L'affiche était claire : ça allait gigoter sévère au Trianon ce 16 novembre 2019 avec la Celtic Punk Party. Du punk, de la cornemuse, du biniou et de la bière, de quoi passer une sacrée bonne soirée !
Et cette affiche alléchante, que nous devons à nos amis de Rage Tour, a rassemblé du monde car c'est un Trianon plein.
La lourde tâche d'ouvrir cette soirée revenait aux benjamins de Sons of O'Flaherty. Ce groupe arrivé tout droit de Bretagne n'a qu'un album à son actif « The Road Not Taken », mais un album prometteur et bourré de belles collaborations. Et c'est avec enthousiasme qu'ils arrivent sur scène pour chauffer le public déjà nombreux prêt à sautiller au son des chansons festives du groupe. Et même s'ils nous ont avoué qu'ils étaient un peu stressés avant de monter sur scène, cela ne s'est pas vu et il n'a pas fallu bien longtemps pour que la sauce prenne (cf. interview donnée après le concert ici : https://www.unitedrocknations.com/interviews-interview-de-sons-of-ofaherty-avec-tibo-theo-et-jeremy-au-trianon--842). Il faut dire que leur musique entraînante n'a pas eu de mal à convaincre les joyeux lurons présents, dont certains ne semblaient pas être à leur première bière. Quelle soit très empreinte de sons traditionnels ou plus skate punk comme l'un de leur dernier morceau, leur musique provoque sourires, cris et danses. Les Sons of O'Flaherty, Tibo (chant et guitare accoutisque) en tête ont mené un court set de 30 minutes tambour battant, à leur image c'est-à-dire efficace et déconnant, car ils ne sont pas les derniers pour la déconne et leur bonne humeur s'est bien ressentie sur scène.
S'ils passent par chez vous et que vous voulez passer une bonne soirée, n'hésitez pas : allez les voir !
On profite de la première pause de la soirée pour se rafraîchir un peu...
Rapide changement de plateaux pour faire place à Pipes and Pints. Le groupe de Prague fondé par Vojta Kalina 2006 propose un beau mélange de musique celtique traditionnelle, de rock, de punk rock. Et sur scène, leur musique prend toute son ampleur. Travis O'Neill le chanteur irlandais de la formation et Vojta à la cornemuse mène le groupe et leur forte présence sur scène est indéniable. Ils viennent chercher le public et le public leur répond bien. C'est simple et efficace, comme on dit : ça fait le job et ça le fait bien avec générosité ! Ça joue bien, ça envoie des titres percutants avec une énergie contagieuse. Leur dernier album « The Second Chapter » est bien représenté et les morceaux taillés pour la scène, scène que Vojta quittera quelques minutes pour aller se placer au centre de la fosse au moment d'un joli wall of death. On ne pourra pas lui reprocher de ne pas donner de sa personne et de s'engager jusqu'au bout ! Engagé, le groupe l'est pour différentes causes et Travis ponctuera le set avec des mots sur la cause animale, le respect de la femme … Les musiciens semblent heureux d'être là et affichent une belle cohésion et leur musique est joyeuse et entrainante. Tout ce qu'il faut pour faire monter en pression un public qui semble être au taquet niveau pression …dans les pintes.
Le set semble passer à une vitesse folle et il est déjà l'heure de laisser la scène aux Sales Majestés.
Le changement de plateau s'opère en deux trois mouvements et on enchaîne…
Les Sales Majestés s'installent donc devant nous sous les vivats de la foule ultra excitée. Rappelons que Les Sales Majestés est un groupe de Punk Rock français, et plus précisément parisien, actif depuis 1981 dont le dernier album « Overdose » sorti cette année est chez tous les bons disquaires. Les premiers accords retentissent dans cette belle salle du Trianon et c'est immédiatement le bordel au son de ‘Camarade'. Et quand je parle de bordel je ne rigole pas, il s'agit de ce joli merdier ou tout le monde saute partout et pogote comme un taré en se ramassant sur la tronche les copains qui font le grand saut depuis la scène...
Les Sales majestés ne manqueront pas d'envoyer des missiles à la face des différents gouvernements qui se sont succédés depuis quelque temps avec ses textes vraiment engagés et enverra un maximum d'énergie tout au long de son set. Les gars sont remontés à bloc y a pas photo.
