Kiss est de retour en Europe pour sa dernière tournée. La date parisienne est la première des trois concerts français, les deux prochains étant le 30 juin au Festival Du Printemps De Perouges (Saint-Vulbas) et le 5 juillet au Festival De Nimes.
Pour être totalement transparent, j'ai assisté au concert de Kiss la veille à Anvers et j'en suis ressorti très dèçu. Aucune alchimie sur scène, aucun sourire, des parties en playback pour soutenir le chant de Paul Stanley.....bref ! Autant vous dire que je craignais de subir un bis repetita à l'Accor Arena ce 7 juin 2022. La suite de la soirée me contredira car la prestation de Paul, Gene, Tommy et Eric a été étincelante.
Mais commençons par le commencement avec une première partie réservé au duo The Last Internationale. Le groupe de rock américain, originaire de New York, est composé du guitariste Edgey Pires et de la vocaliste Delila Paz. En l'occurrence, pour ce concert, le duo était accompagné de Mandris (bassiste), Steeve (claviers) et Ion (batteur), trois musiciens de Shaka Ponk. Même si la prestation a été énergique et puissante, avec un Edgey déchainé, sautant, courant dans tous les sens, nous n'avons pas été convaincu par leur prestation. La posture scénique de Delila s'apparente plus à un défilé de mode qu'à celle d'une chanteuse prenant ci et là des poses suggestives. Cela n’empêche pas ses qualités vocales indéniables. En sus, le son n'était clairement pas à la hauteur et on avait du mal à distinguer son chant (pour info, The New Roses avait assuré la veille à Anvers et leur show était puissant et superbe, comme quoi, on peut faire la première partie de Kiss et assurer).
Après cette première partie, arrive enfin la traditionnelle introduction des shows de Kiss soit "You want the best you got the best, the hottest band in the world : KISS !!!!". Le rideau qui cachait la scène tombe et voici Paul, Gene et Tommy descendre du ciel sur trois plateaux / soucoupes volantes à coup de fumigènes, explosions et feux. Ça y est ! On y est ! 'Detroit Rock City' résonne dans nos oreilles et c'est absolument magique. La voix de Paul à l'air au top et le groupe est heureux de partager la scène avec le public parisien.
Contrairement au concert de la veille à Anvers, Paul joue avec le public en lançant l'hymne national, La Marseillaise, chanté en masse par tout l'Accor Arena. Un grand moment de partage. Notons également la minute impro entre Paul et Gene juste avant d'entamer 'Dr Love', une sorte de duel en langue française. Quand l'un dit 'tarte aux pommes' l'autre lui répond 'tarte tatin' et ainsi de suite, on aura droit à 'Maurice Chevalier', 'Edith Piaf', "crêpe", "salope". Ce moment est à noter car le groupe se lâche rarement surtout pour un show millimétré comme celui de Kiss.
Bien entendu, on aura droit aux quatre moments clés du show: le solo de Tommy Thayer sur 'Cold Gin' qui reprend en partie les riffs d'Ace Frehley avec l'éternel lance roquette destiné à abattre des soucoupes volantes, le craché de feu de Gene sur 'I Love It Loud', le solo de batterie d'Eric sur 'Pyscho Circus' au cours duquel il s'amuse avec les caméras droite / gauche et abuse de la double-pédale pendant qu'il s'essuie le front avec une serviette et bien sûr, le traditionnel craché de sang de Gene sur 'God of Thunder' juste avant qu'il s'envole dans les airs sur sa plateforme / soucoupe volante.
Kiss, ce sont des explosions, du feu, des effets scéniques, un écran géant qui diffuse ci et là des images d'archives (sur 'Deuce') voire des visuels proches de ceux de la pochette d'album (sur 'Psycho Circus').
Comme à l'accoutumée, Paul passe de la scène principale sur une petite scène posée au fond de la salle via une tyrolienne pour nous interpréter 'Love Gun' et 'I Was Made For Lovin' You'. Notons que Paul n'a pas fait usage de bandes playback à Paris contrairement à Anvers et que même si diminué, son chant et son timbre restent uniques en leur genre.
Le rappel d"marre avec un piano qui surgit de dessous de la scène avec Eric qui interprète le single phare de l'ex-Peter Criss, 'Beth'. Et bien entendu, le concert s'achève avec le classique 'Rock'n'Roll All Nite' à coups de confettis balancés par deux canons aux côtés de la scène, explosions et feux. Et afin de garder l'esprit rock'n'roll intact, Paul casse une énième guitare sur scène.
Du haut de leur 70 ans passés, Paul et Gene assurent le show avec une aisance scénique hors pair, une énergie débordante et un show de Kiss reste probablement un des meilleurs de toute notre belle planète. Le concert parisien restera certainement comme l'un des meilleurs (et j'en ai bien vu une bonne vingtaine).
Une superbe façon de tirer leur révérence après une longue carrière de près de 50 ans.
