ZEAL AND ARDOR + SOOMA @Elysée Montmartre – 16.11.22 By Carole Pandora
Si vous ne saviez pas quoi faire le 16 novembre dernier à Paris et que vous étiez amateurs de gros son, c’est que vous ne saviez pas vous décider !
Opeth, Alter Bridge, Halestorm, Skidrow et Zeal & Ardor le même soir ! De quoi se demander quelle allait être la fréquentation des salles qui n’affichaient pas d’ores et déjà complet.
Pour ma part, j’avais donc choisi Zeal & Ardor que j’étais bien contente de pouvoir voir en tête d’affiche, en effet après leur venue en première partie en juin en support de Meshuggah et le Hellfest, il était plus que temps de retrouver le groupe avec un temps de set plus satisfaisant !
C’est donc à l’Elysée Montmartre que les amateurs du groupe se sont retrouvés en grand nombre : salle quasi complète et un stand de merch qui ne désemplissait pas, ils étaient attendus de pied ferme.
C’est avec Sooma que nous avons commencé la soirée, autre groupe suisse que je ne connaissais pas du tout. Je vous avoue qu’après avoir bravé les soucis de ligne 2 et avoir dû faire une partie du trajet à pieds pour arriver à la salle sous une pluie battante … le short d’un des membres m’a laissé plus que dubitative mais bon pourquoi pas ! Si on en revient à l’aspect musical c’est donc un bon mélange de rock/ grunge / psychédélique que nous ont proposé pendant 30 minutes les suisses dans une belle démonstration d’énergie. Si cela ne m’a pas touchée plus que ça, il faut bien reconnaître qu’ils ont très bien rempli leur office en communiquant leur dynamisme au public présent.
Après une courte pause, nous voici donc prêts pour le plat de résistance ! C’est sous le grand sigil de Lucifer stylisé de manière à devenir le logo du groupe (en incluant quelques lumières) que retentissent les premières notes de l’intro reconnaissable du groupe qui enchaîne tout de suite dans le vif du sujet avec Church Burns.
Les musiciens sont en effectifs réduits ce soir, les deux choristes étant malades la question d’annuler le concert s’est apparemment posée (ce qui aurait été plus que dommage) mais ils ont finalement décidé de faire avec les moyens du bord et de monter sur scène quand même.
Si on aurait bien évidemment aimé voir le groupe au complet, grâce aux samples, et à une
occupation de la scène particulièrement bien gérée, l’absence des deux malades ne se fait pas cruellement sentir et c’est encore une fois une bonne claque dans la figure que nous envoie Zeal and Ardor ce mercredi soir.
Découverts pour ma part en live, s’ils sont excellents sur album, leur mélange de negro spiritual et de black metal prend vraiment toute sa dimension en live dans sa communion avec le public qui ne manque pas de pallier du mieux qu’il peut à l’absence de choristes … et qu’on se le dise, on était clairement sur un public de connaisseur qui avait révisé avant de venir.
Je voulais une setlist plus longue et je n’ai pas été déçue : 1h30 de chansons puisées par ci par là dans leur discographie avec ENFIN en live des pépites comme Tuskegee (la 3 ème fois dans l’année était donc la bonne !). On a tous les classiques du groupe (Come on Down, Don’t you Dare, Devil Is Fine, Baphomet pour fini…) y compris ceux des albums sortis récemment dont l’EP Wake Of A Nation and le petit dernier l’album éponyme Zeal and Ardor sorti en 2022.
La communication avec le public est également très bonne avec Manuel, le chanteur, qui en profite pour nous montrer sa maîtrise du français (et pour nous rappeler que la sécu est un peu tatillonne apparemment donc attention aux slammeurs « si l’un de vous monte et que je perds une dent, il en perdra une aussi » nous prévient il en rigolant en voyant qu’un agent de sécurité était en train de monter sur scène au cas où)
Une rythmique au top, une bonne balance (le son qu’ils avaient cette année au Hellfest n’était vraiment pas ouf et m’avait un peu gâché le plaisir), des musiciens au taquet avec une très bonne présence scénique … il faut vraiment chercher la petite bête (et en plus réussir à la trouver) pour ne pas apprécier la performance.
En bref une soirée qui renforce le fait que Zeal and Ardor soit un des meilleurs groupes que j’ai découvert ces dernières années et je serai bien évidemment au rendez-vous lors de leur prochain passage (après j’ai bien réussi à aller voir Meshuggah pour eux, alors que je n’y comprends rien !).
Une petite pensée toutefois pour mon binôme photographe qui en a clairement chié avec les
lumières (il faut dire les choses comme elles sont)… et la brillante idée de Manuel d’utiliser un double micro (très pratique pour le chant et le son, moins pour les photographes niak niak).
Setlist :
1- Intro
2- Church Burns
3- Götterdämmerung
4- Ship on Fire
5- Row Row
6- Blood in the River
7- Gravedigger’s Chant
8- Run
9- We can’t Be Found
10- Tuskegee
11- Feed the Machine
12- Golden Liar
13- Death to the Holy
14- Trust No One
15- Erase
16- Don’t You Dare
17- Devil Is Fine
18- J-M-B
19- I Caught You
20- Come on Down
21- Baphomet
Si vous ne saviez pas quoi faire le 16 novembre dernier à Paris et que vous étiez amateurs de gros son, c’est que vous ne saviez pas vous décider !
