Hellfest 2019 - Mainstage 1
United Rock Nations

«Les 3 jours du Hellfest sur la scène Mainstage 1»

Créé 08/07/2019
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Gloryhammer


21/06/2019 12:15

Gloryhammer foule la scène de la Mainstage 1 à 12h15 pour promouvoir son nouvel album "Legends from Beyond the Galactic Terrorvortex" paru en mai dernier.
Le power métal symphonique des écossais passe moyennement avec des musiciens relativement statiques à l'exception Thomas Winkler, le chanteur, orné d'une cape qui essaye d'enroler le public
Sur le titre "Gloryhammer", Thomas se bat à l'enclume avec un personnage déguisé monté sur scène. Les titres du nouvel album (4 en tout) passent assez bien l'exercice du live. Un show pour les fans de power metal épique.

Setlist:
The Siege of Dunkeld (In Hoots We Trust)
Gloryhammer
Angus McFife
The Hollywood Hootsman
Hootsforce
Masters of the Galaxy
Universe on Fire
The Unicorn Invasion of Dundee


Sonata Arctica


21/06/2019 13:35



Godsmack


21/06/2019 15:05

4 ans que l'on attendait avec impatience le retour de Godsmack après leur superbe prestation en 2015 et le succès retentissant de leur dernier album "When Legends Rise" paru en 2018 (et accessoirement, album du mois sur notre média) !

Après une intro qui mélage du Queen, de l'Aerosmith et du Beatles, le combo originaire de Massachussets déboule avec le titre "The Legend Rise". Le son est excellent et le groupe montre déjà une énergie hors pair sur scène.

On aura droit également à un démarrage en talkbox sur le titre "Awake" (magique !!). Et malgré ce début de show parfait, le public a du mal à répondre à la sollicitation de Sully Erna sur "Something Different". On aura également droit à la traditionnelle "Batallas de los Tambores" au cours de laquelle, Sully Erna affronte son batteur, Shannon Larkin, dans un duel de batterie et de percussions.

Ca n'est qu'après un medley de titres connus (AC/DC, Aerosmith et Metallica) que le public commence à réagir avant que Godsmack ne nous quitte sur un des singles du dernier album "Bulletproof" et le grand classique "I Stand Alone".

Godsmack nous a délivré une prestation parfaite, efficace, directe. Seul regret: celui du manque d'enthousiasme du public venu en masse, probablement plus pour la scène française de ce vendredi après-midi (Lofofora, No One is Innocent, Dagoba, Ultra Vomit et Mass Hysteria) que pour le rock US de Godsmack.

Setlist:
When Legends Rise
1000hp
Awake
Unforgettable
Something different
Say My Name
Batalla de los Tambores
Bulletproof
I Stand Alone


Demons and Wizards


21/06/2019 16:45



Dream Theater


21/06/2019 18:35

Parmi les maîtres de la technique et du metal prog, je demande Dream Theater !
C'est très sobrement qu'ils investissent la Mainstage, sans backdrop ou autres images sur les écrans géants. Ils attaquent par ‘Untethered Angel' du dernier album « Distance over Time » qui aura la part belle durant ce set. Comme à leur habitude, les virtuoses font mouche par une interprétation impeccable des morceaux, faisant verser une larme aux musiciens dans la fosse tant leur technique est monumentale. Clairement soutenu par un son tout aussi impeccable, ils vont se balader entre nouveautés et quelques flashbacks comme ‘As I Am' ‘The Dance of Eternity' ou ‘Lie' contentant tous les fans. Ceci dit, si Laurence Boccolini avait été présente, elle aurait regardé James LaBrie dans les yeux et lui aurait dit : « VOUS êtes le maillon faible ». Il est vrai que le chanteur n'était pas forcément dans ses grands jours et si la fin de set a été meilleure, certaines interprétations étaient un peu poussives. Pour autant, tout semble passer comme une lettre à la poste et on finit le set bouche bée d'admiration.
Si ici, ils se sont limités à des morceaux d'environ 6 min, ils auraient pu facilement remplir le créneau de Manowar en balançant quelques morceaux de bravoures de 15 min !!

