BOUNDARIES
On ouvre le bal avec Boundaries. Je dois avouer que je ne connais pas le groupe originaire du Connecticut mais de prime abord le style match bien avec celui de la tête d’affiche. Du métalcore bien ficelé, un mélange de voix claire / saturée , un mix de riff très lourd et de guitare mélodique. C’est un grand oui pour la foule qui ne cache pas son plaisir.
Le groupe non plus d’ailleurs, c’est leur première fois à Paris, et surtout leur premiere tournée avec The Ghost Inside (qu’ils écoutaient au lycée selon le Chanteur Matthew McDougal). Ils sont émus et heureux d’être là et ça se voit. Un dernier « One More fucking time Paris give me everything you’ve got » et c’est déjà la fin de cette première partie qui a conquis la salle déjà bien pleine.
GIDEON :
C’est au tour de Gideon et c’est un tout autre style. Stetson, grosses bagues et Santiags pour le chanteur. Basse à paillettes et lunettes de soleil pour le bassiste. Les Etats Unis (plus précisément l’Alabama ) sont là et se font sentir. C’est plus lourd c’est plus lent mais le public reste captivé bien que moins remuant. De mon point de vue malheureusement les morceaux se suivent et se ressemblent. Je commence à trouver le temps long et j’avoue avoir du mal à rester concentrée sur ce set qui je trouve s’éternise un peu malgré un ou deux morceaux aux influences plus néo métal (plus ma came donc) qui ont le mérite de retenir mon attention. Les quelques tentatives de chant clair sont balayées par le reste ce qui les rend à peine audible. Aaron Matts de Ten56 viendra conclure en guest sur un morceau, étant ami de longue date avec Gideon.
THE GHOST INSIDE
La première chose qui me vient en tête lorsque je repense au set de The Ghost inside c’est « wow quelle setlist ! » . Un savant mix entre nouveaux morceaux (six titres issus du dernier album « Seaching for solace » ) et gros classiques du groupe. Les albums « Dear Youth » et « Get What You Give » sont à l’honneur, la setlist est équilibrée et il y en a pour tout les gouts.
« The Great Unknown » met en jambe l’assistance avec un Jonathan Vigil qui invite les gens à le rejoindre sur scène et les premières note de « Dear Youth » qui arrivent deux morceaux plus tard finissent de mettre tout le monde d’accord . La foule entonne des wooohoho sur le riff maintenant bien connu de l’intro de ce morceau culte du groupe. La machine est lancée et ne s’arrêtera qu’à la fin du set sans pause aucune.
Le groupe est heureux d’être là et le montre à coup de grands sourires et d’interactions avec le public. Quelques tentatives de parler français plutôt réussies et petite
mention faite à Gojira aux JO de Paris et le show repart de plus belle. Il est aujourd’hui difficile de penser à TGI sans penser à ce terrible accident de tour bus survenu en 2015. Le chanteur ne manque pas l’occasion de rendre hommage aux personnes disparues ainsi qu’à leur batteur Andrew Tkaczyk qui joue aujourd’hui avec seulement une jambe. Le batteur répondra par un court solo accompagné d’une ovation plus qu’unanime de la part du public
La fin du show approche et le groupe enchaine les classiques,"Between the Lines", "Avalanche", "Aftermath" et enfin "Engine 45". Le public ne reprend pas son souffle et reprend en chœur avec le groupe sur la partie a cappella : « All my life I've been waiting for something, That never came. It never came. But I'm still saying », ce qui nous offre un très beau moment et une très belle manière de clôturer cette soirée fort réussie.
Set list :
• Death Grip
• Earn It
• The Great Unknown
• Move Me
• Dear Youth (Day 52)
• Split
• Secret
• Mercy
• Dark Horse
• Pressure Point
• Out of Control
• Wash It Away
• Light Years
• Faith or Forgiveness
• Between the Lines
• Avalanche
• Aftermath
• Engine 45
