SUM 41 + SIMPLE PLAN « Does This Look All Killer No Filler Tour” @Accor Hôtel Arena - Paris le 29.09.22 By Carole Pandora
Concert Alias Production
Après le “Hella Mega Tour” Regroupant Green Day, Fall Out Boy et Weezer début juillet, ainsi que le concert de Sum 41 et des Dropkick Murphy aux arènes de Nîmes, il faut croire que je n’avais pas eu ma dose pour satisfaire ma collégienne intérieure (hum hum … bon ok Green Day et Sum 41 c’est comme The Offspring et même Avril Lavigne, j’écoute toujours : entre Watain et Primordial de temps en temps ça ne fait pas de mal !).
C’était d’ailleurs le cadeau d’anniversaire parfait pour une amie qui fêtait ses 30 ans et avait besoin d’une petite cure de jeunesse.
Nous voici donc à l’Accor Arena pour la tournée des 20 ans des albums « All Killer No Filler » et « Does this look Infected », respectivement de 2001 et 2002.
Malheureusement arrivée un peu tardive pour voir la première partie Cassyette que je ne connaissais pas du tout et dont j’entendrais du bien après.
Invités de cette tournée Simple Plan, autre groupe canadien emblématique du pop/punk rock des années 2000 arrive sur scène après une petite sélection de chansons françaises envoyées pour chauffer la salle (je ne sais pas si « La vallée de Dana » était vraiment nécessaire, mais voir toute la salle chanter dessus, ça fait bien plaisir).
C’est au final sur le générique d’ouverture de Star Wars qu’ils arrivent sur scène et qu’on part pour un vrai show énergique et plein de bonne humeur.
Je l’admets, Simple Plan ne fait pas partie des groupes mentionnés un peu plus haut (écoutés quand j’étais plus jeune et que j’écoute toujours), mais il faut bien le dire : le show passe tout seul, et c’est un vrai bon moment. La preuve ? Ma douce moitié présente ce soir là, venu un peu parce qu’il avait vu de la lumière (clairement pas pour la pinte trop chère et pas ouf vendue sur place) qui me dira en cours de route qu’il ne s’attendait pas à un truc exceptionnel mais qu’il est au final agréablement surpris et que le concert était vraiment bien ! A côté de ça autant dire qu’on avait complètement perdu la pote mentionnée plus haut qui elle était clairement en train de vivre sa meilleure vie et de perdre sa voix.
Côté Setlist, le démarrage se fait avec I’d do anything et le show fait la part belle aux albums No Pads, No Helmets … Just Balls et Still Not Getting Any avec bien évidemment les titres incontournables tels Jet Lag, ou Welcome to my life repris en cœur par le public.
Si côté public justement on sent que les anciennes chansons marchent mieux que les nouvelles. Le Jet de ballons noirs type ballons de plage dans le public redonnera un souffle bienvenu à celui-ci. Pour finir, nous aurons le droit à un slam en combinaison (merci petit covid) du batteur après un beau stage diving qui vu de loin ne donnait pas spécialement envie d’être côté réception !
Un excellent show, qui m’aura fait redécouvrir le groupe qui pour être 100% honnête a
potentiellement réussi à voler la vedette à Sum 41 ce soir là.
Mais passons au plat de résistance justement ! (D’ailleurs à ce propos, il est quand même bien loin le temps où dans les grandes salles quand on avait un stand de hot dogs – byzance !- on se sentait les rois du monde : maintenant c’est burgers and co … on a le choix pour se faire une petite bouffe tranquillou pendant son concert).
Après des années à avoir loupé Sum 41 en concert je ne les ai vus en salle (toujours différent des festivals) pour la première fois qu’en janvier 2020 au Zénith et le moins qu’on puisse dire c’est que j’en gardais un excellent souvenir ! Idem pour leur concert de cet été à Nîmes … j’étais donc dans les starting blocks pour Bercy !
J’étais bien loin d’être la seule et à en juger par la moyenne d’âge du public : Sum 41 est non seulement un groupe qui a bercé l’adolescence de beaucoup de personnes de ma génération, mais surtout un groupe pour lequel on continue de se déplacer 20 ans plus tard.
