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Report - Metallica au Royal Arena de Copenhague le 07/02/2017

«Destination Copenhague !!!»
STEPHANE MASSON
Journaliste
Death et Thrash
07/02/2017
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Les billets en poche pour le set de Metallica le 07/02/2017 au Royal Arena de Copenhague voici que notre trio infernal prend l'avion le 5 février pour le Danemark.
Seule petite ombre au tableau : « concert annulé le 05/02/2017 » par ordre du médecin, James n'a plus de voix.
Cette ombre au tableau devient plus palpable lorsque que dimanche soir nous croisons des fans français, José, Christophe etc… des fans qui traversent le monde entier pour voir jouer Metallica en train de boire une bière au « Hard Rock Café » au lieu d'être dans la fosse aux lions.
Résultat des courses on scrute les réseaux sociaux toutes les heures et la délivrance arrive enfin le mardi 07 vers 13H30 quand le groupe nous donne rendez vous le soir même au Royal Arena.
Nous voilà sur place en temps et en heure, on est parmi les premiers comme d'hab lol et hop on entre dans l'arène à 18h00 pour bien prendre le temps de sentir monter la pression, et pas que dans le verre la pression, en attendant de répondre aux deux questions que l'on se pose :
- La voix de James va t'elle tenir le choc ?
- Metallica va t'il jouer le pied sur le frein ?

Il est 21h00 la lumière s'éteint et le son d'Ennio Morricone envie la salle en même que les frissons nous envahissent ça y est on décolle…
Le groupe commence par « Hardwired » et nous sommes de suite rassuré au sujet de notre première question : la voix de James tient parfaitement la route et c'est trop bon.
Reste à répondre à notre seconde question et bien la réponse va arriver de suite avec « Creeping Death » suivi de «For Whom The Bell Tolls », le ton est donné on est pas venu cueillir des pâquerettes. Dans la salle nous sommes à fond, on est déjà parti sur une autre planète, la planète trash métal station Metallica et on a pas envie d'en bouger.
Après nous avoir mis l'eau en bouche avec des souvenirs de « Ride The Lightning » petit passage du coté du « Black » album et de « Master Of puppets » avec « Wherever I May Roam » et « Welcome Home Sanitarium » sans oublier entre les deux titres un petit entracte made by Kirk Hammett.
Ensuite arrive un retour, et ce sera le dernier, sur le dernier album avec rien de moins que « Now That We're Dead » et « Moth Into Flame », putain ça claque en live.
Les morceaux s'enchainent avec des lights de rêves et une présence scénique qui nous laissera toujours sur notre arrière train avec Lars qui se balade dès qu'il le peut sur la scène en jouant avec le public et ce entre deux tabassages en règle de sa batterie.
En parlant de présence scénique celle de Roberto reste toujours aussi impressionnante, il dégage une telle puissance quand on voit cette masse aux longues tresses éclater les cordes de sa basse en se postant en bord de scène fixant du regard les fans surexcités et insatiables.
En parlant de Roberto que dire de l'émotion qu'il va contribuer à installer dans l'arène quand il va jouer « Pulling Teeth », tout le monde pense immédiatement à Cliff Burton.
Et que dire quand à la fin d' « Orion » James enverra un baiser droit au paradis des métaleux en regardant vers le ciel? RIP Cliff on pensera toujours à toi en écoutant Metallica.
Arrive ensuite un déferlement de bombe, c'est la guerre et oui c'est l'incontournable « One » avant de nous entendre tous hurlant sur « Master Of Puppets ».
On calme ensuite tout doucement le jeu avec un « Fade to black » avant de remettre les gaz avec « Seek en Destroy » dont les premiers coups de cymbales seront donnés par un fan qui verra Lars lui courir après pour lui offrir un jeu de baguettes avant de sauter sur sa batterie pour continuer le morceau et hop tout s'arrête et oui il est déjà l'heure du rappel…
Le groupe remonte sur scène sous les vivats de la foule qui en demande encore. James nous demande si nous souhaitons un morceau rapide ou lent et devant notre réponse Metallica nous envoi pleine face un bon vieux « Whislpash » avant la pause tendresse bien mérité sur « Nothing Else Matters ».
Arrive le moment tant redouter, celui du dernier titre et les paris vont bon train et au final ce sera « Enter Sandman » et quelle émotion quand dès la première note toutes les lumières s'allument, une lumière blanche inonde la salle, aussi bien le groupe que le public. Nous voilà tous en train de communier ensemble, sur le même pied d'égalité, aucun artifice juste nous et Metallica comme ci nous étions au fond de notre garage lors de leur début. Putain ça colle la larme à l'oeil…
C'est terminé, le groupe reste sur scène de longues minutes et joue un peu avec le public, je crois voir de l'émotion du coté du groupe surtout chez James d'ailleurs.
Notre trio se regarde et se dit qu'il va falloir y aller et affronter la neige danoise tout en se disant qu'on est con mais pourquoi ne pas avoir pris une place pour jeudi…

©Jeff YEACHER
©Brett MURRAY
Photos provenant du site officiel de Metallica