Setlist
Detroit Rock City
Shout It Out Loud
Deuce
War Machine
Heaven's on Fire
I Love It Loud (including Gene's firebreathing)
Say Yeah
Cold Gin (including Tommy's guitar Solo)
Lick It Up
Calling Dr. Love
Tears Are Falling
Psycho Circus (including Eric's drum solo)
100,000 Years
God of Thunder (including Gene's blood splitting)
Love Gun
I Was Made for Lovin' You
Black Diamond
Rappel
Beth
Do You Love Me
Rock and Roll All Nite
Pour être totalement transparent, j'ai assisté au concert de Kiss la veille à Anvers et j'en suis ressorti très dèçu. Aucune alchimie sur scène, aucun sourire, des parties en playback pour soutenir le chant de Paul Stanley.....bref ! Autant vous dire que je craignais de subir un bis repetita à l'Accor Arena ce 7 juin 2022. La suite de la soirée me contredira car la prestation de Paul, Gene, Tommy et Eric a été étincelante.
Mais commençons par le commencement avec une première partie réservé au duo The Last Internationale. Le groupe de rock américain, originaire de New York, est composé du guitariste Edgey Pires et de la vocaliste Delila Paz. En l'occurrence, pour ce concert, le duo était accompagné de Mandris (bassiste), Steeve (claviers) et Ion (batteur), trois musiciens de Shaka Ponk. Même si la prestation a été énergique et puissante, avec un Edgey déchainé, sautant, courant dans tous les sens, nous n'avons pas été convaincu par leur prestation. La posture scénique de Delila s'apparente plus à un défilé de mode qu'à celle d'une chanteuse prenant ci et là des poses suggestives. Cela n’empêche pas ses qualités vocales indéniables. En sus, le son n'était clairement pas à la hauteur et on avait du mal à distinguer son chant (pour info, The New Roses avait assuré la veille à Anvers et leur show était puissant et superbe, comme quoi, on peut faire la première partie de Kiss et assurer).
Après cette première partie, arrive enfin la traditionnelle introduction des shows de Kiss soit "You want the best you got the best, the hottest band in the world : KISS !!!!". Le rideau qui cachait la scène tombe et voici Paul, Gene et Tommy descendre du ciel sur trois plateaux / soucoupes volantes à coup de fumigènes, explosions et feux. Ça y est ! On y est ! 'Detroit Rock City' résonne dans nos oreilles et c'est absolument magique. La voix de Paul à l'air au top et le groupe est heureux de partager la scène avec le public parisien.
Contrairement au concert de la veille à Anvers, Paul joue avec le public en lançant l'hymne national, La Marseillaise, chanté en masse par tout l'Accor Arena. Un grand moment de partage. Notons également la minute impro entre Paul et Gene juste avant d'entamer 'Dr Love', une sorte de duel en langue française. Quand l'un dit 'tarte aux pommes' l'autre lui répond 'tarte tatin' et ainsi de suite, on aura droit à 'Maurice Chevalier', 'Edith Piaf', "crêpe", "salope". Ce moment est à noter car le groupe se lâche rarement surtout pour un show millimétré comme celui de Kiss.
Bien entendu, on aura droit aux quatre moments clés du show: le solo de Tommy Thayer sur 'Cold Gin' qui reprend en partie les riffs d'Ace Frehley avec l'éternel lance roquette destiné à abattre des soucoupes volantes, le craché de feu de Gene sur 'I Love It Loud', le solo de batterie d'Eric sur 'Pyscho Circus' au cours duquel il s'amuse avec les caméras droite / gauche et abuse de la double-pédale pendant qu'il s'essuie le front avec une serviette et bien sûr, le traditionnel craché de sang de Gene sur 'God of Thunder' juste avant qu'il s'envole dans les airs sur sa plateforme / soucoupe volante.
Kiss, ce sont des explosions, du feu, des effets scéniques, un écran géant qui diffuse ci et là des images d'archives (sur 'Deuce') voire des visuels proches de ceux de la pochette d'album (sur 'Psycho Circus').
Comme à l'accoutumée, Paul passe de la scène principale sur une petite scène posée au fond de la salle via une tyrolienne pour nous interpréter 'Love Gun' et 'I Was Made For Lovin' You'. Notons que Paul n'a pas fait usage de bandes playback à Paris contrairement à Anvers et que même si diminué, son chant et son timbre restent uniques en leur genre.
Le rappel d"marre avec un piano qui surgit de dessous de la scène avec Eric qui interprète le single phare de l'ex-Peter Criss, 'Beth'. Et bien entendu, le concert s'achève avec le classique 'Rock'n'Roll All Nite' à coups de confettis balancés par deux canons aux côtés de la scène, explosions et feux. Et afin de garder l'esprit rock'n'roll intact, Paul casse une énième guitare sur scène.
Du haut de leur 70 ans passés, Paul et Gene assurent le show avec une aisance scénique hors pair, une énergie débordante et un show de Kiss reste probablement un des meilleurs de toute notre belle planète. Le concert parisien restera certainement comme l'un des meilleurs (et j'en ai bien vu une bonne vingtaine).
Une superbe façon de tirer leur révérence après une longue carrière de près de 50 ans.
Setlist
Detroit Rock City
Shout It Out Loud
Deuce
War Machine
Heaven's on Fire
I Love It Loud (including Gene's firebreathing)
Say Yeah
Cold Gin (including Tommy's guitar Solo)
Lick It Up
Calling Dr. Love
Tears Are Falling
Psycho Circus (including Eric's drum solo)
100,000 Years
God of Thunder (including Gene's blood splitting)
Love Gun
I Was Made for Lovin' You
Black Diamond
Rappel
Beth
Do You Love Me
Rock and Roll All Nite