Meshuggah, en hébreu, signifie « fou ». Et fou c'est le concert que les scandinaves ont donné. Après un peu plus de 30 ans d'existence, le groupe a su créer et maintenir un style qui leur est propre, des sonorités chaotiques voire incompréhensibles et l'auditeur a pris l'habitude d'être maltraité tout au long des différents albums. Et les concerts sont à l'image des albums : l'expression pure du chaos.
Le set débute par un « Born in dissonnance » extrait du dernier album telle une déflagration. Et cela donne le ton du concert. Meshuggah ne fait pas dans la dentelle et personne n'en sortira indemne. Le public semble entrer en transe dès les premières notes et la formation suédoise va maintenir cet état pendant les 50 minutes du concert.
Le groupe déroule une setlist de festival assez classique mais ô combien efficace ne laissant aucun répit à la foule ni aux Challengers qui ne savent plus où donner de la tête pour rattraper les slameurs. Le son est précis, propre, et même en front-row, il ne semble pas fort. Juste ce qu'il faut pour apprécier la technicité et la puissance des musiciens.
S'en suivent, sans réel temps mort, des classiques du groupe : le groovy « Do not look down », le dense « The hurt that find you first », « Rational gaze » et « Pravus » et son intro martiale. Dans le public, le cassage de nuque se fait dans les règles. C'est massif, les guitaristes assènent des riffs d'une puissance rare soutenus par une rythmique diaboliquement déstructurée. « Violent sleep of reason » de l'album éponyme participe à cette montée de violence auditive limite angoissante.
Et c'est avec « Bleed » que Meshuggah nous fera comprendre qu'on est bien en enfer et déchainera la foule compacte. Le groupe conclut leur set avec un « Demiurge » brutal qui laissera le public sur les genoux.
On pourra regretter la programmation presque matinale du concert qui nous a privé du lightshow qui accompagne si bien leur prestation, mais on aura pu apprécier le faciès possédé de Jens Kidman, le chanteur, qui fait le bonheur des réseaux sociaux.
Il sera difficile d'enchainer un autre concert sans une petite bière le temps de revenir sur terre, tant Meshuggah nous aura emmené sur une autre planète.
Setlist :
1. Born in Dissonance
2. Do Not Look Down
3. The Hurt that Finds You First
4. Rational Gaze
5. Pravus
6. Violent Sleep of Reason
7. Bleed
8. Demiurge
Le set débute par un « Born in dissonnance » extrait du dernier album telle une déflagration. Et cela donne le ton du concert. Meshuggah ne fait pas dans la dentelle et personne n'en sortira indemne. Le public semble entrer en transe dès les premières notes et la formation suédoise va maintenir cet état pendant les 50 minutes du concert.
Le groupe déroule une setlist de festival assez classique mais ô combien efficace ne laissant aucun répit à la foule ni aux Challengers qui ne savent plus où donner de la tête pour rattraper les slameurs. Le son est précis, propre, et même en front-row, il ne semble pas fort. Juste ce qu'il faut pour apprécier la technicité et la puissance des musiciens.
S'en suivent, sans réel temps mort, des classiques du groupe : le groovy « Do not look down », le dense « The hurt that find you first », « Rational gaze » et « Pravus » et son intro martiale. Dans le public, le cassage de nuque se fait dans les règles. C'est massif, les guitaristes assènent des riffs d'une puissance rare soutenus par une rythmique diaboliquement déstructurée. « Violent sleep of reason » de l'album éponyme participe à cette montée de violence auditive limite angoissante.
Et c'est avec « Bleed » que Meshuggah nous fera comprendre qu'on est bien en enfer et déchainera la foule compacte. Le groupe conclut leur set avec un « Demiurge » brutal qui laissera le public sur les genoux.
On pourra regretter la programmation presque matinale du concert qui nous a privé du lightshow qui accompagne si bien leur prestation, mais on aura pu apprécier le faciès possédé de Jens Kidman, le chanteur, qui fait le bonheur des réseaux sociaux.
Il sera difficile d'enchainer un autre concert sans une petite bière le temps de revenir sur terre, tant Meshuggah nous aura emmené sur une autre planète.
Setlist :
1. Born in Dissonance
2. Do Not Look Down
3. The Hurt that Finds You First
4. Rational Gaze
5. Pravus
6. Violent Sleep of Reason
7. Bleed
8. Demiurge