La folie gagnera même les balcons du Trianon ou l'on verra certains fans emportés dans leur élan de générosité jeter le contenu de leur verre dans la fosse, probablement pour rafraîchir les slameurs…
La fin du set se fera avec la présence sur les planches du Trianon d'une partie des proches du groupe et sera suivie de nombreux enlacements comme quoi même les keupons ont le coeur tendre et aiment bien les gros câlins !!
Dernière pause avant le coup de grâce, on ramasse les morceaux, on retrouve ses esprits et on se prépare pour l'assaut final.
Ce dernier assaut est donné par nos amis Les Ramoneurs de menhirs. Rappelons que le groupe, fondé en 2006, est composé d'un trio breton qui verse dans le Punk Celtique. Pour ceux qui ne les connaissent pas ce sera donc la surprise de ne pas voir sur scène de batterie ou de bassiste, juste une guitare, diverses flûtes et autre biniou, précisons que le dernier album du groupe « Breizh Anok » date déjà de 2017.
Le Punk des ramoneurs est plus « léger » que celui des Sales Majestés et des groupes précédents, également beaucoup plus festifs mais saura tout de même entrainer son lot de vagues au sein du public et un bon nombreux de joyeux drilles iront faire un saut sur les planches du Trianon avant de rejoindre leurs copains dans la fosse. La salle à clairement enclenché le mode Fest'Breizh à l'imagine de deux bambins, probablement des enfants des membres du groupe, qui passeront une bonne partie du set des Ramoneurs à danser sur l'estrade en donnant ainsi l'exemple à tout ce petit monde. Cette estrade sera également envahie de temps à autre par des fans le temps d'un morceau avant de retourner batifoler dans la fosse.
Vous aurez donc compris que plus qu'un concert de punk c'est avant tout à une réunion de famille à laquelle nous assistons. Fort de cet esprit familial Les Ramoneurs vont n'avoir aucun mal à communier avec son public et à l'emmener voyager aux rythmes du biniou…et ce jusqu'à la dernière note !!
P.S. : Report écrit avec l'aide d'Hélène pour les deux premiers groupes
Et cette affiche alléchante, que nous devons à nos amis de Rage Tour, a rassemblé du monde car c'est un Trianon plein.
La lourde tâche d'ouvrir cette soirée revenait aux benjamins de Sons of O'Flaherty. Ce groupe arrivé tout droit de Bretagne n'a qu'un album à son actif « The Road Not Taken », mais un album prometteur et bourré de belles collaborations. Et c'est avec enthousiasme qu'ils arrivent sur scène pour chauffer le public déjà nombreux prêt à sautiller au son des chansons festives du groupe. Et même s'ils nous ont avoué qu'ils étaient un peu stressés avant de monter sur scène, cela ne s'est pas vu et il n'a pas fallu bien longtemps pour que la sauce prenne (cf. interview donnée après le concert ici : https://www.unitedrocknations.com/interviews-interview-de-sons-of-ofaherty-avec-tibo-theo-et-jeremy-au-trianon--842). Il faut dire que leur musique entraînante n'a pas eu de mal à convaincre les joyeux lurons présents, dont certains ne semblaient pas être à leur première bière. Quelle soit très empreinte de sons traditionnels ou plus skate punk comme l'un de leur dernier morceau, leur musique provoque sourires, cris et danses. Les Sons of O'Flaherty, Tibo (chant et guitare accoutisque) en tête ont mené un court set de 30 minutes tambour battant, à leur image c'est-à-dire efficace et déconnant, car ils ne sont pas les derniers pour la déconne et leur bonne humeur s'est bien ressentie sur scène.
S'ils passent par chez vous et que vous voulez passer une bonne soirée, n'hésitez pas : allez les voir !
On profite de la première pause de la soirée pour se rafraîchir un peu...
