Il est incontestable que ces dernières années a vu le revival du grunge et du nu-metal. De Korn à Limp Bizkit en passant par Saliva, c'est au tour de P.O.D. de revenir sur le devant de la scène. Et pour le prouver, le combo est revenu en Europe en novembre 2019 après 6 ans d'absence. Et en absence de concerts live du fait de la pandémie, de nombreux groupes ont opté pour le streaming live.
Tel est le cas de P.O.D. qui s'engage sur un marathon de 3 concerts: le premier (celui-ci !) qui reprend l'intégralité de leur album-succès ''Satellite'' suivi le 27 mai prochain d'un deuxième live qui reprendra l'intégralité de l'album ''The Fundamental Elements Of Southdown" leur premier album signé sur Atlantic, paru en 1999 et enfin un dernier live le 10 juin dans lequel le groupe jouera des B-sides, rarities et hits.
Alors, nous voici en direct du Petco Park à San Diego pour l'interpretation de ''Satellite'' paru le 11 septembre 2001, date malheureusement connue pour l'attentat aux deux tours du World Trade Center. La scène située à l'extérieur du stade est mise en valeur grâce au drone qui survole la zone. Les premières images sont magnifiques et P.O.D. démarre son concert avec 'Set It Off', le premier titre de l'album.
Le son est au top ainsi que le light-show. Le groupe est égal à lui même avec un Sonny Sandeval qui est le seul à bouger sur scène et comme d'habitude, il fait le show. Le chanteur est complétement emporté, puissant et en trance comme dans la plupart de ses concerts. Marcos Curiel et Traa Daniels font finalement peu le show. Mais ça, ce n'est pas une surprise.
P.O.D. enchaine l'intégralité dans l'ordre de l'album avec sur les 20 premières minutes les gros tubes tels que 'Alive', 'Boom', 'Youth Of The Nation' et 'Satellite". Et c'est là tout le problème du concert. Habituellement, dans un concert ''classique'', les tubes sont joués à la fin avec un public en attente de chanter leurs titres favoris. Le risque quand on joue un album dans son intégralité c'est que très rapidement la mayonnaise retombe. Et c'est un peu ce qui s'est passé après les 20 premières minutes.
Certes le groupe a enchainé des titres qu'il ne jouait pas de puis longtemps et c'est aussi plaisant. Pour autant l'impact final est moindre car, nous savons qu'il ne se passera plus rien de plus jusqu'à la fin du concert. De même, P.O.D. reprend les titres à l'identique sans s'aventurer dans des zones d'improvisation. En clair, c'est comme si on avait mis le CD en route avec en plus les images.
Alors certes, l’interprétation est parfaite et nous sommes toujours fan du style du groupe et notamment de l'opposition entre les guitares flangées et heavy de Marcos Curiel ainsi que de la fougue de Sonny Sandoval. Mais, pour l'occasion, nous aurions espérer un peu plus.
Rendez-vous le 27 mai pour la deuxième partie !
Tel est le cas de P.O.D. qui s'engage sur un marathon de 3 concerts: le premier (celui-ci !) qui reprend l'intégralité de leur album-succès ''Satellite'' suivi le 27 mai prochain d'un deuxième live qui reprendra l'intégralité de l'album ''The Fundamental Elements Of Southdown" leur premier album signé sur Atlantic, paru en 1999 et enfin un dernier live le 10 juin dans lequel le groupe jouera des B-sides, rarities et hits.
Alors, nous voici en direct du Petco Park à San Diego pour l'interpretation de ''Satellite'' paru le 11 septembre 2001, date malheureusement connue pour l'attentat aux deux tours du World Trade Center. La scène située à l'extérieur du stade est mise en valeur grâce au drone qui survole la zone. Les premières images sont magnifiques et P.O.D. démarre son concert avec 'Set It Off', le premier titre de l'album.
Le son est au top ainsi que le light-show. Le groupe est égal à lui même avec un Sonny Sandeval qui est le seul à bouger sur scène et comme d'habitude, il fait le show. Le chanteur est complétement emporté, puissant et en trance comme dans la plupart de ses concerts. Marcos Curiel et Traa Daniels font finalement peu le show. Mais ça, ce n'est pas une surprise.
P.O.D. enchaine l'intégralité dans l'ordre de l'album avec sur les 20 premières minutes les gros tubes tels que 'Alive', 'Boom', 'Youth Of The Nation' et 'Satellite". Et c'est là tout le problème du concert. Habituellement, dans un concert ''classique'', les tubes sont joués à la fin avec un public en attente de chanter leurs titres favoris. Le risque quand on joue un album dans son intégralité c'est que très rapidement la mayonnaise retombe. Et c'est un peu ce qui s'est passé après les 20 premières minutes.
Certes le groupe a enchainé des titres qu'il ne jouait pas de puis longtemps et c'est aussi plaisant. Pour autant l'impact final est moindre car, nous savons qu'il ne se passera plus rien de plus jusqu'à la fin du concert. De même, P.O.D. reprend les titres à l'identique sans s'aventurer dans des zones d'improvisation. En clair, c'est comme si on avait mis le CD en route avec en plus les images.
Alors certes, l’interprétation est parfaite et nous sommes toujours fan du style du groupe et notamment de l'opposition entre les guitares flangées et heavy de Marcos Curiel ainsi que de la fougue de Sonny Sandoval. Mais, pour l'occasion, nous aurions espérer un peu plus.
Rendez-vous le 27 mai pour la deuxième partie !