55>23:55
Incontournable Abbath dont je ne compte plus le nombre de fois où je l'ai vu en plus ou moins grande forme. Ce soir, je l'ai trouvé plutôt en forme et on voit que sa cure de desintox et sa sobriété lui ont fait du bien ! Il a perdu bien 20 kg et je l'ai senti plus agile sur scène surtout lorsqu'il se mout en posture du crabe ! Toujours aussi efficace et drôle !
Musicalement, je vais vous l'avouer mais Abbath sans Immortal, il manque quand même quelque chose. Même si j'ai beaucoup aimé le premier album éponyme datant de 2015, les deux autres ne présentent pas un grand intérêt et ça se ressent sur la setlist qui manque de pêche. C'est sans compter un groupe de touristes ou de Metalheads version wish qui ne vont pas cesser de pogoter et de slamer me gâchant une partie du set que j'ai fini à l'extrême gauche de la scène pour en profiter davantage surtout que la fin est toujours consacré à Immortal et c'était parfait !
Pas un concert mémorable mais qui a le mérite d'être honnête; et voir Abbath, ça n'a pas de prix !
Anibal Berith
DEATH TO ALL
Altar 17/06/2022 00:00>01:00
Ressurgi des cendres par d’anciens membres du groupe Death, i.e Gene Holgan (batterie), Steve DiGiorgio (basse), Bobby Koelble (guitare), ou des fans invétérés, Max Phelps (guitare, chant), Death To All est de passage en fin de soirée sur la scène de l’Altar.
Maitres incontestés du genre et à l’origine du death metal que l’on connait, le groupe nous a servi les morceaux les plus iconiques du groupe, « Symbolic », « Spirit Crusher »… environ une dizaine au total.
Comme nous nous en doutions, le groupe a enchainé les passages techniques avec une prouesse inouïe. Les différents morceaux se sont enchainés sans accroc pendant une heure pile.
Un hommage au compositeur a été rendu par le groupe avec « Suicide Machine », qui pour moi était un des meilleurs morceaux du set.
La fosse était en folie !
Schnabel
Photo : Peetoff
Setlist : Overeactive Imagination / Zero Tolerance / The Philosopher / Suicide Machine / Living Monstrosity / Symbolic / Flattering Of Emotions / Zombie Ritual / Spirit Crusher / Crystal Mountain / Pull The Plug
DEFTONES
Mainstage 1 17/06/2022 23:35>00:50
Deftones fait partie de mes groupes préférés et je ne les avais encore jamais vu en live donc autant vous dire que là on était sur un incontournable. J'ai un profond respect pour la discographie des américains que je trouve parfaite de bout en bout. Rares sont les groupes à présenter un tel bilan (Sans réfléchir je dirais que seul Mastodon peut sans souci prétendre la même chose) Donc dire que je me languissais de voir la bande à Chino est un parfait euphémisme !
Chino Moreno est un homme de goût car il portait un polo Fred Perry qui est ma marque préférée. Le groupe bénéficie d'un jeux de lumière intéressant mais avec le recul et après avoir vu Gojira cela paraît dès lors minimaliste... Chino a toujours son micro à fil à l'ancienne et les américains jonglent entre les morceaux plus ou moins récents ('Tempest ' passe divinement bien en live) et les classiques. On retiendra bien évidement les tubes 'Be Quiet and Drive (Far Away)', 'My Own Summer' et surtout 'Change (In The House of Flies)' qui est ma chanson préférée du groupe. Mais ce qui m'a frappé (d'ailleurs le fait que le groupe n'ait jamais sorti de live est très parlant), c'est que j'apprécie beaucoup plus Deftones sur album qu'en concert. Le côté planant de leur musique n'aide pas à rendre le show transcendant. Malgré ce ressenti j'étais tout de même ravi d'avoir enfin eu l'opportunité de les voir.
Julien Hamann
Setlist : Genesis / Rocket Skates / Be Quiet and Drive (Far Away) / My Own Summer (Shove it) / Tempest / Swerve City / Digital Bath / Around The Fur / Sextape / Diamond Eyes / Rosemary / Bloody Cape / Change (In The House of Flies) / Ohms / Head Up / Lotion / 7 Words
VOLBEAT
Mainstage 2 17/06/2022 00:55>02:05
Volbeat j'ai découvert sur le tard (par l’intermédiaire d'une playlist Deezer) avec le tube 'Still Counting' (paru sur l'album Guitar Gangsters and Cadillac Blood en 2008). Par la suite, je ne suis pas devenu un inconditionnel comme une certaine Suzy qui se reconnaîtra mais je prends énormément de plaisir à les écouter de temps à autre, en particulier l'excellent dernier album ''Servant Of The Mind'' (2021) ou bien le live ''Let's Boogie!'' (2018). Les danois ont trouvé une recette efficace et du coup l'on sait à quoi s'attendre : Passer un bon moment !
