Peu importe que ce soit un mardi, peu importe que le concert commence à 17H, le public parisien est au rendez-vous pour Korpiklaani, Arkona, Heidevolk et Trollfest ! Cette superbe affiche de Folk Metal va permettre de varier les plaisir autour de groupes très différents mais tous connus pour la puissance de leur performance live. En interview, les groupes ont beaucoup insisté sur leur plaisir à retrouver leurs fans français, alors voyons tout de suite si l'alchimie a fonctionné !
Comme prévu, l'entrée se fait à 16H30 et le public se presse pour être bien placé pour le concert de Trollfest qui ouvre le bal. La célèbre musique de Carmina Burana résonne dans la salle, immédiatement suivie par une petite rythmique dansante et très caractéristique du groupe. Les musiciens arrivent un à un sur scène, déguisés en explorateurs et le visage couvert de peinture avec, pour le chanteur, une dizaine de ballons accrochés à son casque. Er c'est avec « Professor Otto » qu'ils débutent leur concert. Durant tout leur set, les membres de Trollfest joueront avec les photographes et avec leur public en leur faisant des mimiques exagérées et ridicules. Etant donné qu'ils sont six sur scène, ils n'ont aucune peine à occuper l'espace, échangeant leurs places, sautillant en tous sens et courant sur toute la largeur de la scène.
Sur « Brakebein », le chanteur s'arrête momentanément de taper sur sa batterie pour présenter le saxophoniste pour son solo. Puis il demande, d'abord en français: « Bonjour ! Désolé pour mon français mais parlez-vous anglais ? (le public hurle que oui et le chanteur reprend, en anglais cette fois-ci) Ouais ! Et est-ce que vous aimez Britney Spears ? (encore une fois, la réponse est positive) Fuck yeah ! On y va ! ». Les premières notes de « Toxic » n'ont pas encore retenti que le guitariste descend de la scène et se met à courir à travers toute la fosse, s'arrêtant parfois pour danser avec les fans avant de repartir de plus belle. Visiblement ravi de l'accueil réservé au groupe, Trollmannen reprend : « Ça va être une très belle soirée ! Vous êtes prêts pour Heidevolk ? Et pour Arkona ? Et pour Korpiklaani ? ». Sans plus de transition, il lance « Brumlebassen », suivie de « Steel Sarah ». Le public est extrêmement réceptif et réagit à toutes les invectives du chanteur, qui ne se prive pas de le motiver, soutenu par l'investissement scénique des musiciens à l'énergie débordante. « On est Trollfest, on vient de Norvège. Vous êtes tous de Paris ? (le cri de la foule n'est pas très clair mais cela ne perturbe en rien le frontman) C'est bien ce que je pensais. (il prend alors un air très sérieux) Bon, le timing n'est pas très bon parce qu'on est mardi mais la dernière fois qu'on est venu à Paris, c'était le chaos, et je veux la même chose ce soir ! Prenez d'assaut cette colonne, et celle-là aussi, et de l'autre côté vous faîtes la même chose, et dansez, et courez, et sautez, et toi, au fond, reste là-bas et regarde moi ! ». Il n'en faut pas plus pour que la fosse explose en un joyeux déchainement de cris et de mouvements en tous sens.
