Live Report et Photos : Ophélie Griffin
Infected Rain
Des soucis de transport me feront rater la moitié du concert du groupe de nu metal moldave Infected Rain. Mon ami Steph m’en avait tellement dit de bien qu’une déception immense m’a soufflé et j’aurais du mal à m’en remettre à vrai dire. J’en suis navrée que cela puisse se ressentir à travers mes photos ou mon report.
Ce que je peux cependant noter du peu que j’ai vu du concert d’Infected Rain c’est la folle énergie qui a déferlé depuis la scène jusqu’au fond de la salle, avec les enchainements de circle pit et de slams – notamment sur le morceau “BECAUSE I LET YOU” sur encouragement de Lena la chanteuse.
Le public est chaud bouillant dès le premier groupe, ça promet pour la suite !
SETLIST :
The Realm of Chaos
PANDEMONIUM
VIVARIUM
Fighter
DYING LIGHT
NEVER TO RETURN
BECAUSE I LET YOU
Sweet, Sweet Lies
Amaranthe
A vrai dire, j’ai du mal à faire le lien entre Infected Rain et les deux groupes qui co-headlinent la soirée tant les styles musicaux sont éloignés. D’un côté le nu metal brut et sans filtre et de l’autre du power metal avec une scénographie très marquée. Mais après tout, pourquoi pas ! Ca permettra au public venu pour Amaranthe et Dragonforce de faire une très belle découverte avec Infected Rain.
Je ne connaissais Amaranthe que de nom et je suis vraiment curieuse de découvrir le groupe de power metal venu de Göteborg. Une petite mise en scène est installée et une voix off retentit pour ouvrir le concert autour du titre du nouvel album du groupe sorti en février dernier The Catalyst (Nuclear Blast) : “You created me and I, I’m the Cathalyst”.
A l’arrivée des deux chanteurs, Nils Molin et Mikael Sehlin, de la chanteuse Elize Ryd, d’Olof Mörck à la guitare, de Morten Løwe Sørensen à la batterie et de Johan Andreassen à la base, les acclamations fusent dans la salle du Bataclan pour accueillir comme il se doit le groupe. En tout cas, ce qu’on peut noter c’est que ce soit, il y a du chevelu !
Après ce point capilaire, j’apprécie particulièrement l’harmonie entre les trois voix qui composent Amaranthe, Elize et Nils et leur voix claire se mêlent parfaitement à celle de Mikael. L’ensemble des membres arborent un large sourire tout le long du concert – leur plaisir évident est communicatif et le public sait leur montrer.
Elize, Nils et Mikael prennent régulièrement la parole “Welcome Paris, we are so happy to be back!”
Les titres s’enchainent et on ne voit pas le temps passé. J’avais peur que ce soit un peu trop “cliché” musicalement et au final, je me laisse convaincre par la bonne humeur déployée tout le long du set.
Le titre “The Nexus” marque le temps d’une petite pause qui sera l’occasion de réentendre la voix off pour annoncer le rappel. De longs et puissants applaudissements résonnent dans la salle pour demander le retour du groupe, qui reviendra pour trois derniers titres.
“Mon dieu, mon dieu, sacrebleu Paris. Très très chaud dans la salle” s’exclame Nils. Après le dorénavant classique du concours entre l’ambiance entre deux filles (que Paris gagne logiquement face à Zurich) c’est sur “Drop Dead Cynical” que finit le set. Bel échange final avec le public, qui offre des roses à Elize. Mignon !
SETLIST :
Fearless
Viral
Digital World
Damnation Flame
Maximize
Strong
PvP
Crystalline
The Catalyst
Re-Vision
Boom!
Amaranthine
The Nexus
Encore:
Archangel
That Song
Drop Dead Cynical
Dragonforce
Changement total de décor et donc d’ambiance pour la deuxième tête d’affiche du soir, Dragonforce. Alors que le public s’ambiance sur Queen, ça s’active sévère sur scène pour monter ce qui ressemble à une salle d’arcades et c’est à se demander où vont pouvoir jouer les musiciens !
A l’instar d’Amaranthe, le groupe de power metal anglais entame également l’année avec un nouvel album nommé Warp Speed Warriors (Napalm Records).