Setlist
Untethered Angel
As I Am
Fall Into the Light
Barstool Warrior
Peruvian Skies
The Dance of Eternity
Lie
Pale Blue Dot


Dropkick Murphys


21/06/2019 20:45

Et allez hop, c'est l'heure du rendez-vous au pub géant du Hellfest. On enfile son kilt, on prend son pichet de bière pour éviter la déshydration : The Boys are Back !!
Les Dropkicks Murphys sont des habitués du festival et ça fonctionne toujours. La Mainstage est blindée : ça chante avant l'heure, bref, c'est la fête. On ne présente plus Al Barr et sa troupe. Les gars de Boston sont attendus de pieds fermes. C'est avec le fameux ‘Cadence to Arms' à la cornemuse qu'ils arrivent et enchainent en clamant que oui ! 'The Boys are back' déclenchant instantanément les premiers pogos.
Et c'est parti pour 1h10 de cardio. Les Dropkick savent y faire, Al Barr venant direct au contact du public et ceux plusieurs plusieurs foiset arpentant de long en large la scène tout comme Ken Casey qui a quitté sa basse et que l'on retrouve uniquement au chant.
Et pour réchauffer tout cela, un peu de pyro vient se rajouter à un set déjà chaud bouillant !
Ils ne laissent que peu de répit à la foule, et même ‘Caught in a Jar' à rythmique un peu plus calme semble transporter le public.
C'est sur un ‘I'm Shipping Up to Boston' endiablé et scandé par la foule qui clôtureront le set. Même si nous avons assisté à un set assez classique du groupe, c'est toujours une formule qui fonctionne à merveille et laisse une assemblée tout sourire et quelques litres de sueur en moins.

Setlist
Foggy Dew (Charles O'Neill song)
Cadence to Arms
The Boys Are Back
Going Out in Style
Blood
Prisoner's Song
Johnny, I Hardly Knew Ya
Caught in a Jar
The Walking Dead
Don't Tear Us Apart
First Class Loser
Out of Our Heads
I Fought the Law (The Crickets cover)
Cruel
The Irish Rover ([traditional] cover)
The State of Massachusetts
You'll Never Walk Alone (Rodgers & Hammerstein cover)
Rose Tattoo
Until the Next Time
I'm Shipping Up to Boston


Sabaton


21/06/2019 23:10



Koritni


22/06/2019 11:05

Après la déception de Like a Storm, nous nous posons face à la Mainstage 1 pour entendre Koritni et son hard-rock groovy. Et le résultat est excellent.

Tout commence en mode bottleneck avec "Down at the Crossroads" et puis tout s'enchaine avec efficacité. Le groupe (avec Vivi, ex-Trust à la basse) a puisé dans son répertoire des titres qui envoient du lour et ça fait plaisir à entendre.

Nous aurons droit à un superbe solo de guitare sur "Life Away" et un superbe "Seal The Deal" en mode rock sudiste. Excellente prestation de Koritni.


Setlist
Down at the Crossroads
Back For More
Life Away
Take it All
Seal the deal
Red Light Joint
Under the Overpass


FM


22/06/2019 12:15




Richie Kotzen


22/06/2019 13:35



Eisbrecher


22/06/2019 15:05




Deadland Ritual


22/06/2019 16:45




Whitesnake


22/06/2019 18:25



Def Leppard


22/06/2019 20:35



Kiss


22/06/2019 23:00

La dernière apparition de Kiss au Hellfest datait de 2013 et il était donc logique que Kiss repasse par le Hellfest pour sa tournée d'adieu, la "The End of the Road Tour".

Pour avoir vu Kiss à Madrid un an auparavant autant vous dire que nous craignions que Paul Stanley ne soit plus en capacité d'assurer le chant correctement d'autant plus que certains médias l'accusaient de chanter en playback depuis le début de la tournée aux US (58 shows assurés par le groupe depuis le 31 janvier, avant la date du Hellfest).


La fatigue guettait donc le "bisou" avec en plus des conditions météo difficiles liées à la grosse chaleur qui régnait du côté de Clisson. Pour cette dernière tournée, Kiss a mis les bouchées doubles sur le plan scénique: des plateformes qui montent ou descendent au gré des besoins du show, des explosions, du feu, un écran géant, bref.....Kiss dans toute sa grandeur.

Une fois le rideau Kiss tombé au cri de "Allright Hellfest, you wanted the best you got the best, the hardest band in the world ! Kiss !", les premières notes de "Detroit Rock City" retentissent avec nos super-héros qui arrivent sur scène du haut vers le bas sur 3 grandes plateformes, Gene Simmons à notre gauche, Paul Stanley au milieu et Tommy Thayer à droite. Et le spectacle est tout de suite magique.

Tous les grands classiques de Kiss y passeront (cf. setlist ci-dessous) y compris ceux de la période démaquillée ("Heaven's of Fire", "Lick It Up" et "Crazy Crazy Nights") et les plus récents ("Say Yeah", et "Psycho Circus").

Gene crachera du feu sur "War Machine" (au lieu de "Firehouse" qui a été évincé de la setlist) et du sang sur "God of Thunder", Tommy Thayer balancera ses fusées pendant son solo sur "Cold Gin" et Eric Singer aura droit à son solo de batterie sur "100,000 years" et à sa ballade sur "Beth" pour le premier titre de rappel.


