Ce soir PARADISE LOST est de passage au Trabendo de Paris pour nous présenter son quinzième album MEDUSA, sorti il y a peu . Un concert des maîtres du Gothic Metal est toujours un peu particulier pour moi. Ma première expérience live avec les Anglais remonte à 1991 au Gibus de Paris où ils étaient en première partie de DEMOLITION HAMMER pour la sortie de GOTHIC. Je suis donc impatient de découvrir comment vont sonner les nouveaux titres du groupe en live. Que vous ayez déjà écouté ou non le groupe, vous connaissez au moins un titre des différentes périodes du combo, mais avec ce MEDUSA, Paradise Lost sonne résolument Old School en 2017 mais pas seulement, Medusa n'est pas un album qui copie le passé, mais qui s'en inspire plutôt. Cet album est le plus lourd que nous offrent à ce jour les Anglais, une bénédiction pour les fans de la première heure qui ont longtemps espéré un opus de cette trempe, dixit mon compère SHADES OF GOD sur sa chronique.
Le Trabendo est très bien rempli quand les Anglais déboulent sur scène. Autant vous le dire tout de suite, PARADISE LOST ne fait pas dans le grandiloquent en concert. Le décor se résume à des caches amplis de chaque coté de la scène. Aucune tenue particulière et surtout un light show au minimum, ce qui complique la tâche pour vous proposer des photos sympas. Visiblement les Anglais ne sont pas fan de lumière, et j'en veux pour preuve l'épaisse couche de crème anti-bronzante qu'ils portaient lors de leur passage au DOWNLOAD France cet été. Mais qu'importe nous sommes là avant tout pour leur musique.
C'est avec FROM THE GALLOWS que les cinq musiciens entament le concert. Comme à son habitude, AARON AEDY, commence le show plié en deux en headbangant sans relâche. Cet homme finira sa carrière en minerve. Côté gauche de la scène, GREG MACKINTOSH, impérial dans son jeu est totalement dans son monde. Il arbore une nouvelle coupe de cheveux iroquoise. Les titres s'enchainent sans temps mort et les seules poses du groupe sont, comme d'habitude, les petites blagues décalées de Mr NICK HOLMES. Il est d'ailleurs très en voix je trouve, et passe très sereinement ses différents timbres sans difficulté. J'ai la satisfaction de voir et surtout d'entendre que WALTTERI VAYRYNEN est beaucoup plus à l'aise que sur la précédente tournée. Son jeux apportant une petite touche de modernité sur les anciens titres.
Je suis vraiment satisfait de la setlist du groupe ce soir. Même si elle paraît un poil risquée pour certain, le retour aux sources amorcé depuis 2009 y est bien présent. Déjà pas moins de cinq titres de MEDUSA seront interprétés ce soir dont les trois bombes que sont MEDUSA, BLOOD AND CHAOS et le sublime THE LONGEST WINTER. Ensuite le groupe fait la part belle aux trois dernier albums du groupe. On y retrouve entre autre, AN ETERNITY OF LIES, TRAGIC IDOL ou FAITH DIVIDES US, DEATH UNITES US.
PARADISE LOST ne nous l'a donc pas joué facile en enchainant la machine à tubes mais démontre bien que malgré quelques changements de style au cours de leur carrière, ils n'ont pas oublié d'où il viennent et qu'ils en sont les maîtres. Rajoutez à cela AS I DIE et EMBERS FIRE et vous avez le concert quasi parfait.
Setlist PARADISE LOST :
1. From the Gallows
2. Tragic Idol
3. The Enemy
4. Gods of Ancient
5. Enchantment
6. Erased
7. Medusa
8. An Eternity of Lies
9. Faith Divides Us - Death Unites Us
10. Blood and Chaos
11. As I Die
12. Beneath Broken Earth
13. Embers Fire
14. No Hope in Sight
15. The Longest Winter
16. The Last Time
Le Trabendo est très bien rempli quand les Anglais déboulent sur scène. Autant vous le dire tout de suite, PARADISE LOST ne fait pas dans le grandiloquent en concert. Le décor se résume à des caches amplis de chaque coté de la scène. Aucune tenue particulière et surtout un light show au minimum, ce qui complique la tâche pour vous proposer des photos sympas. Visiblement les Anglais ne sont pas fan de lumière, et j'en veux pour preuve l'épaisse couche de crème anti-bronzante qu'ils portaient lors de leur passage au DOWNLOAD France cet été. Mais qu'importe nous sommes là avant tout pour leur musique.
C'est avec FROM THE GALLOWS que les cinq musiciens entament le concert. Comme à son habitude, AARON AEDY, commence le show plié en deux en headbangant sans relâche. Cet homme finira sa carrière en minerve. Côté gauche de la scène, GREG MACKINTOSH, impérial dans son jeu est totalement dans son monde. Il arbore une nouvelle coupe de cheveux iroquoise. Les titres s'enchainent sans temps mort et les seules poses du groupe sont, comme d'habitude, les petites blagues décalées de Mr NICK HOLMES. Il est d'ailleurs très en voix je trouve, et passe très sereinement ses différents timbres sans difficulté. J'ai la satisfaction de voir et surtout d'entendre que WALTTERI VAYRYNEN est beaucoup plus à l'aise que sur la précédente tournée. Son jeux apportant une petite touche de modernité sur les anciens titres.
Je suis vraiment satisfait de la setlist du groupe ce soir. Même si elle paraît un poil risquée pour certain, le retour aux sources amorcé depuis 2009 y est bien présent. Déjà pas moins de cinq titres de MEDUSA seront interprétés ce soir dont les trois bombes que sont MEDUSA, BLOOD AND CHAOS et le sublime THE LONGEST WINTER. Ensuite le groupe fait la part belle aux trois dernier albums du groupe. On y retrouve entre autre, AN ETERNITY OF LIES, TRAGIC IDOL ou FAITH DIVIDES US, DEATH UNITES US.
PARADISE LOST ne nous l'a donc pas joué facile en enchainant la machine à tubes mais démontre bien que malgré quelques changements de style au cours de leur carrière, ils n'ont pas oublié d'où il viennent et qu'ils en sont les maîtres. Rajoutez à cela AS I DIE et EMBERS FIRE et vous avez le concert quasi parfait.
Setlist PARADISE LOST :
1. From the Gallows
2. Tragic Idol
3. The Enemy
4. Gods of Ancient
5. Enchantment
6. Erased
7. Medusa
8. An Eternity of Lies
9. Faith Divides Us - Death Unites Us
10. Blood and Chaos
11. As I Die
12. Beneath Broken Earth
13. Embers Fire
14. No Hope in Sight
15. The Longest Winter
16. The Last Time