Toujours dans la catégorie des concerts reportés nous voilà enfin arrivé à la date parisienne de la tournée de Samaël pour les 25 ans de l’album Passage, un des incontournables du groupe.
Au passage j’en profite pour remercie Access Live et Garmonbozia (une fois de plus) d’avoir tenu bon avec les reports pour nous permettre d’apprécier encore plus ces dates attendues de pieds fermes.
D’autant plus pour ma part qu’ayant raté leur passage (…. promis le jeu de mots n’était pas
volontaire) en 2019 pour raison de santé, cela faisait définitivement trop longtemps que je n’avais pas pu prendre une bonne claque en live avec les suisses.
On commence ce soir là avec Diabolical.
Bon on va pas se mentir difficile de dire que j’ai « vu » le groupe ! Si j’avais religieusement pris mes plateformes pour gagner quelques centimètres (pas folle je connais le Petit Bain), là ça ne servait à rien. On était sur de la fumée, par-dessus de la fumée et encore un peu de fumée.
Alors je veux bien pour mettre une ambiance mystique, un côté plus mystérieux, mais quand on en arrive à sérieusement se demander s’il y a bien un batteur derrière les silhouettes sur le devant de la scène, c’est que c’est peut être un chouilla too much. Et pourtant j’aime le too much. Mais là faudra m’expliquer comment les mecs faisaient pour respirer sur scène. D'autant plus qu’il faut rajouter les capuches par-dessus.
Force est de reconnaître qu’en tout cas ils y arrivent, leur death / black passe bien en live, mais malheureusement je trouve qu’ils ne se démarquent pas assez pour me donner envie de me replonger dans leur discographie en rentrant à la maison. Pour être 100 % honnête j’ai aussi souvent un peu plus de mal avec le chant death, probablement que ça n’aide pas.
On enchaîne donc avec Samael et la promesse de l’album Passage un de mes préférés joué en intégral.
Du coup je vous épargne la liste des titres pour la première partie : Passage de A à Z dans l’ordre sans aucune surprise.
Aucune surprise … mais raaaaaa putain ce que ça fait du bien !! Un groupe au taquet, extrêmement communicatif, charismatique … Il s’agit d’un de mes groupes préférés certes, mais là on était clairement sur un concert du type « grosse claque dans la gueule » où on tend direct l’autre joue ! (et on retend la première aussi dans le doute tant qu’à faire).
Une fosse qui suit aussi, mais finalement qui n’arriverait presque pas à avoir autant d’énergie qu’il n’y en a sur scène. Cela dit côté chant ça suit, même si forcément il y a plus de monde pour chanter les petits détails en français (« Sur terre rappeler Dieu » ) que pour l’anglais !
Petit détail pas si anodin, si bien évidemment on a vite le regard qui se tourne vers Vorph (le
chanteur) la présence des membres du groupe est très égale sur scène et ont un côté très
communicatif dans le plaisir qu’ils ont à être sur scène : on a une vraie symbiose sur scène et ça se ressent.
Passage est un excellent album qui à mon sens représente bien le groupe dans sa globalité et c’est un plaisir de le voir mis à l’honneur de cette manière.
Peu de moments de répit, les titres s’enchaînent à une vitesse folle, et outre les 11 titres qui
composent Passage, on aura 8 titres issus d’autres albums (1 voire 2 max de chaque histoire de piocher dans toute la discographie) et bien évidemment à moins d’être un groupe de punk ou de grind pour proposer une setlist pareil c’est clairement qu’on est pas venu là pour enfiler des perles (vous me passerez l’expression) avec quand même un peu de surprise dans les titres choisis (par exemple pas de Slavocracy ce soir là).
Le mélange black et indus du groupe passe tout seul et est toujours aussi efficace : un vrai bonheur et un vrai bon gros coup de boost ! Le moins que l’on puisse dire c’est que ça valait largement l’attente.
On en ressort un peu lessivé avec un petit « bon c’est quand le prochain ?? ».