Bien entendu, Paul Stanley n'oubliera pas de traverser la foule sur une perche suspendu et de s'installer sur une petite scène proche de la régie sur laquelle il interpétera "Love Gun" et "I Was Made For Lovin' You". C'est sur dernier titre que Paul a régulièrement eu des difficultés de chant les dernières années, ce qui n'a pas été le cas au Hellfest (ni à Milan et à Zurich, les deux autres dates que nous avons couvert, le 2 et 4 juillet qui ont suivi le Hellfest).

Sur "Crazy Crazy Nights" (avant-dernier titre) de nombreux ballons à l'effigie de Kiss seront balancés dans le public avec comme d'habitude une fin épique à coup de canon à confettis sur "Rock'n'Roll All Nite" et la classique destruction de guitare de fin de concert orchestrée par Paul Stanley.

Du haut de leur 65 ans, Gene Simmons et Paul Stanley assurent toujours un show énergique, explosif et efficace. 2 heures de pur rock'n'roll. Est-ce vraiment la dernière tournée ? Espérons que non !


Setlist
Detroit Rock City
Shout It Out Loud
Deuce
Say Yeah
I Love It Loud
Heaven's on Fire
War Machine
Lick It Up
Calling Dr. Love
100,000 Years
Cold Gin
God of Thunder
Psycho Circus
Let Me Go, Rock 'N' Roll
Love Gun
I Was Made for Lovin' You
Black Diamond
Beth
Crazy Crazy Nights
Rock and Roll All Nite



Alien Weaponry


23/06/2019 10:30

Dernier jour de festival et c'est à Alien Weaponery d'ouvrir la journée. Tache pas facile : après 3 jours de festival, on peut imaginer la difficulté des festivaliers à s'extirper de leur torpeur et leur sac de couchage.
Et pourtant, c'est devant une foule assez compacte que le jeune groupe Neo-Zelandais fait son entrée sur scène, visiblement impressionné par ce parterre de metalleux qui l'attend de pied ferme, pour preuve ce kiwi gonflable qui se baladait dans la fosse.
Premier entré sur scène, le batteur va lancer un haka avant d'être rejoint par ses deux acolytes. Et dès la première chanson, la sauce prend.
La deuxième chanson débute par un cri tribal qui retranscrit bien l'énergie et la hargne de ces petits jeunes, et ils assurent comme des grands. La musique est hyper pêchue, le chant parfois à trois voix donne un côté limite prog. Mais le groupe est surtout là pour montrer de quoi ils sont capables et demandent au public de faire de même en les encourageant à un Wall of Death qui sera suivi quasi instantanément d'un circle pit endiablé question d'échauffer les corps engourdis. C'est lourd, c'est puissant, mais malheureusement c'est trop court. Quoiqu'il en soit, malgré leurs 30 petites minutes de set, Alien Weaponery se sera imposé comme une des vraies révélations de cette édition !



Nova Twins


23/06/2019 11:40



Tesla


23/06/2019 12:50



Blackberry Smoke


23/06/2019 14:20



Clutch


23/06/2019 16:00

Le soleil frappe fort en ce dernier après midi sur les Mainstages quand arrive Clutch. Le set court de 45 min ne nous changera pas beaucoup des concerts de Clutch qui ne dépassent rarement les 1h20, alors on sait que ça va être court certes, mais intense et efficace. Neil Fallon est toujours impeccable dans son rôle de précheur. Il vient chercher le public comme des Témoins de Jéhovah viennent chercher le croyant (sauf qu'il est tout seul soutenu par ses musiciens).
Que ce soit dans une petite salle ou une Mainstage, Clutch captive. Le groupe attaque sans chichis avec ‘Ghoul Wrangler' et ‘H.B. is in Control'.
Les gobelets de contentements volent par dizaine, tout comme les slameurs. La Mainstage est tassée, ça chauffe sérieusement et Clutch ne fera rien pour arrêter cela. Le public reprend les chansons face à un Neil toujours aussi offensif. L'enchainement des morceaux est sans répit concluant avec un ‘Xray vision' détonnant et un ‘Firebirds !' musclé laissant le public à la fois heureux mais un peu hagard par cette fin un peu brutale (une chanson de plus n'aurait pas été de trop).

Setlist
Ghoul Wrangler
H.B. Is in Control
The Mob Goes Wild
Vision Quest
Gimme the Keys
Noble Savage
The Face
Evil (Cactus cover)
A Quick Death in Texas


Stone Temple Pilots


23/06/2019 17:50

Après la période faste de 1992 à 1994, Stone Temple Pilots a connu des arrêts et des changements de chanteur jusqu'à l'arrivée Jeff Gutt depuis 2 ans qui semble avoir redonner un nouvel élan au combo américain de grunge.

