Un an et demi après la sortie de leur dernier opus “Delirium”, plutôt en demi teinte, les Milanais de Lacuna Coil se retrouvent une nouvelle fois devant le public alsacien pour démontrer leur talent de musiciens et de showman (et surtout girl !)
Aeverium
On nous propose ce jeudi 14 décembre un line-up purement européen, à commencer par la formation allemande de Aeverium.
Le groupe arrive sur scène sans fioriture ni mise en scène particulière, Aeva Maurelle arborant un tee-shirt aux couleurs de Lacuna coil et Marcel Römer, des dreads à faire pâlir un Jonathan Davis !
L'ambiance dans la salle est bonne enfant, tenue à bout de bras par Marcel qui nous fait joyeusement sautiller entre 2 blagues à base de "nous sommes allemands, désolé", on retrouve chez eux l'esprit des “petits” groupes qui prennent le temps d'échanger avec le public, et c'est super agréable !
Leur second album Time illustre parfaitement la puissance épique et l'énergie du groupe, et même si le duo de chanteurs est des plus classique dans ce genre de formation, il faut bien reconnaître que celui ci fonctionne à merveille, Marcel alternant entre chant clair et screams, et la voix d'Aeva apporte son parfait contrepoint, mélodique, presque mystique.
On regrettera peut être le fait que la chanteuse se trouve souvent en retrait, assez réservée par rapport à l'ambiance apportée par Marcel, le vocaliste étant clairement le frontman/rigolo du groupe.
C'est malgré tout un succès pour le sextet allemand qui ouvre pour les “gros” noms de la soirée.
Setlist :
What About Me
Distrust
Hunted
Home
Brave New World
Vale of Shadows
Break Out
Heaven's Burning
Cellar Darling
Après un changement de scène de seulement 20 minutes, Anna Murphy et ses comparses, ex membres d'Eluveitie, arrivent sur scène pour nous servir leur métal énergique et mélodique, teinté de folk.
Le quatuor suisse fait une magnifique impression sur les planches de la petite salle, la présence de la roue à vielle et de la flûte traversière dénotent dans ce genre de live mais apportent indéniablement une ambiance contes et légendes, presque arabisante par moments, à leur musique.
Encore une fois on a droit à un jeu de scène animé et vivant, mais limité, Anna nous fait la conversation avec un magnifique “mon francais est merde” ou “oui, j'aime les ricola”, mais elle se retrouve trop souvent cachée derrière sa roue, son micro ou sa flûte, ce qui oblige la vocaliste helvète à rester le plupart du temps statique sur scène.
Musicalement, on sent bien que la formation est rodée, entre le jeu de Merlin Sutter à la batterie qui défonce ses fûts, et les envolées de Ivo Henzi à la guitare, je me demandais parfois comment on pouvait encore entendre Anna, mais la demoiselle a un organe puissant, allant jusqu'à nous lâcher un grunt (aigu mais des plus magnifiques) sur Starcrusher.
Le seul vrai regret (plutôt un point d'interrogation..) est ce mystérieux bassiste encapuchonné et caché au fond de la scène enfumée..
On ressort de cette grosse demi heure avec la banane, et on ne pouvait imaginer meilleure intro pour les headliners de la soirée que les Suisses, qui ont mis le feu au Grillen !
Setlist :
Black Moon
Hullaballoo
The Hermit
Avalanche
Six Days
Redemption
Starcrusher
Challenge
Fire, Wind & Earth
Lacuna Coil
Dès la mise en place de la scène, avec un magnifique backdrop en arc de cercle (figurant des murs d'asile tagués des noms des morceaux), on a immédiatement le sentiment de rentrer dans le vif du sujet.
On n'a plus aucun doute quand les lumières s'éteignent.
Une alarme et des gyrophares rouges se mettent soudain en branle, alors que les milanais débarquent sur scène, grimés, en clown, en squelette ou vêtus de camisoles de force ensanglantées du meilleur goût.
On se retrouve bel et bien dans l'univers torturé de Delirium, le dernier opus de Lacuna Coil.
Moi qui avait été déçu par le changement de cap de la formation, du dernier album bien plus agressif qu'auparavant, force est de reconnaître que le quintet donne tout sur scène, et que ça paie !