Opeth, Alter Bridge, Halestorm, Skidrow et Zeal & Ardor le même soir ! De quoi se demander quelle allait être la fréquentation des salles qui n’affichaient pas d’ores et déjà complet.
Pour ma part, j’avais donc choisi Zeal & Ardor que j’étais bien contente de pouvoir voir en tête d’affiche, en effet après leur venue en première partie en juin en support de Meshuggah et le Hellfest, il était plus que temps de retrouver le groupe avec un temps de set plus satisfaisant !
C’est donc à l’Elysée Montmartre que les amateurs du groupe se sont retrouvés en grand nombre : salle quasi complète et un stand de merch qui ne désemplissait pas, ils étaient attendus de pied ferme.
C’est avec Sooma que nous avons commencé la soirée, autre groupe suisse que je ne connaissais pas du tout. Je vous avoue qu’après avoir bravé les soucis de ligne 2 et avoir dû faire une partie du trajet à pieds pour arriver à la salle sous une pluie battante … le short d’un des membres m’a laissé plus que dubitative mais bon pourquoi pas ! Si on en revient à l’aspect musical c’est donc un bon mélange de rock/ grunge / psychédélique que nous ont proposé pendant 30 minutes les suisses dans une belle démonstration d’énergie. Si cela ne m’a pas touchée plus que ça, il faut bien reconnaître qu’ils ont très bien rempli leur office en communiquant leur dynamisme au public présent.
Après une courte pause, nous voici donc prêts pour le plat de résistance ! C’est sous le grand sigil de Lucifer stylisé de manière à devenir le logo du groupe (en incluant quelques lumières) que retentissent les premières notes de l’intro reconnaissable du groupe qui enchaîne tout de suite dans le vif du sujet avec Church Burns.
Les musiciens sont en effectifs réduits ce soir, les deux choristes étant malades la question d’annuler le concert s’est apparemment posée (ce qui aurait été plus que dommage) mais ils ont finalement décidé de faire avec les moyens du bord et de monter sur scène quand même.
Si on aurait bien évidemment aimé voir le groupe au complet, grâce aux samples, et à une
occupation de la scène particulièrement bien gérée, l’absence des deux malades ne se fait pas cruellement sentir et c’est encore une fois une bonne claque dans la figure que nous envoie Zeal and Ardor ce mercredi soir.
Découverts pour ma part en live, s’ils sont excellents sur album, leur mélange de negro spiritual et de black metal prend vraiment toute sa dimension en live dans sa communion avec le public qui ne manque pas de pallier du mieux qu’il peut à l’absence de choristes … et qu’on se le dise, on était clairement sur un public de connaisseur qui avait révisé avant de venir.
Je voulais une setlist plus longue et je n’ai pas été déçue : 1h30 de chansons puisées par ci par là dans leur discographie avec ENFIN en live des pépites comme Tuskegee (la 3 ème fois dans l’année était donc la bonne !). On a tous les classiques du groupe (Come on Down, Don’t you Dare, Devil Is Fine, Baphomet pour fini…) y compris ceux des albums sortis récemment dont l’EP Wake Of A Nation and le petit dernier l’album éponyme Zeal and Ardor sorti en 2022.
La communication avec le public est également très bonne avec Manuel, le chanteur, qui en profite pour nous montrer sa maîtrise du français (et pour nous rappeler que la sécu est un peu tatillonne apparemment donc attention aux slammeurs « si l’un de vous monte et que je perds une dent, il en perdra une aussi » nous prévient il en rigolant en voyant qu’un agent de sécurité était en train de monter sur scène au cas où)
Une rythmique au top, une bonne balance (le son qu’ils avaient cette année au Hellfest n’était vraiment pas ouf et m’avait un peu gâché le plaisir), des musiciens au taquet avec une très bonne présence scénique … il faut vraiment chercher la petite bête (et en plus réussir à la trouver) pour ne pas apprécier la performance.
En bref une soirée qui renforce le fait que Zeal and Ardor soit un des meilleurs groupes que j’ai découvert ces dernières années et je serai bien évidemment au rendez-vous lors de leur prochain passage (après j’ai bien réussi à aller voir Meshuggah pour eux, alors que je n’y comprends rien !).
Une petite pensée toutefois pour mon binôme photographe qui en a clairement chié avec les
lumières (il faut dire les choses comme elles sont)… et la brillante idée de Manuel d’utiliser un double micro (très pratique pour le chant et le son, moins pour les photographes niak niak).
Setlist :
1- Intro
2- Church Burns
3- Götterdämmerung
4- Ship on Fire
5- Row Row
6- Blood in the River
7- Gravedigger’s Chant
8- Run
9- We can’t Be Found
10- Tuskegee
11- Feed the Machine
12- Golden Liar
13- Death to the Holy
14- Trust No One
15- Erase
16- Don’t You Dare
17- Devil Is Fine
18- J-M-B
19- I Caught You
20- Come on Down
21- Baphomet