L’arrivée du groupe se fait sur Motivation après que les canadiens aient chauffé la salle avec T.N.T. Quelques « respirations » avec les interventions de Derick Whibley et on enchaîne avec The Hell Song et Over My Head (Better off Dead).
Chose plutôt surprenante avec toutes les tournées anniversaires auxquelles on a droit depuis quelques années : si le groupe fête les 20 ans de 2 albums emblématiques, ceux-ci ne seront pas joués en entier ni dans l’ordre ! On a donc le plaisir de la surprise dans l’enchaînement des titres et dans la setlist de manière plus globale.
Le groupe est au taquet, le public toujours sollicité et s’il y a quelques moments un peu plus calmes sur des titres comme War, Walking Disaster, Pieces, ce n’est que pour permettre à ceux qui font remuer la fosse de reprendre un peu leurs esprits (une gorgée de bière salutaire?).
Au passage on apprend que le nouvel album du groupe est presque prêt et autant le dire, on a bien envie de voir ce qu’ils ont encore sous le pied à nous proposer !
Difficile en tout cas de ne pas décrire le concert de ce soir là sans faire un track by track qui serait un peu ennuyeux, mais tous les titres sont attendus (Still Waiting, Fat Lip, leur reprise de We will rock you, No reason, In too Deep …) et tous rencontrent un franc succès auprès des fans.
Ca pogote et saute en fosse, dans les gradins, tout comme pendant Simple Plan personne n’est assis…
Autant dire qu’on en ressort complètement lessivés en se disant que la journée du lendemain sera compliquée (heureusement c’est un vendredi).
On est clairement sur un sans faute pour les deux groupes ce soir là et on en ressort avec un grand sourire et des titres en tête !
Session nostalgie oui, mais pas seulement … si certains ont depuis le temps rangé les baggys ou les vans à carreaux, la musique elle reste et continue de faire se déplacer le public et ce n’est pas pour rien.
On a hâte de voir ce que donneront les prochains albums et bien sûr on sera là pour les prochains concerts !
Concert Alias Production
Après le “Hella Mega Tour” Regroupant Green Day, Fall Out Boy et Weezer début juillet, ainsi que le concert de Sum 41 et des Dropkick Murphy aux arènes de Nîmes, il faut croire que je n’avais pas eu ma dose pour satisfaire ma collégienne intérieure (hum hum … bon ok Green Day et Sum 41 c’est comme The Offspring et même Avril Lavigne, j’écoute toujours : entre Watain et Primordial de temps en temps ça ne fait pas de mal !).
C’était d’ailleurs le cadeau d’anniversaire parfait pour une amie qui fêtait ses 30 ans et avait besoin d’une petite cure de jeunesse.
Nous voici donc à l’Accor Arena pour la tournée des 20 ans des albums « All Killer No Filler » et « Does this look Infected », respectivement de 2001 et 2002.
Malheureusement arrivée un peu tardive pour voir la première partie Cassyette que je ne connaissais pas du tout et dont j’entendrais du bien après.
Invités de cette tournée Simple Plan, autre groupe canadien emblématique du pop/punk rock des années 2000 arrive sur scène après une petite sélection de chansons françaises envoyées pour chauffer la salle (je ne sais pas si « La vallée de Dana » était vraiment nécessaire, mais voir toute la salle chanter dessus, ça fait bien plaisir).
C’est au final sur le générique d’ouverture de Star Wars qu’ils arrivent sur scène et qu’on part pour un vrai show énergique et plein de bonne humeur.
Je l’admets, Simple Plan ne fait pas partie des groupes mentionnés un peu plus haut (écoutés quand j’étais plus jeune et que j’écoute toujours), mais il faut bien le dire : le show passe tout seul, et c’est un vrai bon moment. La preuve ? Ma douce moitié présente ce soir là, venu un peu parce qu’il avait vu de la lumière (clairement pas pour la pinte trop chère et pas ouf vendue sur place) qui me dira en cours de route qu’il ne s’attendait pas à un truc exceptionnel mais qu’il est au final agréablement surpris et que le concert était vraiment bien ! A côté de ça autant dire qu’on avait complètement perdu la pote mentionnée plus haut qui elle était clairement en train de vivre sa meilleure vie et de perdre sa voix.