On retrouve, sans surprise, une setlist très axée Delirium (Blood,Tears, Dust, Downfall, Ghost in the Mist ou encore My Demons), avec une ouverture sur Ultima Ratio, parsemée d'anciens titres (Our Truth, Spellbound ou Swamped), et d'un Enjoy the Silence qui a retourné les foules.
Cristina Scabbia et Andrea Ferro ont une synergie énorme et dégagent une puissance incroyable sur scène, ne laissant pas les autres musiciens en reste, Ryan Folden se levant régulièrement sur le tabouret de sa batterie pour haranguer et chauffer le public. Marco Coti Zelati et Cavallotti Diego, respectivement bassiste et le guitariste, quant à eux, jouent dans leurs coins, arborant la mine des clowns tristes (ou effrayants, selon la sensibilité de chacun), ce qui est au final plutôt raccord avec leur maquillage !
Contrairement à ce que j'avais pu lire ailleurs, Cristina parle énormément avec le public, nous invectivant sans cesse entre les morceaux, et même si on sent que ce n'est qu'un gimmick pour introduire le titre suivant, il faut reconnaître qu'on ne peut que se sentir entraîné dans la folie du groupe pour profiter avec eux.
La dernière partie du live, introduite par un magnifique bonhomme de neige gonflable, commence sur Naughty Christmas, ponctué par un canon à mousse (saleté, ça fait des taches) qui achève de manière grandiose le spectacle des Italiens, dont l'énergie n'aura jamais faibli durant l'heure et demie qui a précédé.
J'étais un peu refroidi depuis l'écoute de Delirium, et les différents sons de cloche que j'avais eu de leurs précédents concerts n'avaient pas arrangé la donne, mais je peux vous assurer que ces Italiens m'ont fait l'effet d'une petite bombe aussi bien sonore que visuelle, je peux clairement vous conseiller l'expérience du Lacuna Coil Sanatorium !
Setlist :
Ultima Ratio
Spellbound
Die & Rise
Blood, Tears, Dust
Ghost in the Mist
My Demons
Trip the Darkness
Downfall
Swamped
Enjoy the Silence
Our Truth
Delirium
Nothing Stands in Our Way
Naughty Christmas
Heaven's a Lie
The House of Shame
Merci encore à K Productions et au Grillen pour leur accueil, and a Naughty Christmas to everyone !
Aeverium
On nous propose ce jeudi 14 décembre un line-up purement européen, à commencer par la formation allemande de Aeverium.
Le groupe arrive sur scène sans fioriture ni mise en scène particulière, Aeva Maurelle arborant un tee-shirt aux couleurs de Lacuna coil et Marcel Römer, des dreads à faire pâlir un Jonathan Davis !
L'ambiance dans la salle est bonne enfant, tenue à bout de bras par Marcel qui nous fait joyeusement sautiller entre 2 blagues à base de "nous sommes allemands, désolé", on retrouve chez eux l'esprit des “petits” groupes qui prennent le temps d'échanger avec le public, et c'est super agréable !
Leur second album Time illustre parfaitement la puissance épique et l'énergie du groupe, et même si le duo de chanteurs est des plus classique dans ce genre de formation, il faut bien reconnaître que celui ci fonctionne à merveille, Marcel alternant entre chant clair et screams, et la voix d'Aeva apporte son parfait contrepoint, mélodique, presque mystique.
On regrettera peut être le fait que la chanteuse se trouve souvent en retrait, assez réservée par rapport à l'ambiance apportée par Marcel, le vocaliste étant clairement le frontman/rigolo du groupe.
C'est malgré tout un succès pour le sextet allemand qui ouvre pour les “gros” noms de la soirée.
Setlist :
What About Me
Distrust
Hunted
Home
Brave New World
Vale of Shadows
Break Out
Heaven's Burning
Cellar Darling
Après un changement de scène de seulement 20 minutes, Anna Murphy et ses comparses, ex membres d'Eluveitie, arrivent sur scène pour nous servir leur métal énergique et mélodique, teinté de folk.
Le quatuor suisse fait une magnifique impression sur les planches de la petite salle, la présence de la roue à vielle et de la flûte traversière dénotent dans ce genre de live mais apportent indéniablement une ambiance contes et légendes, presque arabisante par moments, à leur musique.
