SHAARGHOT AU NINKASI
Je suis arrivée un peu tôt au Ninkasi, et du coup j’ai pu en profiter pour parler avec le nouveau membre de Shaarghot, ami de longue date, qui s’est bien intégré au groupe et adore jouer avec eux.
L’entrée dans la salle s’est faite vers les 19h et WE ARE MAGONIA ont commencé leur set DJ, avec un triangle en led juste derrière eux qui s’illuminait en rythme.
C’était un peu étrange à regarder, il y avait une personne qui mixait frénétiquement aux platines et une autre personne à côté qui ne faisait rien. Les deux avaient des casques à la Daft Punk, et dansaient un peu. La musique en elle-même un mix d’EBM et de dubstep plutôt lourd, j’ai beaucoup aimé leur ambiance. Mais vraiment à regarder… Spécial. Du coup on s’est assis et on a mangé, on à préféré écouter que regarder pour le coup. J’y retourne vite fait pour jeter un oeil pour le dernier morceau et suis étonnée de voir personne sur scène, apparemment ils ont fait un adieu de la main et sont partis mi-morceau…
Ensuite c'était Carbon Killer, une mise en scène assez simple mais vraiment impactante, trois écrans verticaux, son synthé et ses pads, et lui vêtu de blanc, avec un masque futuriste. Les écrans affichaient des fausses publicités issues d’un monde imaginaire cyberpunk sorti de sa tête, et il s’éclate sur ses instruments. Des voix enregistrées (vu qu’il avait un masque j’ai pas pu distinguer si c’était lui ou pas, résonnent dans la salle qui adore l’ambiance, lumières bleues et violettes illuminent les visages heureux au premier rang et on en profite pour aller au balcon pour mieux y voir.
Soudainement il accroche sa guitare autour de son torse, une belle guitare noire lumineuse, c’est vraiment spectaculaire, le tout fait vraiment son effet et la foule danse sur son mix de synthwave, ebm, dubstep et musique de films. Les transitions sont tellement bien gérées que ça nous fait voyager, et on à vraiment l’impression de se retrouver dans TRON ou BLADE RUNNER. Le concert se termine sur Carbon Killer qui quitte la scène et un petit robot qui apparaît sur les écrans pour nous dire (en anglais) que le terroriste Carbon Killer ne reviendra plus rien gâcher et qu’on était en sécurité, lorsqu’une explosion retentit derrière lui et on entend un “AH SHIT” alors que tout s'éteint. Le public à bien ri, et on voit que son set à vraiment été apprécié.
Rosenkreuz installe sa scène, avec un pupitre de politicien avec une croix à trois tiges dessus (leur logo) et fait une entrée fracassante, le chanteur arrive avec une personne en tenue latex complète en laisse, qui part ensuite, le public est directement impacté. Leur musique tient des sonorités dont les influences sont claires: groupes allemands industriels comme Rammstein, Heldmaschine ou Oomph! Ils sont habillés tout en noir, bien gothiques avec un maquillage proche du corpse paint mais qui rappele vaguement ceux portés par Combichrist la semaine d’avant sur la même scène.
J’avoue que le groupe n’était pas mon kiff de la soirée, clairement. Je pensais le groupe récent et sans trop d'expérience mais il s’avère qu’ils existent depuis 2015 et tournent un peu quand même.
Navré de dire que ça ne se sentait pas, on voyait un gros manque d’assurance dans leur prestation scénique, les transitions entre les morceaux étaient beaucoup trop longues… Les chansons étaient sympa en vrai, mais vraiment la présence scénique manquait cruellement. J’ai pas envie d’être méchante, mais je sentais une vibe bon enfant niveau musique, mais niveau mise en scène c’était de la provoc pour de la provoc. Il y a quand même eu un peu de pogo, et du fun, c’était simplement pas ma tasse de thé.
La mise en place pour Shaarghot prend un peu plus de temps, il y a pas mal de nouveautés sur scène par rapport à la dernière fois où je les avais vus (Macumba - 2021). Des stands micros différents, un nouveau bidon à essence pour la percussion, des nouvelles bannières…
L’intro commence et toute la salle est directement plongée dans l’ambiance, on entend différentes voix parler de la Hive City et du Great Eye, les lumières rouges et vertes s’intensifient, puis d’autres lumières rouges clignotent comme des alarmes et les musiciens arrivent sur scène un à un, la foule hurle, on sent l’excitation dans la salle.