Sur « Die Grosse Echsen », le groupe décide de nous apprend à danser, le chanteur s'improvisant professeur : « Est-ce que vous voulez danser avec nous ? Bon, c'est un peu compliqué mais on sait que vous avez tous fait une école de danse alors voilà le mouvement ! (mettez les pieds en forme de V, à la manière des danseurs classiques, et baissez-vous en gardant le dos bien droit et en pliant les genoux vers l'extérieur) Mais je vois de bons danseurs ce soir ! Cette chanson est sur les dinosaures ! ». Et la suite, vous la connaissez, toute la fosse se met à répéter le mouvement en rythme avec le groupe, et honnêtement, ça valait la peine de le voir ! C'est d'ailleurs à ce moment que commencent les premiers slams. Après « Renkespill » et « Solskinnsmedisin », le groupe annonce qu'il ne leur reste que deux chansons et que c'est le moment de faire la plus longue chenille de l'histoire du Metal ! Le bassiste descend en fosse et prend la tête de la procession qui serpente à toute vitesse dans l'Elysée Montmartre sur « What A Good Idea! ». Et finalement, le chanteur s'apprête à conclure : « Il nous reste une seule chanson et on a besoin que vous fassiez le chien avec nous ! Wouf wouf wouf ! » et c'est, vous vous en doutez, avec « Helvetes Hunden GARM » que le groupe achève son set. Le guitariste en profite pour se faire porter sur tout le public et le bassiste éclate un ballon avec son instrument. Après des adieux chaleureux, le groupe disparaît en coulisse. Le succès est au rendez-vous et l'énergie qu'ils ont déployée est phénoménale ! Le public est conquis et attend la suite avec impatience.
Setlist de Trollfest :
1- Professor Otto
2- Brakebein
3- Toxic (Britney Spears cover)
4- Brumlebassen
5- Steel Sarah
6- Kaptein Kaos
7- Die Grosse Echsen
8- Renkespill
9- Solskinnsmedisin
10- What A Good Idea!
11- Helvetes Hunden GARM
On pourrait craindre qu'Heidevolk ait un sacré défi à relever après Trollfest qui a mis l'Elysée Montmartre sans dessus dessous mais leur style musical est si différent qu'ils ne risquent pas la comparaison. L'entrée en matière est beaucoup plus sobre avec une musique apaisée et douce. Le public salue chaleureusement les musiciens qui commencent sans plus tarder avec « Ontwaakt », le premier morceau de leur dernier album, « Vuur Van Verzet ». L'arrivée des deux chanteurs est accompagnée d'une explosion musicale et l'enchaînement se fait en quelques instants puisque l'un des chanteurs a tout juste le temps d'annoncer : « Okay Paris, la prochaine chanson est « Ostara » ! Allez, sautez ! » et la fosse se met à bondir en rythme. Musicalement, le changement est radical puisqu'on quitte l'atmosphère festive et excitée de Trollfest pour revenir vers quelque chose de plus puissant et sobre, dans l'esprit de groupes comme Tyr avec un jeu autour des harmonies vocales, magnifiquement mises en valeur par une très bonne balance. Sur « A Wolf In My Heart », composée uniquement d'une harmonie vocale et d'une rythmique, le silence se fait devant la force et la majesté de la chanson.
Si Heidevolk ne concurrence pas directement le groupe précédent dans l'investissement scénique, les musiciens ne se privent pas de headbanguer et haranguer leurs fans, comme sur « Het Wilde Heer » où la fosse applaudit en rythme. Maintenant qu'ils ont pris leurs marques, les slammeurs s'enchaînent presque sans interruption et une telle énergie, un tel bonheur se dégage du public qu'on prend pleinement la mesure de ce que le groupe nous disait en interview quelques instants plus tôt à savoir que leur musique doit faire ressentir des choses aux gens, leur faire quitter leur réalité durant quelques instants et leur offrir une sorte de thérapie, à la manière de ce qu'Alestorm nous confiait dans la même salle quelques mois auparavant. « Yngwaz' Zonen » et « Britannia » passent presque sans qu'on s'en rende compte tant les musiciens nous offrent un spectacle de grande ampleur. Au-delà du jeu scénique, leur plaisir est visible et terriblement communicatif au point qu'on aimerait que ce moment dure éternellement. Alors que Trollfest propose des morceaux, certes très entraînants, mais dans le même ton, Heidevolk varie les plaisirs avec des titres énergiques mais aussi solennels et impressionnants qui redonnent vie aux racines du Folk Metal !