Encore une fois on a droit à un jeu de scène animé et vivant, mais limité, Anna nous fait la conversation avec un magnifique “mon francais est merde” ou “oui, j'aime les ricola”, mais elle se retrouve trop souvent cachée derrière sa roue, son micro ou sa flûte, ce qui oblige la vocaliste helvète à rester le plupart du temps statique sur scène.
Musicalement, on sent bien que la formation est rodée, entre le jeu de Merlin Sutter à la batterie qui défonce ses fûts, et les envolées de Ivo Henzi à la guitare, je me demandais parfois comment on pouvait encore entendre Anna, mais la demoiselle a un organe puissant, allant jusqu'à nous lâcher un grunt (aigu mais des plus magnifiques) sur Starcrusher.
Le seul vrai regret (plutôt un point d'interrogation..) est ce mystérieux bassiste encapuchonné et caché au fond de la scène enfumée..
On ressort de cette grosse demi heure avec la banane, et on ne pouvait imaginer meilleure intro pour les headliners de la soirée que les Suisses, qui ont mis le feu au Grillen !
Setlist :
Black Moon
Hullaballoo
The Hermit
Avalanche
Six Days
Redemption
Starcrusher
Challenge
Fire, Wind & Earth
Lacuna Coil
Dès la mise en place de la scène, avec un magnifique backdrop en arc de cercle (figurant des murs d'asile tagués des noms des morceaux), on a immédiatement le sentiment de rentrer dans le vif du sujet.
On n'a plus aucun doute quand les lumières s'éteignent.
Une alarme et des gyrophares rouges se mettent soudain en branle, alors que les milanais débarquent sur scène, grimés, en clown, en squelette ou vêtus de camisoles de force ensanglantées du meilleur goût.
On se retrouve bel et bien dans l'univers torturé de Delirium, le dernier opus de Lacuna Coil.
Moi qui avait été déçu par le changement de cap de la formation, du dernier album bien plus agressif qu'auparavant, force est de reconnaître que le quintet donne tout sur scène, et que ça paie !
On retrouve, sans surprise, une setlist très axée Delirium (Blood,Tears, Dust, Downfall, Ghost in the Mist ou encore My Demons), avec une ouverture sur Ultima Ratio, parsemée d'anciens titres (Our Truth, Spellbound ou Swamped), et d'un Enjoy the Silence qui a retourné les foules.
Cristina Scabbia et Andrea Ferro ont une synergie énorme et dégagent une puissance incroyable sur scène, ne laissant pas les autres musiciens en reste, Ryan Folden se levant régulièrement sur le tabouret de sa batterie pour haranguer et chauffer le public. Marco Coti Zelati et Cavallotti Diego, respectivement bassiste et le guitariste, quant à eux, jouent dans leurs coins, arborant la mine des clowns tristes (ou effrayants, selon la sensibilité de chacun), ce qui est au final plutôt raccord avec leur maquillage !
Contrairement à ce que j'avais pu lire ailleurs, Cristina parle énormément avec le public, nous invectivant sans cesse entre les morceaux, et même si on sent que ce n'est qu'un gimmick pour introduire le titre suivant, il faut reconnaître qu'on ne peut que se sentir entraîné dans la folie du groupe pour profiter avec eux.
La dernière partie du live, introduite par un magnifique bonhomme de neige gonflable, commence sur Naughty Christmas, ponctué par un canon à mousse (saleté, ça fait des taches) qui achève de manière grandiose le spectacle des Italiens, dont l'énergie n'aura jamais faibli durant l'heure et demie qui a précédé.
J'étais un peu refroidi depuis l'écoute de Delirium, et les différents sons de cloche que j'avais eu de leurs précédents concerts n'avaient pas arrangé la donne, mais je peux vous assurer que ces Italiens m'ont fait l'effet d'une petite bombe aussi bien sonore que visuelle, je peux clairement vous conseiller l'expérience du Lacuna Coil Sanatorium !
Setlist :
Ultima Ratio
Spellbound
Die & Rise
Blood, Tears, Dust
Ghost in the Mist
My Demons
Trip the Darkness
Downfall
Swamped
Enjoy the Silence
Our Truth
Delirium
Nothing Stands in Our Way
Naughty Christmas
Heaven's a Lie
The House of Shame
Merci encore à K Productions et au Grillen pour leur accueil, and a Naughty Christmas to everyone !