Hellfest 2019 - Valley
United Rock Nations

«Les 3 jours du Hellfest sur la scène Valley»

Créé 08/07/2019
3704 vues

The Necromancers


21/06/2019 10:30



Valley of the Sun


21/06/2019 11:40

C'est à l'heure de l'apéro que l'on retrouve Valley of the Sun à ...la Valley (destinée... on était tous les deux destinés...).
Premier passage au Hellfest et première épreuve réussie haut la main pour les gars de Cincinnati.
Et c'est devant une Valley quasi plein que le groupe s'en est donné à coeur joie pour livrer un petit set bien pêchu. En mai est sorti leur nouvel album "Old Gods", cependant ils ont su offrir au public de Clisson une setlist équilibrée permettant de parcourir leur carrière.
Des moments plus atmosphériques alternent avec les morceaux qui échauffent les cervicales, mais tous les morceaux sont taillés pour la scène. Et le guitariste donne l'exemple, s'agitant sur son côté de la scène, grand sourire aux lèvres alors que le batteur ne ménage pas ses efforts pour nous faire sautiller.
La fosse est réactive et complètement séduite par un set solide ! Et on se rappellera de ce concert comme un des très bons concert de cette édition.


Radio Moscow


21/06/2019 12:50

Parker Griggs (chant / guitare), Anthony Meier (basse) et Paul Marrone (batterie) foulent la scène de la Valley à 12h50 devant un parterre rempli. Dès les premières notes de "New Beginning" (extrait de leur dernier album en date "New Beginnings" paru en septembre 2017 via Century Media), on sent qu'on va passer 40 minutes de bonheur.

Radio Moscow maitrise à la perfection le rock psychédelique des années 70 basé principalement sur de longs passages de guitare à cheval entre des riffs à la Black Sabbath pour le coté esprit général et des soli à la Franck Marino pour la partie guitare.

Et le public apprécie !Ici guerre de Wall of Death, de Circle Pit ou de Slam mais une communion participative appréciée par la Valley dans son ensemble.

Et pour ceux qui ont manqué Radio Moscow au Hellfest il ne vous reste plus qu'à vous plonger dans l'excellent "Live ! In California" paru en 2016.


Conan


21/06/2019 14:20

C'est l'heure d'affuter son épée, de vêtir son pagne et de chausser ses bottes de peau !

L'univers de Conan le Barbare, saga d'Heroic Fantasy imaginée par Robert Howard dans les année 30 est souvent repris dans l'univers Heavy Metal. Si certains n'en gardent que le cuir et le côté voleur (premier métier de Conan), d'autres basent l'entièreté de leur musique dessus, comme le groupe de Doom anglais Conan. Formé en 2006, ce trio a sorti son dernier opus intitulé « Existential Void Guardian » en 2018 chez Napalm Records. Et il n'y a pas à dire, mais ce groupe est attendu sous la Valley, tant sa discographie ne continent aucun Cold Lake.

Et du monde, il y en a même si il fut assez aisé de se trouver une petite place à quelque dizaines de mètre de la scène.

Le backdrop, reprenant le visuel d'Existential Void Guardian est en place et les musiciens entrent en scène sobrement. C'est alors que la colère des cimmériens s'abat sur le public, tel le bruit du tonnerre qui vous serre le nombril et vous fait vibrer les viscères.

Le groupe communique bien (et lance même quelques tee shirts !), sans pour autant trop bouger (mais ce n'est pas non plus l'ambiance). Le public est calme, concentré mais sacrément réceptif, à grand coups de headbangs bien lourds et douloureux.

Et que dire du son qui accompagne cette terrible invasion barbare ! C'est lourd, grave et sacrément dense, une vraie machine de guerre laissant de profond sillons dans la terre de la Valley, mais rendant un bel hommage à la discographie parfaite des anglais. Seul bémol, le son trop grave a eu tendance à parfois couvrir la voix de Jon Davis.

En définitive, un excellent concert à tous les niveaux, qui restera longtemps en mémoire !