Je peux vous dire que ce fut au delà de mes espérances. Les Danois dégagent une énergie folle sur scène et en plus ils ont bénéficié d'un son énorme. Honnêtement, il m'aura fallu l'épreuve du live pour avoir cette révélation mais Michael Poulsen a tout simplement une des plus belles voix du circuit. On se prend des riffs ravageurs, une rythmique de compétition et des chorus entraînants. Il faudrait être difficile pour ne pas adhérer. Le chanteur possède également un certain sens de l'humour que je vous retranscris en version original. (You still awake ? It's a long time... You look older...) Rob Caggiano, quant à lui, nous distille ses riffs classieux, coiffé d'un chapeau élégant. Un des moments forts fut sans nul doute 'Shotgun Blues' et surtout 'Still Counting' qui est ma chanson préférée de Volbeat. Une des plus belles découvertes live du premier Hellfest 2022 pour moi.
Julien Hamann
Setlist : The Devil's Bleeding Crown / Pelvis on Fire / Becoming / Lola Montez / Sad Man's Tongue / Shotgun Blues / Wait a Minute My Girl / Black Rose / Seal The Deal / The Devil Rages On / Die To Live / Still Counting
MAYHEM
Temple 17/06/2022 01:05>02:05
C'est LA tête d'affiche de Temple ce soir ! Celle qui va clôturer cette première journée du Hellfest partie 1 ! Autant vous dire que Temple est full de chez full et que ça déborde sévèrement. J'ai la chance d'être front row et c'est donc partie pour une heure de set qui ne sera pas une surprise puisque depuis quelques années déjà, ce dernier se partage en 3 parties : l'actualité musicale, De Mysteriis Dom Sathanas et Deathcrush.
L'ensemble de la formation se fait acclamer efficacement dès leur entrée sur scène. Attila, que j'ai trouvé amaigri et moins exubérant que les fois précédentes entame sa prestation qui sera toujours aussi chaotique et déjantée à l'instar de la musique des norvégiens. Ca joue vite et les titres enchainent sans aucune pause. Necrobutcher est au taquet tout comme le reste de la bande. Il faut dire que passer un set de 90' en 60', c'est pas simple et les coupes ont été astucieuses ne dénaturant pas le set initial.
Mayhem restera Mayhem et ça valait le coup d'assister à ce dernier set qui donne qu'une seule envie, celle de revenir quelques heures après !
Anibal Berith
SUICIDAL TENDENCIES
Warzone 17/06/2022 01 :05>02:05
La tête d’affiche de la Warzone en cette fin de premier jour Hellfest part I est nul autre que Suicidal Tendencies. Après une intro instru un peu longuette (en fait, Ben Weinman a un souci avec sa guitare), Mike Muir arrive sur scène. Presque effrayé, l’américain interroge le public et ne veut s’avoir qu’une seule chose … « What the fuck's going on around here ? ». La pure folie commence alors ('You Can't Bring Me Down' ici proposée dans une version allongée).
Durant tout le gig, entre chaque titre, le chanteur est loquace et interagit avec les fans. Il s’excuse du problème avec la six-cordes, nous explique qu’il y a trois jours encore il était en galère de bagages et qu’il n’avait pas de guitariste, etc. L’homme au bandana dans les cheveux (il a aussi une casquette ce soir) décide de renommer la War zone en « the Church of Suicidal » ('Send Me Your Money').
On est à peine à mi-set que Mike fait monter des « amis » sur la scène. Plus on est de fous plus … on fout le bordel. Le quintette devenu légion défouraille plusieurs classiques ('Possessed To Skate', 'How Will I Laugh Tomorrow'). C’est le gros gros gros bazar sur scène. Avec un autre comparse à la 2nde gratte et les jeunes Brandon Pertzborn (aux baguettes) et Ty « fils de son père Rob » Trujillo (à la 4-cordes) en section rythmique, ça tourne et groove à fond la caisse ('War Inside My « Fuckin’ » Head'). Comment ne pas gueuler tout ce qu’il nous reste de jus ? ('Pledge Your Allegiance' et ses « S-T …. S-T…»).
Pour le final, notre Cyco Miko demande si on veut du rabe. « One more motherfuckers ? ». A ton avis Mike ? Les californiens nous balancent alors un ultime morceau ('Subliminal' suivi du trop court 'Cyco Vision'). Belle clôture de premier jour en zone de guerre.
FredH