Clairement, on est dans l’univers très marqué par les jeux vidéos et la culture fantasy - à l’instar de la musique d’introduction, qui n’est pas sans rappeler Zelda (pour le reste des références, je passe mon tour désolée !). Les membres du groupe arrivent sur scène tou.te.s équipé.e.s de lunettes lumineuses – c'est un style.
Après le morceau “Cry Thunder”, Herman Li à la guitare prend la parole en français pour remercier le public d’être présent ce soir. Et puis sur le troisième titre, “Power of the Triforce” apparait LE poulet – qui sera jeté en pâture au public du Bataclan, jusqu’à être entièrement déplumé après le quatrième morceau. “POULET POULET POULET”
A vrai dire, je porte plus mon attention sur le poulet qui vole que sur ce qui se passe sur scène - je ne peux nier que ne pas avoir été embarquée dans l’univers du groupe et je suis nettement moins conquise par les performances vocales de Marc Hudson que celles du trio d’Amaranthe. Après, techniquement, ça joue bien et les guitares de Herman Li et Sam Totman se tirent la bourre avec brio. C’est peut-être trop démonstratif à mon goût et chaque morceau est très étiré - mais évidemment vu l’ambiance dans la salle archi pleine, mon avis n’est globalement pas partagé.
Au fur et à mesure du concert, de nouveaux éléments arrivent sur scène, une boule à facettes, puis un dragon, venant encore plus encombrer la scène. Les arcades servent même de perchoir aux guitaristes et à la très charismatique bassiste, Alicia Vigil.
Sur le rappel, le groupe nous sort non pas une mais deux covers – dont “My heart will go on” mais version geek (Ok, je ne sais pas reconnaitre les thèmes musicaux des jeuxi vidéos mais Céline Dion, je gère et j'assume).
Ce concert fut nettement l’occasion d’une grande fête autant pour le groupe que pour le public et je ne peux que saluer cela.
SETLIST :
Revolution Deathsquad
Cry Thunder
Power of the Triforce
Soldiers of the Wasteland
The Last Dragonborn
Fury of the Storm
Doomsday Party
Encore:
My Heart Will Go On (Céline Dion cover)
Wildest Dreams (Taylor Swift cover)
Through the Fire and Flames
Je termine par de vifs remerciements aux équipes du Bataclan et de Veryshow pour l’organisation de cette soirée.
Infected Rain
Des soucis de transport me feront rater la moitié du concert du groupe de nu metal moldave Infected Rain. Mon ami Steph m’en avait tellement dit de bien qu’une déception immense m’a soufflé et j’aurais du mal à m’en remettre à vrai dire. J’en suis navrée que cela puisse se ressentir à travers mes photos ou mon report.
Ce que je peux cependant noter du peu que j’ai vu du concert d’Infected Rain c’est la folle énergie qui a déferlé depuis la scène jusqu’au fond de la salle, avec les enchainements de circle pit et de slams – notamment sur le morceau “BECAUSE I LET YOU” sur encouragement de Lena la chanteuse.
Le public est chaud bouillant dès le premier groupe, ça promet pour la suite !
SETLIST :
The Realm of Chaos
PANDEMONIUM
VIVARIUM
Fighter
DYING LIGHT
NEVER TO RETURN
BECAUSE I LET YOU
Sweet, Sweet Lies
Amaranthe
A vrai dire, j’ai du mal à faire le lien entre Infected Rain et les deux groupes qui co-headlinent la soirée tant les styles musicaux sont éloignés. D’un côté le nu metal brut et sans filtre et de l’autre du power metal avec une scénographie très marquée. Mais après tout, pourquoi pas ! Ca permettra au public venu pour Amaranthe et Dragonforce de faire une très belle découverte avec Infected Rain.
Je ne connaissais Amaranthe que de nom et je suis vraiment curieuse de découvrir le groupe de power metal venu de Göteborg. Une petite mise en scène est installée et une voix off retentit pour ouvrir le concert autour du titre du nouvel album du groupe sorti en février dernier The Catalyst (Nuclear Blast) : “You created me and I, I’m the Cathalyst”.
A l’arrivée des deux chanteurs, Nils Molin et Mikael Sehlin, de la chanteuse Elize Ryd, d’Olof Mörck à la guitare, de Morten Løwe Sørensen à la batterie et de Johan Andreassen à la base, les acclamations fusent dans la salle du Bataclan pour accueillir comme il se doit le groupe. En tout cas, ce qu’on peut noter c’est que ce soit, il y a du chevelu !