Antares Bauglir

SETLIST :
Prosper On The Path
Eye To Eye To Eye
Gravity Chasm
Hawk As A Weapon
Volt Thrower
Paincantation
%%% https://www.unitedrocknations.com/photos/31039-hellfest-2019-valley.jpg.jpg

My Sleeping Karma


21/06/2019 16:00

Fermez les yeux, le voyage va bientôt commencer …
C'est la troisième fois que le quatuor allemand foule les scènes du Hellfest. Et quelle évolution à chaque fois ! D'année en année, My Sleeping Karma réussit à surprendre. De la claque un dimanche matin en 2011, malgré un public clairsemé, puis en 2013 sous une tente bien remplie et un public acquis à leur cause. La réputation des allemands n'est plus à faire, et pour cette édition 2019, la Valley débordait de monde et le public était plus qu'enthousiaste de les retrouver.
A peine arrivés sur scène, le groupe donne le La et nous embarque pour un voyage introspectif de 40 min. Au programme : Prithvi, Vayu, Ephedra, 23 Enigma et Glow 11 avec une banane affichée et une joie non dissimulée d'être parmi nous.
Un concert très réussi où le rock psyché des teutons nous a transporté dans un autre espace-temps.



Fu Manchu


21/06/2019 23:59

On clôture cette première journée sous la Valley avec Fu Manchu. Et c'est en terrain conquis que les californiens arrivent sur scène. Il n'a pas fallu attendre le premier morceau « Evil Eye » pour que tout ce petit monde s'agite slamant et pogotant à coeur joie.
S'imposant comme les maîtres du style, Fu Manche balance ses uppercuts sonores, les membres du groupe s'amusant et maltraitant leurs instruments au plus grand plaisir du public survolté.
La setlist rassemble les tubes de la carrière du groupe. Le son plutôt bon est massif. Les guitares sont lourdes, les frappes du batteur précises. S'ils ne jouent pas sur le registre de l'émotion, ils mettent par terre le public venus se tasser sous la tente.
‘Hell on Wheels' ou ‘King of the Road' participent au cassage de nuques et à la multiplication de moshpit.
Il aura fallu une heure à Fu Manchu pour ravager la Valley ! Le réveil sera difficile le lendemain.



Mantar


22/06/2019 14:20


Rammstein ne sont pas les seuls allemands capables de ramener du monde à leurs concerts. Car c'est une Valley pleine à craquer qui attend le duo Mantar, dont le premier concert en 2016 avait déjà marqué les esprits.

Mantar mélange habillement le Black, le Doom et le Sludge pour un résultat sacrément efficace qui ne fait pas dans la dentelle.

Et ça tombe bien car les basses pètent sacrément bien, impeccable pour le son martial et bien bourrin de Erinc (à la batterie) et Hanno (à la gratte et au chant). Les deux musiciens se font face, laissant le public témoin de cet affrontement musical tonitruant. Derrière eux, le backdrop reprend le logo du groupe, simple et efficace.

Le set est très old school, avec un petit côté Mötörheadien bien cool. Bien que la scène soit loin, l'énergie des deux musiciens se répercute absolument partout et termine de conquérir les quelques esprit curieux venu ici par hasard.

Sans surprise, le groupe termine son concert par l'immanquable « Era Borealis », hurlé tel un cri de guerre par tout le public. Hanno est une véritable boule de nerf, torse poil ruisselant de sueur après ce show incroyable.

A eux deux, les allemand prennent tout l'espace et prouvent encore une fois que l'on peut difficilement passer à côté. Tant pis pour les absents, c'était énorme !

Antares Bauglir



YOB


23/06/2019 14:20


Trio américain au Doom lourd et crasseux, Yob foule les planches de la Valley pour la seconde fois, après un premier passage en 2014. Auteur d'un album sorti en 2018, l'excellent « Our Raw Heart », on ne peut qu'espérer un concert à la hauteur.

La tente est pleine a craquer pour accueillir ce groupe dont la stature est quasi culte pour les amateurs du genre. Le son est plutôt bon et bien lourd, excellent point.

Musicalement au top, le groupe ne parvient malheureusement pas à attraper les spectateur du fond de tente (ou bien est-ce la fatigue qui commence à se faire sentir).

Le set est bon, mais a du mal à décoller et donc à couvrir l'entièreté du public. C'est dommage car on pressent le très bon, sans pouvoir y gouter et ce malgré l'effort et toute la bonne volonté mise en ouvre. L'effet dense et compact à l'écoute des albums ne se fait pas ressentir, rendant l'expérience moyenne, comme si une partie du public restait à part. Dommage.

Antares Bauglir



Philip H. Anselmo & the Illegals


23/06/2019 00:00