Alors que le chanteur arrive devant son stand, ils commencent par la chanson dernièrement sortie alors que j’écris cet article, “Let me out”. Le public commence à se taper dessus dès les premières notes, un grand mosh pit se forme et prend les ¾ de la salle.
Les chansons s’enchaînent de façon très pro, on sent que c’est très travaillé, et le nouveau membre de Shaarghot, B28 perché sur le bidon d’essence observe tout vu d’en haut pendant que les crowds surfeurs font irruption sur scène.
Le wall of death n’est pas loin derrière, à la 4e ou 5e chanson il me semble, et c’est d’une violence… on sent le vent de l’impact au balcon, mais vu d’en haut on ne voit que des sourires.
Petit hic, ils enchaînent aussi des soucis techniques, le micro d’Etienne (le chanteur) arrête de fonctionner à plusieurs reprises et pendant une chanson la bande électro instrumentale s’arrête complètement, et ils sont contraints de recommencer la chanson depuis le début, ce qu’ils font avec enthousiasme.
Ils continuent de chanter avec mais aussi de repousser tous les crowds surfeurs de la scène, lorsqu’on arrive à la dernière chanson, l’ambiance est à son comble et j’avoue, j’ai jamais vu un pogo aussi déchaîné.
Ils finissent avec la chanson “Shadows” qui est belle et puissante, elle m’emporte et je me retrouve à hurler les paroles avec le reste de la salle, à ce moment je remarque qu’il y a vraiment tous les âges présent et ça fait plaisir à voir.
Pour la fin de la chanson Etienne se jette dans le public et chante alors qu’il se fait porter par la foule.
Ça finit en tonnerre d’applaudissements et cris.
SETLIST SHAARGHOT:
( intro ) the one who Bring
Let me out
Now Die
Kill your God
Life and choices
Traders Must Die
Great Eye
Bang Bang
Red light
Break your body
Are you ready
AZERTY
Shadows
Un grand merci à Where the Promo Is, Base Productions et Mediatone pour une superbe soirée, et pour avoir aussi bien assuré le changement de dernière minute avec Punish Yourself qui s’est retiré de la tournée.
Je suis arrivée un peu tôt au Ninkasi, et du coup j’ai pu en profiter pour parler avec le nouveau membre de Shaarghot, ami de longue date, qui s’est bien intégré au groupe et adore jouer avec eux.
L’entrée dans la salle s’est faite vers les 19h et WE ARE MAGONIA ont commencé leur set DJ, avec un triangle en led juste derrière eux qui s’illuminait en rythme.
C’était un peu étrange à regarder, il y avait une personne qui mixait frénétiquement aux platines et une autre personne à côté qui ne faisait rien. Les deux avaient des casques à la Daft Punk, et dansaient un peu. La musique en elle-même un mix d’EBM et de dubstep plutôt lourd, j’ai beaucoup aimé leur ambiance. Mais vraiment à regarder… Spécial. Du coup on s’est assis et on a mangé, on à préféré écouter que regarder pour le coup. J’y retourne vite fait pour jeter un oeil pour le dernier morceau et suis étonnée de voir personne sur scène, apparemment ils ont fait un adieu de la main et sont partis mi-morceau…
Ensuite c'était Carbon Killer, une mise en scène assez simple mais vraiment impactante, trois écrans verticaux, son synthé et ses pads, et lui vêtu de blanc, avec un masque futuriste. Les écrans affichaient des fausses publicités issues d’un monde imaginaire cyberpunk sorti de sa tête, et il s’éclate sur ses instruments. Des voix enregistrées (vu qu’il avait un masque j’ai pas pu distinguer si c’était lui ou pas, résonnent dans la salle qui adore l’ambiance, lumières bleues et violettes illuminent les visages heureux au premier rang et on en profite pour aller au balcon pour mieux y voir.
Soudainement il accroche sa guitare autour de son torse, une belle guitare noire lumineuse, c’est vraiment spectaculaire, le tout fait vraiment son effet et la foule danse sur son mix de synthwave, ebm, dubstep et musique de films. Les transitions sont tellement bien gérées que ça nous fait voyager, et on à vraiment l’impression de se retrouver dans TRON ou BLADE RUNNER. Le concert se termine sur Carbon Killer qui quitte la scène et un petit robot qui apparaît sur les écrans pour nous dire (en anglais) que le terroriste Carbon Killer ne reviendra plus rien gâcher et qu’on était en sécurité, lorsqu’une explosion retentit derrière lui et on entend un “AH SHIT” alors que tout s'éteint. Le public à bien ri, et on voit que son set à vraiment été apprécié.