Le chanteur reprend la parole : « Merci, merci beaucoup Paris ! C'est super d'être ici à nouveau alors merci de nous accueillir. La prochaine chanson est sur un Dieu et les paroles sont faciles, vous devriez pouvoir le chanter, essayons ! ». Une première fois, les musiciens mêlent leurs voix dans une vibrante harmonie. « J'ai entendu dire que les Français sont très bons pour chanter alors on le refait ! Je sais qu'on est mardi et que c'est difficile mais on peut y arriver ! ». Et cette fois, la chanson commence et s'élève lentement sous le haut plafond de l'Elysée Montmartre. Sur « Saksenland », le groupe nous demande un circle pit avant que le chanteur ne se penche une nouvelle fois au dessus de nous pour nous interroger, en français cette fois-ci : « Paris, avant la chanson suivante, je dois vous poser une question : aimez vous la bière ? (le rugissement qui s'élève alors le fait sourire) La prochaine chanson est une drinking song ! », et cela fait immédiatement réagir le public qui se met à lever le poing et à crier son assentiment. Comme pour Alestorm il y a quelques mois, la fosse s'assied et se met à ramer en coeur. Le bassiste s'avance alors : « Je ne savais pas que Paris était proche de la mer mais vous savez ramer dis donc ! Il y a quelques soirs, les Anglais ont fait un pit démentiel mais vous avez fait mieux, merci beaucoup c'était énorme ! ». Le nom du groupe est scandé alors qu'ils sortent de scène après « De Hallen Van Mijn Vaderen ». Le groupe ne tarde pas à revenir et à nous annoncer la fin du concert avec « Gungnir », accueillie avec beaucoup de hurlements de joie, et finalement « Vulgaris Magistralis ». La fosse se met à sauter en criant et on peut dire que le groupe sait soigner sa sortie. Les derniers mots sont d'eux : « Merci Paris, vous êtes fantastiques. Au revoir (en français) ! », et on pense ne pas se tromper en se disant qu'ils repasseront nous voir dès que possible.
Setlist d'Heidevolk :
1- Ontwaakt
2- Ostara
3- A Wolf In My Heart
4- Het Wilde Heer
5- Yngwaz' Zonen
6- Britannia
7- Tiwas
8- Saksenland
9- Drakgelag
10- De Hallen Van Mijn Vaderen
11- Gungnir
12- Vulgaris Magistralis (Normaal cover)
Jusqu'à présent, nous sommes restés dans un Folk Metal plutôt classique puisque nous avons eu droit à l'univers un peu décalé et dansant de Trollfest, puis à l'univers Viking et guerrier d'Heidevolk, mais il est maintenant temps de se plonger dans la tourmente mystique d'Arkona, portée par sa légendaire chanteuse. Masha est d'ailleurs la première sur scène, frappant son tambour de shaman et laissant s'élever sa voix, comme l'introduction à une cérémonie antique et mystérieuse. Avec « Mantra (Intro) », l'intensité de sa prestation marque les esprits dès les premières secondes en nous transportant dans des époques et des lieux reculés. Avec « Shtorm », l'arrivée de l'ensemble du groupe à pleine puissance soulève un problème de taille : la balance est beaucoup moins bonne que pour les groupes précédents et la mélodie se transforme parfois en véritable bouillie sonore. La batterie est bien trop forte et étouffe la flûte et même la voix claire qui peinent à percer et se devinent en arrière-plan. La chanteuse, enveloppée dans sa tenue de prêtresse, s'avance : « Bonsoir Paris, ça fait plaisir de vous voir ce soir. Nous sommes Arkona et nous venons de Russie, vous êtes prêts ? ». La réponse de la fosse est si forte qu'on n'entendrait presque pas les premières notes de « Tseluya Zhizn ».