Après ce point capilaire, j’apprécie particulièrement l’harmonie entre les trois voix qui composent Amaranthe, Elize et Nils et leur voix claire se mêlent parfaitement à celle de Mikael. L’ensemble des membres arborent un large sourire tout le long du concert – leur plaisir évident est communicatif et le public sait leur montrer.
Elize, Nils et Mikael prennent régulièrement la parole “Welcome Paris, we are so happy to be back!”
Les titres s’enchainent et on ne voit pas le temps passé. J’avais peur que ce soit un peu trop “cliché” musicalement et au final, je me laisse convaincre par la bonne humeur déployée tout le long du set.
Le titre “The Nexus” marque le temps d’une petite pause qui sera l’occasion de réentendre la voix off pour annoncer le rappel. De longs et puissants applaudissements résonnent dans la salle pour demander le retour du groupe, qui reviendra pour trois derniers titres.
“Mon dieu, mon dieu, sacrebleu Paris. Très très chaud dans la salle” s’exclame Nils. Après le dorénavant classique du concours entre l’ambiance entre deux filles (que Paris gagne logiquement face à Zurich) c’est sur “Drop Dead Cynical” que finit le set. Bel échange final avec le public, qui offre des roses à Elize. Mignon !
SETLIST :
Fearless
Viral
Digital World
Damnation Flame
Maximize
Strong
PvP
Crystalline
The Catalyst
Re-Vision
Boom!
Amaranthine
The Nexus
Encore:
Archangel
That Song
Drop Dead Cynical
Dragonforce
Changement total de décor et donc d’ambiance pour la deuxième tête d’affiche du soir, Dragonforce. Alors que le public s’ambiance sur Queen, ça s’active sévère sur scène pour monter ce qui ressemble à une salle d’arcades et c’est à se demander où vont pouvoir jouer les musiciens !
A l’instar d’Amaranthe, le groupe de power metal anglais entame également l’année avec un nouvel album nommé Warp Speed Warriors (Napalm Records).
Clairement, on est dans l’univers très marqué par les jeux vidéos et la culture fantasy - à l’instar de la musique d’introduction, qui n’est pas sans rappeler Zelda (pour le reste des références, je passe mon tour désolée !). Les membres du groupe arrivent sur scène tou.te.s équipé.e.s de lunettes lumineuses – c'est un style.
Après le morceau “Cry Thunder”, Herman Li à la guitare prend la parole en français pour remercier le public d’être présent ce soir. Et puis sur le troisième titre, “Power of the Triforce” apparait LE poulet – qui sera jeté en pâture au public du Bataclan, jusqu’à être entièrement déplumé après le quatrième morceau. “POULET POULET POULET”
A vrai dire, je porte plus mon attention sur le poulet qui vole que sur ce qui se passe sur scène - je ne peux nier que ne pas avoir été embarquée dans l’univers du groupe et je suis nettement moins conquise par les performances vocales de Marc Hudson que celles du trio d’Amaranthe. Après, techniquement, ça joue bien et les guitares de Herman Li et Sam Totman se tirent la bourre avec brio. C’est peut-être trop démonstratif à mon goût et chaque morceau est très étiré - mais évidemment vu l’ambiance dans la salle archi pleine, mon avis n’est globalement pas partagé.
Au fur et à mesure du concert, de nouveaux éléments arrivent sur scène, une boule à facettes, puis un dragon, venant encore plus encombrer la scène. Les arcades servent même de perchoir aux guitaristes et à la très charismatique bassiste, Alicia Vigil.
Sur le rappel, le groupe nous sort non pas une mais deux covers – dont “My heart will go on” mais version geek (Ok, je ne sais pas reconnaitre les thèmes musicaux des jeuxi vidéos mais Céline Dion, je gère et j'assume).
Ce concert fut nettement l’occasion d’une grande fête autant pour le groupe que pour le public et je ne peux que saluer cela.
SETLIST :
Revolution Deathsquad
Cry Thunder
Power of the Triforce
Soldiers of the Wasteland
The Last Dragonborn
Fury of the Storm
Doomsday Party
Encore:
My Heart Will Go On (Céline Dion cover)
Wildest Dreams (Taylor Swift cover)
Through the Fire and Flames
Je termine par de vifs remerciements aux équipes du Bataclan et de Veryshow pour l’organisation de cette soirée.