Rosenkreuz installe sa scène, avec un pupitre de politicien avec une croix à trois tiges dessus (leur logo) et fait une entrée fracassante, le chanteur arrive avec une personne en tenue latex complète en laisse, qui part ensuite, le public est directement impacté. Leur musique tient des sonorités dont les influences sont claires: groupes allemands industriels comme Rammstein, Heldmaschine ou Oomph! Ils sont habillés tout en noir, bien gothiques avec un maquillage proche du corpse paint mais qui rappele vaguement ceux portés par Combichrist la semaine d’avant sur la même scène.
J’avoue que le groupe n’était pas mon kiff de la soirée, clairement. Je pensais le groupe récent et sans trop d'expérience mais il s’avère qu’ils existent depuis 2015 et tournent un peu quand même.
Navré de dire que ça ne se sentait pas, on voyait un gros manque d’assurance dans leur prestation scénique, les transitions entre les morceaux étaient beaucoup trop longues… Les chansons étaient sympa en vrai, mais vraiment la présence scénique manquait cruellement. J’ai pas envie d’être méchante, mais je sentais une vibe bon enfant niveau musique, mais niveau mise en scène c’était de la provoc pour de la provoc. Il y a quand même eu un peu de pogo, et du fun, c’était simplement pas ma tasse de thé.
La mise en place pour Shaarghot prend un peu plus de temps, il y a pas mal de nouveautés sur scène par rapport à la dernière fois où je les avais vus (Macumba - 2021). Des stands micros différents, un nouveau bidon à essence pour la percussion, des nouvelles bannières…
L’intro commence et toute la salle est directement plongée dans l’ambiance, on entend différentes voix parler de la Hive City et du Great Eye, les lumières rouges et vertes s’intensifient, puis d’autres lumières rouges clignotent comme des alarmes et les musiciens arrivent sur scène un à un, la foule hurle, on sent l’excitation dans la salle.
Alors que le chanteur arrive devant son stand, ils commencent par la chanson dernièrement sortie alors que j’écris cet article, “Let me out”. Le public commence à se taper dessus dès les premières notes, un grand mosh pit se forme et prend les ¾ de la salle.
Les chansons s’enchaînent de façon très pro, on sent que c’est très travaillé, et le nouveau membre de Shaarghot, B28 perché sur le bidon d’essence observe tout vu d’en haut pendant que les crowds surfeurs font irruption sur scène.
Le wall of death n’est pas loin derrière, à la 4e ou 5e chanson il me semble, et c’est d’une violence… on sent le vent de l’impact au balcon, mais vu d’en haut on ne voit que des sourires.
Petit hic, ils enchaînent aussi des soucis techniques, le micro d’Etienne (le chanteur) arrête de fonctionner à plusieurs reprises et pendant une chanson la bande électro instrumentale s’arrête complètement, et ils sont contraints de recommencer la chanson depuis le début, ce qu’ils font avec enthousiasme.
Ils continuent de chanter avec mais aussi de repousser tous les crowds surfeurs de la scène, lorsqu’on arrive à la dernière chanson, l’ambiance est à son comble et j’avoue, j’ai jamais vu un pogo aussi déchaîné.
Ils finissent avec la chanson “Shadows” qui est belle et puissante, elle m’emporte et je me retrouve à hurler les paroles avec le reste de la salle, à ce moment je remarque qu’il y a vraiment tous les âges présent et ça fait plaisir à voir.
Pour la fin de la chanson Etienne se jette dans le public et chante alors qu’il se fait porter par la foule.
Ça finit en tonnerre d’applaudissements et cris.
SETLIST SHAARGHOT:
( intro ) the one who Bring
Let me out
Now Die
Kill your God
Life and choices
Traders Must Die
Great Eye
Bang Bang
Red light
Break your body
Are you ready
AZERTY
Shadows
Un grand merci à Where the Promo Is, Base Productions et Mediatone pour une superbe soirée, et pour avoir aussi bien assuré le changement de dernière minute avec Punish Yourself qui s’est retiré de la tournée.