Je dois avouer que j'avais énormément d'attentes vis-à-vis du groupe puisque c'est la première fois que je les vois en live, mais ceux qui m'avaient dit que Masha est une incroyable frontwoman n'ont pas eu tort. Je ne m'attendais pas à une telle énergie, à un tel investissement, à une telle force dans chacun de ses mouvements. La grande sorcière du Folk nous livre une performance tout simplement bluffante ! « Khram » souffre aussi de la balance puisque les passages sans voix ni instrument traditionnel semblent presque vides et plats. La chanteuse reprend : « Merci beaucoup, mes amis. La prochaine chanson s'appelle « V Pogonye Za Beloy Tenyu » ! ». Heureusement que Masha est hyper active sur scène parce que le reste du groupe est totalement absent, figures fantomatiques oscillant à l'arrière, avec quelques efforts du côté du flutiste. Le morceau est aérien et pesante d'inquiétudes à la fois et la qualité sonore finit par s'améliorer au moment ou Masha réclame un mosh pit. Après l'interlude que constitue « Mantra (Outro) », la cornemuse revient sur scène pour une partie solo permettant d'introduire un retour vers des morceaux plus anciens du groupe puisque c'est exclusivement le dernier album, « Khram », qui a été mis en avant jusque là.
« Arkaim » ouvre cette seconde partie du set. Le public est transcendé et les chansons s'enchaînent avec peu de communication de la part du groupe mais en a-t-on besoin avec un tel show ? Au fil de la chanson, le guitariste se réveille et commence à bouger sur scène, sans pour autant atteindre le quart de l'énergie que déploie la chanteuse, qui nous remercie avant d'annonce « Goi, Rode, Goi ! » qui suscite une adhésion immédiate et fait rugir de joie le public. Cette partie du concert met davantage en avant la voix claire de Masha, qui avait introduit le set, et il est toujours aussi saisissant de voir sa capacité à passer de la voix claire au scream. « Zakliatie », plus dansante, s'élève peu à peu et le public se transforme en une foule qui danse et saute de bonheur, tout comme sur « Stenka Na Stenku ». Mais le temps passe et Masha, malgré toute sa force, ne peut le retenir dans sa course effréné, elle doit donc annoncer la dernière chanson, « Yarilo ». La performance aura vraiment été un dégradé très bien mené du plus violent au plus dansant des morceaux d'Arkona en passant par des chansons mystiques avec une voix claire incroyable et une sublime énergie.
La soirée tient toutes ses promesses tant la prestation des groups est de haute volée ! Korpiklaani va devoir assurer une excellente performance pour rester au niveau, espérons que le fiasco de leur dernier passages à Paris, sur lequel je ne reviendrais pas, ne se répète pas. L'arrivée sur scène du groupe se fait avec une petite introduction musicale légère et joyeuse, « Tanhuvaara ». Et on commence de manière franche et directe avec « Happy Little Boozer » pour se mettre en jambes, et le chanteur a l'air d'en avoir franchement besoin puisque sa voix ne retrouvera toute sa puissance que sur la fin de « Tuonelan Tuvilla ». Comme quoi il ne faut jamais négliger les échauffements vocaux, même quand on s'appelle Jonne Järvelä. « Wooden Pints » est accueillie avec des hurlements de joie dans la fosse où les fans de Korpiklaani sont très nombreux. Le chanteur est survolté, ce qui ferait presque oublier le début en demi-teinte de sa performance. Il parcourt la scène à grandes enjambées avant de se pencher au dessus de la fosse pour motiver le public. Alors que le set d'Arkona s'est fait en grande partie avec une balance très moyenne qui faisait disparaître certaines lignes musicales dans un brouhaha sonore et désagréable, Korpiklaani bénéficie d'une excellente qualité de sons, ce qui permet de profiter du violon et de l'accordéon sans peine.
