Il s’agit de mon premier concert à la salle Pleyel. Quand j’arrive, il y a déjà une longue file d’attente, je réussis à obtenir mon pass photo et me joins aux autres photographes. La salle se remplit progressivement, ce soir toutes les places sont vendues.
Elle entre en scène pour la première partie. Avec son grand sourire, elle nous salue, en nous précisant bien que ce sera le seul mot français qu’elle pourra prononcer. Elle ne jouera que trois morceaux, avec pour unique compagnon son violoncelle. Après le premier morceau doux qui nous plonge dans une ambiance apaisée, elle nous fait cadeau du second morceau (« I offer you this song ») ; celui-ci sera pour guérir (« for healing »). À la fin du morceau, elle entre dans une petite leçon d’accordage en nous expliquant qu’il est en Ad et Charp B et que le troisième sera en GDGD, pour les initiés…Ce troisième et dernier morceau, il s’agit de son hymne à l’énergie de la mer (« hymn to the energy of the sea »). Elle nous explique s’être inspirée de la mer qui vient s’écraser contre les falaises pour composer. Les couleurs sur scène nous plongent dans une ambiance maritime et nous entraîne dans les flots tumultueux qui résonnent dans les sonorités qu’elle emploie, les sons qui l’accompagnent. Puis, souriante, son violoncelle à la main, elle quitte la scène.
Sur fond orange dégradé, les 6 musiciens entrent sur scène tels des ombres, si bien que l’on croit voir apparaître devant nous des silhouettes de peintures rupestres. Pas un mot prononcé, un simple bonsoir et ils commencent leur set pour un public attentif et silencieux. J’apprécie l’ambiance de la salle, qui, plongée dans un autre temps, dans une autre dimension accompagnée de sonorités nordiques et viking, semble avoir été transportée tout droit en Norvège 900 ans auparavant.
Avec leurs instruments singuliers, comme le nyckelharpa qu’arbore Einar, la précision des sons et les différents niveaux de sons sont clairs et audibles.
Vues des balcons, malgré le nombre limité d’entre elles, les lumières des écrans sont pareilles à des vers luisants, ces espèces pratiquement disparues, qu’on ne voit plus à la campagne, mais dans des salles de concert. L’atmosphère qui rappelle la Nature, les tonalités ancestrales et les cultures nordiques, est inspirante. Leur musique est « something ancient and timeless that still resonates today » / « quelque chose d’ancien et intemporel qui résonne toujours de nos jours ». Les rares prises de paroles que fait Einar Selvik à la fin du set sont pleines d’attention et de bienveillance. N’ayant pas dit mot durant le concert, il s’exprime plus longuement à la fin. Il parle du chant, de l’importance des mélodies vocales. "Singing together brings people together, it’s my medicine. If you’re feeling down, sing, … sing to your children » / « Chanter ensemble fait se regrouper les gens, c’est mon traitement. Si vous n’allez pas bien, chantez, chantez aussi à vos enfants. ». Leur dernier morceau sera à propos de la mort. « Leading the way to the path, remembering someone you have lost, it’s about letting go » / « Montrant la voie vers le chemin de la mort, permettant de se souvenir de quelqu’un que vous avez perdu, ce morceau vous invite à lâcher prise ».
Après le salut, tous les musiciens se retirent. Tous sauf Einar. Il nous délivre un ultime morceau, seul avec son instrument, un poème issu de la bande originale de la série Vikings, Snake Pit Poetry, puis s’en va simplement après un remerciement.
Jo Quail
Elle entre en scène pour la première partie. Avec son grand sourire, elle nous salue, en nous précisant bien que ce sera le seul mot français qu’elle pourra prononcer. Elle ne jouera que trois morceaux, avec pour unique compagnon son violoncelle. Après le premier morceau doux qui nous plonge dans une ambiance apaisée, elle nous fait cadeau du second morceau (« I offer you this song ») ; celui-ci sera pour guérir (« for healing »). À la fin du morceau, elle entre dans une petite leçon d’accordage en nous expliquant qu’il est en Ad et Charp B et que le troisième sera en GDGD, pour les initiés…Ce troisième et dernier morceau, il s’agit de son hymne à l’énergie de la mer (« hymn to the energy of the sea »). Elle nous explique s’être inspirée de la mer qui vient s’écraser contre les falaises pour composer. Les couleurs sur scène nous plongent dans une ambiance maritime et nous entraîne dans les flots tumultueux qui résonnent dans les sonorités qu’elle emploie, les sons qui l’accompagnent. Puis, souriante, son violoncelle à la main, elle quitte la scène.
Wardruna
Sur fond orange dégradé, les 6 musiciens entrent sur scène tels des ombres, si bien que l’on croit voir apparaître devant nous des silhouettes de peintures rupestres. Pas un mot prononcé, un simple bonsoir et ils commencent leur set pour un public attentif et silencieux. J’apprécie l’ambiance de la salle, qui, plongée dans un autre temps, dans une autre dimension accompagnée de sonorités nordiques et viking, semble avoir été transportée tout droit en Norvège 900 ans auparavant.
Avec leurs instruments singuliers, comme le nyckelharpa qu’arbore Einar, la précision des sons et les différents niveaux de sons sont clairs et audibles.
Vues des balcons, malgré le nombre limité d’entre elles, les lumières des écrans sont pareilles à des vers luisants, ces espèces pratiquement disparues, qu’on ne voit plus à la campagne, mais dans des salles de concert. L’atmosphère qui rappelle la Nature, les tonalités ancestrales et les cultures nordiques, est inspirante. Leur musique est « something ancient and timeless that still resonates today » / « quelque chose d’ancien et intemporel qui résonne toujours de nos jours ». Les rares prises de paroles que fait Einar Selvik à la fin du set sont pleines d’attention et de bienveillance. N’ayant pas dit mot durant le concert, il s’exprime plus longuement à la fin. Il parle du chant, de l’importance des mélodies vocales. "Singing together brings people together, it’s my medicine. If you’re feeling down, sing, … sing to your children » / « Chanter ensemble fait se regrouper les gens, c’est mon traitement. Si vous n’allez pas bien, chantez, chantez aussi à vos enfants. ». Leur dernier morceau sera à propos de la mort. « Leading the way to the path, remembering someone you have lost, it’s about letting go » / « Montrant la voie vers le chemin de la mort, permettant de se souvenir de quelqu’un que vous avez perdu, ce morceau vous invite à lâcher prise ».
Après le salut, tous les musiciens se retirent. Tous sauf Einar. Il nous délivre un ultime morceau, seul avec son instrument, un poème issu de la bande originale de la série Vikings, Snake Pit Poetry, puis s’en va simplement après un remerciement.
Setlist:
01-Kvitravn
02-Skugge
03-Solringen
04-Heimta Thurs
05-Hertan
06-Kvit hjort
07-Lyfjaberg
08-Voluspá (Skaldic Version)
09-Tyr
10-Isa
11-Grá
12-Runaljod
13-Rotlaust tre fell
14-Fehu
Encore:
15-Helvegen
Dernier rappel:
16-Snake Pit Poetry - Skaldic Mode