Seulement voilà ! Le grunge US passe mal dans un festival comme le Hellfest et le public a du mal à rentrer dans le show des frères DeLeo. Le coté de la mainstage 2 s'est complétement vidée. Et ce magré d'excellents titres tels que "Crackerman" ou "Vasoline".

Même si "Plush" reste un de leur plus grand succès, ce mid-tempo n'est pas forcément adapté surtout si on considére que STP joue entre Testament et Anthrax ce qui ne lui simplifie pas la tâche ! Et même si nous avons apprécié le show des américains, le positionnement dans le Running Order ne lui a pas permis de se mettre en valeur.


Satlist
Wicked Garden
Crackerman
Vasoline
Big Bang Baby
Big Empty
Plush
Interstate Love Song
Roll Me Under
Dead & Bloated
Sex Type Thing


Lynyrd Skynyrd


23/06/2019 19:40



Slash


23/06/2019 21:50

On quitte à peine Lamb of God sur la Mainstage 2, que nous voilà devant un des Dieux de la guitare. Slash feat. Myles Kennedy and the Conspirators déboulent sur scène et démarrent en trombe avec "The Call of Wind" donnant le ton du set.
Quand on regarde Slash jouer de la guitare on se dit que la guitare « c'est facile » ! et c'est avec une déconcertante facilité que le monsieur au chapeau enchaine les solos. Mais si ce guitariste de génie est réputé pour son jeu, il reste fidèle à lui-même niveau communication proche de zéro. Alors que la nuit commence à tomber et que le Hellfest s'illumine, Slash & co mettent le feu à la Mainstage 1. La setlist navigue entre morceaux du groupe, de Slash tout seul et des Guns : équilibrée elle remporte l'adhésion et les fans frappent dans les mains et reprennent les refrains haut et fort.
Si Myles Kennedy est toujours aussi impeccable dans ses interprétations et reste une des plus belles voix claires du metal, il semble un peu moins enjoué et communicatif qu'à l'accoutumée.
Todd Kern, le bassiste, fera une belle interprétation de "Doctor Alibi".
Le combo "Nightrain", "Anastasia" et "World on fire" achèveront de la plus belle manière ce set. Une fois de plus, Slash, Myles & The Conspirators ont mis tout le monde d'accord.

The Call of the Wild
Halo
Standing in the Sun
Back From Cali
My Antidote
Serve You Right
Boulevard of Broken Hearts
Mind Your Manners
Driving Rain
Doctor Alibi
You're a Lie
Nightrain
Anastasia
World on Fire


Tool


24/06/2019 00:20

12 ans…12 ans que les fans attendaient la venue de Tool sur le sol français. Alors forcément c'était l'évènement qui allait clôturer le festival. Et pour cet évènement, la foule s'est massée sur la Mainstage, cependant elle n'était pas n'était pas si compacte que ça. Et l'entrée sur scène du groupe provoque fébrilité et clameur.
Tool sur scène c'est une part de mystère cultivé par Maynard James Keenan, leader charismatique mais qui pourtant restera en fond de scène, ce qui donnera une certaine froideur au show pourtant efficace, froideur qui sera moyennement apprécié des fans. Pour apprécier Tool, il faut connaître les morceaux, sinon, il peut être difficile de rentrer dedans. Et les deux nouveaux morceaux, même s'ils ont remporté l'adhésion des plus inconditionnels demandent à être décortiqués sur album avant d'être appréciés sur scène. Piochant dans les incontournables ‘Jambi', ‘Vicarious' ou ‘The Pot' mais des titres plus rares en live à l'image de ‘Part of Me', Tool saura combler les fans qui ne voulaient rater en aucun cas ce rendez-vous.
Visuellement, les images nous transportent dans un univers qui leur est propre. Un univers torturé mais esthétique. Ils bénéficient d'un son nickel ce qui permet d'apprécier à sa juste mesure l'intensité des morceaux.
Et à l'image du show, le groupe quitte la scène presque discrètement, avec un seul au revoir, assez rapidement, à part le bassiste et le batteur donnant un peu plus de leur personne. Malgré cette distance, le concert était sans faille. En espérant que nous n'ayons pas encore 12 ans à attendre pour les revoir.

Et c'est sur ce concert que s'achève cette 14e édition du Hellfest. 3 jours épuisants (pour certains 4 avec le Knotfest) mais 3 jours de bonheur et de gros son !
Alors rendez vous l'année prochaine !

Third Eye Intro
Ænema
The Pot
Parabol
Parabola
Descending
Schism
Invincible
Intolerance
Jambi
Forty Six & 2
Part of Me
Vicarious
(-) Ions
Stinkfist