Clap de fin pour Kiss en France ! Après 50 années de carrière les New Yorkais raccrochent les crampons dans le cadre de cette dernière tournée mondiale "End of the Road" qui se poursuivra en Europe jusqu'au 15 juillet, pour continuer en Australie, à Dubai et enfin aux Etats Unis avec deux derniers shows les 1 et 2 décembre au Madison Square Garden de New York.
A la vue du dernier show français à la Halle Tony Garnier à Lyon, on ne peut que regretter cette décision car Paul Stanley, Gene Simmons, Tommy Thayer et Eric Singer nous ont délivré un set absolument majestueux ce 27 juin. Quel autre artiste pourrait tenir la scène avec autant de prestance que Gene Simmons, 73 ans et Paul Stanley, 71 ans ? Clairement aucun ! 2 heures de spectacle énergique, puissant qu'on n'oubliera pas.
Ce concert de Lyon est le troisième auquel j'assiste dans le cadre de cette dernière tournée en Europe. Après Bruxelles et le Hellfest, il ne fait aucun doute que ce dernier concert en France est incontestablement le meilleur. Peut-être parce qu'on sait qu'on ne les reverra plus en France mais aussi parce le groupe était terriblement en forme. Et malgré le fait que Paul Stanley n'a plus la même voix du début de sa carrière, ce soir, son chant était parfait et puissant !
Le concert démarre comme à l'accoutumé avec 'Detroit Rock City' avec Paul, Gene et Tommy qui descendent de leur plateforme à coup d'explosion et de feu. Clairement, le visuel compte énormément dans les concerts de Kiss et dès le premier titre, on sent qu'on va prendre cher en artifice et lumières.
Alors sans revenir sur la setlist complète, Kiss nous délecte de moments forts dans ce show. Alors bien sur, les fans connaissent ces moments forts, tandis que ceux qui les découvrent apprécieront (ou pas ! certains spectacteurs du Hellfest trouvaient trop long les parties solistes). Pour les puristes ces moments forts sont un vrai régal. A commencer par 'I Love it Loud' à la fin duquel Gene crache du feu avec une torche à la main. Il s'agit d'un rituel qui existe depuis longtemps et qui était plutôt fait sur 'Firehouse'.
A la fin de 'Cold Gin', c'est au tour de Tommy Thayer d'envoyer des roquettes à partir de sa guitare vers des soucoupes volantes, le tout accompagné de solos de guitare, inspirés entre autres des gimmicks du guitariste originel de Kiss, Ace Frehley. Juste après 'Lick It Up' Paul Stanley démarre le chant de 'La Marseillaise' repris en choeur par le public. Il s'agit d'un moment privilégié car il me semble qu'il ne le fait qu'en France (j'ai vu Kiss dans plusieurs pays et l'hymne national n'a jamais été chanté en Allemagne, Belgique, Italie, Espagne et Royaume Uni).
Paul et Tommy s'affrontent dans un duel de solo juste après 'Calling Dr. Love'. Personnellement, je trouve cette nouveauté de la tournée, somme toute assez perfectible car Paul n'est pas un grand guitariste soliste - même s'il compense avec de superbes compositions.
Eric Singer s'amuse avec les caméras lors de son solo de batterie à la fin de 'Psycho Circus'. A ce sujet, le visuel projeté sur l'écran géant pendant 'Psycho Circus' est selon moi, probablement le plus beau. Il reprend les codes de la pochette de l'abum (sorti en 1998), avec ce rouge vif et ce décor de cirque, totalement adapté à l'univers de Kiss. Dans la foulée, on a droit au solo de basse de Gene et son craché de sang sur le traditionnel 'God of Thunder', sur une plateforme montée au plus haut de la scène.
Dans la pure tradition des concerts de Kiss, Paul Stanley a pris l'habitude de traverser la salle en tyrolienne jusqu'à une petite scène individuelle située proche des gradins du fond en plein milieu du public. Nous n'avions pas eu droit à ce moment au Hellfest et c'est donc avec plaisir qu'on goute aux deux titres interprétés pour l'occasion 'Love Gun' et 'Black Diamond'.
C'est la fin du show. La fin de Kiss en France approche avec le rappel habituel ! Le tube 'Beth' interprété au piano par Eric Singer (ndl : joue t-il vraiment en live ?), l'autre tube 'I Was Made For Lovin' You' repris en choeur par tout le public (et avec de gros ballons blancs à l'effigie de Kiss balancés dans le public) et enfin le clap de fin avec le classique 'Rock'n'Roll All Nite' (.....'and party every day' !) et son lancé de confettis qui rend ce dernier instant absolument magique. Le set s'achève avec Paul Stanley qui comme à chaque concert fracasse une guitare au sol ! Rock'n'roll attitude !
Finalement, on se dit qu'on a eu de la chance de vivre ce dernier concert de Kiss en France. Une longue histoire d'amour démarrée le 22 mai 1976 à l'Olympia. Clap de fin majestueux, grandiose et magique pour Kiss ! Merci pour ces 50 ans de carrière !