Nous en sommes déjà à « Ruumiinmultaa » et le set file à toute allure. Le groupe est très investi sur scène, les musiciens se promènent, sourient à leurs fans, les invectivent, les invitent à taper dans les mains en rythme… Et la fosse leur rend bien ces efforts puisque si les groupes précédents ont reçu beaucoup de soutien, aucun n'est parvenu à susciter l'adhésion spontanée que provoque Korpiklaani. Sur « Petoeläimen Kuola », le violoniste demande un circle pit d'un geste de la main mais c'est bien, jusque là, la seule interaction directe du groupe avec nous. La première mesure de « A Man With A Plan » n'est pas encore finie que le public est parcouru d'un frisson d'énergie et de folie qui entraîne les fans dans une danse endiablée. Le chanteur en profite pour s'amuser avec ses musiciens en les pourchassant sur toute la largeur de la scène afin d'emprunter leur instrument et de jouer quelques notes à leur place. Sur « Metsämies », qui paraît extrêmement calme après l'explosion qu'a provoquée la chanson précédente, Jonne se promène, prenant le temps de croiser le regard de nombreux des fans des premiers rangs, échangeant un sourire avec l'un, un petit geste de la main avec l'autre. Après des tournées plutôt décevantes ces dernières années, le groupe semble avoir mis les choses au clair pour mieux repartir et s'investir à nouveau dans ces prestations lives, qui laissaient clairement à désirer dans les cas les plus extrêmes.
C'est toute la Finlande qui est mise à l'honneur, avec toujours les petites touches d'humour de Korpiklaani, sur « Cottages and Saunas », suivie de « Rauta », qu'on ne présente plus. Rien ne peut entamer le moral des musiciens qui ont énormément d'énergie à revendre et ne se font pas prier pour nous en faire profiter. Le ton n'a rien à voir avec le concert d'Arkona mais la joie qui transpire dans toutes les chansons de Korpiklaani est telle que la transition est faite et oubliée. Et c'est à ce moment là que le groupe nous gratifie d'une nouvelle chanson, issue de leur prochain album qui devrait arriver prochainement (on vous en dit davantage dès qu'on a quelques informations), et vous n'en saurez pas plus sur ce titre parce qu'il faut garder un peu de mystère tout de même ! « Hunting Song », suivi de « Sahti », prend la suite. Le public ne semble pas fatigué alors qu'une bonne partie de la fosse tient un sacré rythme depuis 17H, enchaînant pogo, slam, headbang et séance collective de rameurs. Après l'effort, le réconfort, Korpiklaani a gardé un merveilleux petit cocktail (on vous jure que le jeu de mot n'était pas volontaire) avec « Tequila », « Beer Beer » et « Vodka » pour clôturer la soirée. Le seul regret qu'on pourrait avoir est que le groupe tourne définitivement avec les mêmes titres mais la qualité scénique étant bien meilleure que les dernières fois, on restera sur une note positive !
Setlist de Korpiklaani :
1- Introduction – Tanhuvaara
2- Happy Little Boozer
3- Pilli On Pajusta Tehty
4- Tuonelan Tuvilla
5- Wooden Pints
6- Lempo
7- Erämaan Ärjyt
8- Ruumiinmultaa
9- Petoeläimen Kuola
10- Vaarinpolkka
11- A Man With A Plan
12- Metsämies
13- Cottages and Saunas
14- Rauta
15- Chanson issue de leur prochain album en cours de préparation
16- Hunting Song
17- Sahti
18- Tequila
19- Beer Beer
20- Vodka
Cette grande soirée Folk Metal s'achève avec autant de brio qu'elle a commence. Trollfest a monstrueusement bien chauffé la salle, mettant d'accord tous les fans et proposant un show aussi divertissant que rafraichissant. Avec Heidevolk, nous avons pris un peu de hauteur pour côtoyer les héros tombés au combat dans des guerres antiques avec une performance sobre et majestueuse. La grande prêtresse a permis à Arkona d'offrir ce qui est sans doute le plus beau set de ce soir avec des chansons puissantes et un investissement sans faille portant la musique à son paroxysme. Et c'est enfin avec Korpiklaani que nous sommes revenus vers une ambiance plus festive marquée par de légendaires chansons à boire. Cela faisait longtemps qu'un tel combo Folk Metal n'avait pas frappé en France et ça va être dur de patienter jusqu'à la prochaine soirée de cette ampleur.