Côté Setlist, le démarrage se fait avec I’d do anything et le show fait la part belle aux albums No Pads, No Helmets … Just Balls et Still Not Getting Any avec bien évidemment les titres incontournables tels Jet Lag, ou Welcome to my life repris en cœur par le public.
Si côté public justement on sent que les anciennes chansons marchent mieux que les nouvelles. Le Jet de ballons noirs type ballons de plage dans le public redonnera un souffle bienvenu à celui-ci. Pour finir, nous aurons le droit à un slam en combinaison (merci petit covid) du batteur après un beau stage diving qui vu de loin ne donnait pas spécialement envie d’être côté réception !
Un excellent show, qui m’aura fait redécouvrir le groupe qui pour être 100% honnête a
potentiellement réussi à voler la vedette à Sum 41 ce soir là.
Mais passons au plat de résistance justement ! (D’ailleurs à ce propos, il est quand même bien loin le temps où dans les grandes salles quand on avait un stand de hot dogs – byzance !- on se sentait les rois du monde : maintenant c’est burgers and co … on a le choix pour se faire une petite bouffe tranquillou pendant son concert).
Après des années à avoir loupé Sum 41 en concert je ne les ai vus en salle (toujours différent des festivals) pour la première fois qu’en janvier 2020 au Zénith et le moins qu’on puisse dire c’est que j’en gardais un excellent souvenir ! Idem pour leur concert de cet été à Nîmes … j’étais donc dans les starting blocks pour Bercy !
J’étais bien loin d’être la seule et à en juger par la moyenne d’âge du public : Sum 41 est non seulement un groupe qui a bercé l’adolescence de beaucoup de personnes de ma génération, mais surtout un groupe pour lequel on continue de se déplacer 20 ans plus tard.
L’arrivée du groupe se fait sur Motivation après que les canadiens aient chauffé la salle avec T.N.T. Quelques « respirations » avec les interventions de Derick Whibley et on enchaîne avec The Hell Song et Over My Head (Better off Dead).
Chose plutôt surprenante avec toutes les tournées anniversaires auxquelles on a droit depuis quelques années : si le groupe fête les 20 ans de 2 albums emblématiques, ceux-ci ne seront pas joués en entier ni dans l’ordre ! On a donc le plaisir de la surprise dans l’enchaînement des titres et dans la setlist de manière plus globale.
Le groupe est au taquet, le public toujours sollicité et s’il y a quelques moments un peu plus calmes sur des titres comme War, Walking Disaster, Pieces, ce n’est que pour permettre à ceux qui font remuer la fosse de reprendre un peu leurs esprits (une gorgée de bière salutaire?).
Au passage on apprend que le nouvel album du groupe est presque prêt et autant le dire, on a bien envie de voir ce qu’ils ont encore sous le pied à nous proposer !
Difficile en tout cas de ne pas décrire le concert de ce soir là sans faire un track by track qui serait un peu ennuyeux, mais tous les titres sont attendus (Still Waiting, Fat Lip, leur reprise de We will rock you, No reason, In too Deep …) et tous rencontrent un franc succès auprès des fans.
Ca pogote et saute en fosse, dans les gradins, tout comme pendant Simple Plan personne n’est assis…
Autant dire qu’on en ressort complètement lessivés en se disant que la journée du lendemain sera compliquée (heureusement c’est un vendredi).
On est clairement sur un sans faute pour les deux groupes ce soir là et on en ressort avec un grand sourire et des titres en tête !
Session nostalgie oui, mais pas seulement … si certains ont depuis le temps rangé les baggys ou les vans à carreaux, la musique elle reste et continue de faire se déplacer le public et ce n’est pas pour rien.
On a hâte de voir ce que donneront les prochains albums et bien sûr on sera là pour les prochains concerts !