Setlist:
Detroit Rock City
Shout It Out Loud
Deuce
War Machine
Heaven's On Fire
I Love It Loud
Say Yeah
Cold Gin
Lick It Up
Makin' Love
Calling Dr. Love
Psycho Circus
100.000 Years (partie finale uniquement)
God of Thunder
Love Gun
Black Diamond
Rappel
Beth
I Was Made for Lovin' You
Rock and Roll All Nite
A la vue du dernier show français à la Halle Tony Garnier à Lyon, on ne peut que regretter cette décision car Paul Stanley, Gene Simmons, Tommy Thayer et Eric Singer nous ont délivré un set absolument majestueux ce 27 juin. Quel autre artiste pourrait tenir la scène avec autant de prestance que Gene Simmons, 73 ans et Paul Stanley, 71 ans ? Clairement aucun ! 2 heures de spectacle énergique, puissant qu'on n'oubliera pas.
Ce concert de Lyon est le troisième auquel j'assiste dans le cadre de cette dernière tournée en Europe. Après Bruxelles et le Hellfest, il ne fait aucun doute que ce dernier concert en France est incontestablement le meilleur. Peut-être parce qu'on sait qu'on ne les reverra plus en France mais aussi parce le groupe était terriblement en forme. Et malgré le fait que Paul Stanley n'a plus la même voix du début de sa carrière, ce soir, son chant était parfait et puissant !
Le concert démarre comme à l'accoutumé avec 'Detroit Rock City' avec Paul, Gene et Tommy qui descendent de leur plateforme à coup d'explosion et de feu. Clairement, le visuel compte énormément dans les concerts de Kiss et dès le premier titre, on sent qu'on va prendre cher en artifice et lumières.
Alors sans revenir sur la setlist complète, Kiss nous délecte de moments forts dans ce show. Alors bien sur, les fans connaissent ces moments forts, tandis que ceux qui les découvrent apprécieront (ou pas ! certains spectacteurs du Hellfest trouvaient trop long les parties solistes). Pour les puristes ces moments forts sont un vrai régal. A commencer par 'I Love it Loud' à la fin duquel Gene crache du feu avec une torche à la main. Il s'agit d'un rituel qui existe depuis longtemps et qui était plutôt fait sur 'Firehouse'.
A la fin de 'Cold Gin', c'est au tour de Tommy Thayer d'envoyer des roquettes à partir de sa guitare vers des soucoupes volantes, le tout accompagné de solos de guitare, inspirés entre autres des gimmicks du guitariste originel de Kiss, Ace Frehley. Juste après 'Lick It Up' Paul Stanley démarre le chant de 'La Marseillaise' repris en choeur par le public. Il s'agit d'un moment privilégié car il me semble qu'il ne le fait qu'en France (j'ai vu Kiss dans plusieurs pays et l'hymne national n'a jamais été chanté en Allemagne, Belgique, Italie, Espagne et Royaume Uni).
Paul et Tommy s'affrontent dans un duel de solo juste après 'Calling Dr. Love'. Personnellement, je trouve cette nouveauté de la tournée, somme toute assez perfectible car Paul n'est pas un grand guitariste soliste - même s'il compense avec de superbes compositions.
Eric Singer s'amuse avec les caméras lors de son solo de batterie à la fin de 'Psycho Circus'. A ce sujet, le visuel projeté sur l'écran géant pendant 'Psycho Circus' est selon moi, probablement le plus beau. Il reprend les codes de la pochette de l'abum (sorti en 1998), avec ce rouge vif et ce décor de cirque, totalement adapté à l'univers de Kiss. Dans la foulée, on a droit au solo de basse de Gene et son craché de sang sur le traditionnel 'God of Thunder', sur une plateforme montée au plus haut de la scène.
Dans la pure tradition des concerts de Kiss, Paul Stanley a pris l'habitude de traverser la salle en tyrolienne jusqu'à une petite scène individuelle située proche des gradins du fond en plein milieu du public. Nous n'avions pas eu droit à ce moment au Hellfest et c'est donc avec plaisir qu'on goute aux deux titres interprétés pour l'occasion 'Love Gun' et 'Black Diamond'.
C'est la fin du show. La fin de Kiss en France approche avec le rappel habituel ! Le tube 'Beth' interprété au piano par Eric Singer (ndl : joue t-il vraiment en live ?), l'autre tube 'I Was Made For Lovin' You' repris en choeur par tout le public (et avec de gros ballons blancs à l'effigie de Kiss balancés dans le public) et enfin le clap de fin avec le classique 'Rock'n'Roll All Nite' (.....'and party every day' !) et son lancé de confettis qui rend ce dernier instant absolument magique. Le set s'achève avec Paul Stanley qui comme à chaque concert fracasse une guitare au sol ! Rock'n'roll attitude !
Finalement, on se dit qu'on a eu de la chance de vivre ce dernier concert de Kiss en France. Une longue histoire d'amour démarrée le 22 mai 1976 à l'Olympia. Clap de fin majestueux, grandiose et magique pour Kiss ! Merci pour ces 50 ans de carrière !
Setlist:
Detroit Rock City
Shout It Out Loud
Deuce
War Machine
Heaven's On Fire
I Love It Loud
Say Yeah
Cold Gin
Lick It Up
Makin' Love
Calling Dr. Love
Psycho Circus
100.000 Years (partie finale uniquement)
God of Thunder
Love Gun
Black Diamond
Rappel
Beth
I Was Made for Lovin' You
Rock and Roll All Nite