Rapide changement de plateaux pour faire place à Pipes and Pints. Le groupe de Prague fondé par Vojta Kalina 2006 propose un beau mélange de musique celtique traditionnelle, de rock, de punk rock. Et sur scène, leur musique prend toute son ampleur. Travis O'Neill le chanteur irlandais de la formation et Vojta à la cornemuse mène le groupe et leur forte présence sur scène est indéniable. Ils viennent chercher le public et le public leur répond bien. C'est simple et efficace, comme on dit : ça fait le job et ça le fait bien avec générosité ! Ça joue bien, ça envoie des titres percutants avec une énergie contagieuse. Leur dernier album « The Second Chapter » est bien représenté et les morceaux taillés pour la scène, scène que Vojta quittera quelques minutes pour aller se placer au centre de la fosse au moment d'un joli wall of death. On ne pourra pas lui reprocher de ne pas donner de sa personne et de s'engager jusqu'au bout ! Engagé, le groupe l'est pour différentes causes et Travis ponctuera le set avec des mots sur la cause animale, le respect de la femme … Les musiciens semblent heureux d'être là et affichent une belle cohésion et leur musique est joyeuse et entrainante. Tout ce qu'il faut pour faire monter en pression un public qui semble être au taquet niveau pression …dans les pintes.
Le set semble passer à une vitesse folle et il est déjà l'heure de laisser la scène aux Sales Majestés.
Le changement de plateau s'opère en deux trois mouvements et on enchaîne…
Les Sales Majestés s'installent donc devant nous sous les vivats de la foule ultra excitée. Rappelons que Les Sales Majestés est un groupe de Punk Rock français, et plus précisément parisien, actif depuis 1981 dont le dernier album « Overdose » sorti cette année est chez tous les bons disquaires. Les premiers accords retentissent dans cette belle salle du Trianon et c'est immédiatement le bordel au son de ‘Camarade'. Et quand je parle de bordel je ne rigole pas, il s'agit de ce joli merdier ou tout le monde saute partout et pogote comme un taré en se ramassant sur la tronche les copains qui font le grand saut depuis la scène...
Les Sales majestés ne manqueront pas d'envoyer des missiles à la face des différents gouvernements qui se sont succédés depuis quelque temps avec ses textes vraiment engagés et enverra un maximum d'énergie tout au long de son set. Les gars sont remontés à bloc y a pas photo.
La folie gagnera même les balcons du Trianon ou l'on verra certains fans emportés dans leur élan de générosité jeter le contenu de leur verre dans la fosse, probablement pour rafraîchir les slameurs…
La fin du set se fera avec la présence sur les planches du Trianon d'une partie des proches du groupe et sera suivie de nombreux enlacements comme quoi même les keupons ont le coeur tendre et aiment bien les gros câlins !!
Dernière pause avant le coup de grâce, on ramasse les morceaux, on retrouve ses esprits et on se prépare pour l'assaut final.
Ce dernier assaut est donné par nos amis Les Ramoneurs de menhirs. Rappelons que le groupe, fondé en 2006, est composé d'un trio breton qui verse dans le Punk Celtique. Pour ceux qui ne les connaissent pas ce sera donc la surprise de ne pas voir sur scène de batterie ou de bassiste, juste une guitare, diverses flûtes et autre biniou, précisons que le dernier album du groupe « Breizh Anok » date déjà de 2017.
Le Punk des ramoneurs est plus « léger » que celui des Sales Majestés et des groupes précédents, également beaucoup plus festifs mais saura tout de même entrainer son lot de vagues au sein du public et un bon nombreux de joyeux drilles iront faire un saut sur les planches du Trianon avant de rejoindre leurs copains dans la fosse. La salle à clairement enclenché le mode Fest'Breizh à l'imagine de deux bambins, probablement des enfants des membres du groupe, qui passeront une bonne partie du set des Ramoneurs à danser sur l'estrade en donnant ainsi l'exemple à tout ce petit monde. Cette estrade sera également envahie de temps à autre par des fans le temps d'un morceau avant de retourner batifoler dans la fosse.
Vous aurez donc compris que plus qu'un concert de punk c'est avant tout à une réunion de famille à laquelle nous assistons. Fort de cet esprit familial Les Ramoneurs vont n'avoir aucun mal à communier avec son public et à l'emmener voyager aux rythmes du biniou…et ce jusqu'à la dernière note !!
P.S. : Report écrit avec l'aide d'Hélène pour les deux premiers groupes