THY ART IS MURDER sur la scène Warbird du Download Festival 2018
United Rock Nations

«Thy Art Is Murder nous a offert un show époustouflant dont les mots d'ordre ont été puissance atomique et exécution militaire»

Créé 15/06/2018

Les dieux du Deathcore australien ont attiré un large public puisque la Warbird est plus que complète pour le concert de Thy Art Is Murder, emmené par leur leader, le charismatique CJ McMahon, accueilli avec chaleur et fougue par le public, visiblement impatient d'en découdre dans un pit qui promet d'être explosif !

Comme très souvent, c'est « Dear Desolation » qui ouvre le set des Australiens, une chanson qui met tout le monde d'accord par sa force et sa violence, sans pour autant renoncer à un groove bien gras que met parfaitement en valeur le duo rythmique incarné par Lee Stanton à la batterie et Kevin Butler à la basse. Conformément à leur habitude, les musiciens du groupe demeurent relativement passifs et statiques, laissant à leur frontman tout l'espace nécessaire pour se défouler et chauffer la salle, ce qu'il fait avec talent et maîtrise, sans jamais rien perdre de sa puissance vocale. Les morceaux défilent et s'enchaînent avec « Puppet Master » puis « Holy War ».Le rythme effréné et les breaks dévastateurs de Thy Art Is Murder transforme rapidement la tente en fournaise et le coeur de la fosse en zone de guerre ou slam, circle pit et mosh pit se succèdent avec brutalité ; et ce n'est pas avec « Coffin Dragger » que le rythme va ralentir. CJ prend alors la parole : « Merci beaucoup ! Nous venons d'Australie, le pays des kangourous ! Et demain, mon pays va affronter votre pays à la Coupe du Monde de Football ! (Le public commence à le huer, ce qui le fait rire) Et je sais que mon pays va perdre parce que vous avez des joueurs incroyables ! Mais tout ça n'est pas important parce que nous avons quelques chansons de plus pour vous et je vais avoir besoin de votre énergie pour continuer ! La prochain s'appelle « The Purest Strain of Hate » ! ».

La fosse est en feu et plus rien ne semble pouvoir arrêter le chanteur, littéralement en transe sur scène. Un festivalier déguisé en perroquet passe en slam, le faisant éclater de rire avant le break lourdissime de cette incroyable chanson, qui précède « Slaves Beyond Death ». Le guitariste soliste répond au scream avec une virtuosité sans égale tandis que la batterie poursuit son oeuvre destructrice. CJ McMahon revient vers le bord de la scène pour nous demander : « Qui ne nous connaissait pas ? Qui n'avait jamais entendu parler de nous avant ? Ah, quelques personnes quand même. Maintenant, c'est le moment de « Son of Misery » ! ». Visiblement très bavard aujourd'hui, il n'hésite plus à discuter avec son public, qui réagit au quart de tour : « Ici, en France, vous apprenez à parler trois ou quatre langues, mais chez nous, en Australie, il n'y a que l'anglais, et c'est la m****. Enfin bref, la prochaine chanson n'est pas dans notre langue, ni dans la votre d'ailleurs, mais une fois que vous l'aurez reconnue, les paroles vous viendront naturellement ! ». Forcément, la reprise de "Du Hast" de Rammstein est un franc succès. Ce set s'achèvera sur ces derniers mots : « Vous vous amusez ? Parfait, merci beaucoup ! C'est notre dernière chanson alors je veux voir tout le monde bouger ! Oui, même vous au fond ! Je vous vois, bande de c*******, je vous vois ! ». Le titre ainsi introduit n'est autre que « Reign Of Darkness », acclamé par le public.

Thy Art Of Murder a, sans conteste, offert au Download Festival l'une de ses plus belles performances ! Puissance atomique et exécution militaire ont été les mots d'ordre de ce concert explosif et plein de joie.


Setlist de Thy Art Is Murder :

1- Dear Desolation
2- Puppet Master
3- Holy War
4- Coffin Dragger
5- The Purest Strain of Hate
6- Slaves Beyond Death
7- The Son of Misery
8- Du hast (Rammstein cover)
9- Reign of Darkness