Après avoir proprement retourné la mainstage 1 du Hellfest cet été, voici donc Frank Carter et ses rattlesnakes de retour en France pour 3 concerts dont un à Paris (reports de dates initialement prévues en début d’année) tournée sold out depuis des mois, l’occasion de prendre une bonne dose de punk anglais dans la figure pour commencer en beauté le mois de décembre.
19h30, le concert commence avec The OBGMS … et quel début ! Quelle première partie !
Le quattuor originaire de Toronto ne nous a pas délivré la prestation annoncée (mais qu’on t’il donc avec Nickelback pour nous en parler tout au long de leur set au point de se présenter comme un coverband ?? xD ) mais bien mieux avec leurs compos persos mélange de punk et funk.
A peine une ou deux blagues, un début de chanson et Densil McFarlane, le chanteur est déjà dans la fosse … qu’il aura bien du mal à quitter.
Pour faire un résumé du concert : à titre perso j’ai joué à « Où est Charlie ? » pendant la moitié du set à essayer de le retrouver dans la fosse, parfois au milieu du pit ou plus acrobatique, au milieu du wall of death à la fin.
Ce dernier semble inarrêtable et ses comparses sur scène ne sont pas en reste, même si leurs instruments les contraignent nécessairement à être moins mobiles.
Ils nous fournissent une prestation tout simplement excellente digne d’une tête d’affiche, saluée par Frank Carter un peu plus tard dans la soirée plaisantant sur le fait qu’il est dur de tourner avec une première partie qui est meilleure qu’eux !
Une demie heure de show passée sans qu’on s’en rende compte avec quand même quelques notes des titres les plus connus de Nickelback (ce qui visiblement était absolument indispensable pour eux !), et qui laissera le public plus que chaud pour accueillir les anglais après !
Assurément un groupe à suivre et que j’attends avec impatience de revoir sur scène.
C’est à 20h30 tout pile que les Rattlesnakes entrent en piste suivis de près par un Frank Carter encapuchonné (mais rassurez vous tout va bien, nous ne sommes pas sur un énième groupe de black metal en capuche, of course, le pull puis le t shirt vont virer peu de temps après !) et on attaque direct avec le titre My Town. Le bordel dans la fosse est immédiat et la chanson reprise en cœur immédiatement.
Si vous vous êtes déjà fait la réflexion qu’il était un peu ambitieux de chanter (moi j’en suis là), en sautant partout ou en slammant (là où en sont la plupart des gens) sur Tyrant Lizard King Franck nous montre que lui en est à maîtriser tranquillement la chose en faisant le poirier et c’est fait de telle manière qu’on en arrive à ne pas être vexés.
Ca coule tout seul, les titres s'enchaînent tout aussi entraînant les uns que les autres et c’est un beau bordel dans la fosse. Après Go get a Tattoo et son côté très dansant, place à Wild Flower désormais connu pour être le titre sur lequel le mosh pit est réservé aux femmes et il faut bien le dire c’est une initiative qui est appréciée peu importe le bord auquel on s’identifie. Dommage que certains soient suffisamment bas de plafond pour ne pas être d’accord et saisissent l’occasion pour faire les débiles (voire ici pour provoquer le chanteur), bon pour le slammeur on lui accordera le bénéfice du doute et le fait que la trajectoire n’était probablement pas maîtrisée !
Comme pour The OGBMS, les autres musiciens ne sont pas en reste et investissent pleinement l’espace la scène en sautant partout ….bon peut être pas au point de Frank qui surgira sur un des côtés de la fosse sur Original sin pour mieux se jeter et slammer dans le public, mais Dean Richardson (le guitariste), viendra quand même faire son solo en slammant à genoux sur Devil inside me !
Après le « ba quoi vous ne savez pas chanter en faisant le poirier dans la fosse ? », le « vous ne savez pas faire de la guitare porté par le public ? » … sympathiques ces anglais, m’enfin respectez un peu nos egos les mecs !
L’osmose est toujours bien là avec le public qui connaît par cœur tous les titres joués pendant la soirée et Frank toujours aussi attentif à ce qui se passe dans le public … pratique pour avoir un peu d’aide en cas de perte de portable.
Lors du rappel, on aura le droit au titre I Hate You chanté bras dessus/bras dessous avec Densil McFarlane qui ressurgira de la fosse pour l’occasion, une belle démonstration de l’ambiance qui doit régner en backstage pour cette tournée entre potes ! Ca donne le sourire et l’élan nécessaire pour s’époumoner une dernière fois sur Crowbar qui clôture la soirée !
Tout simplement un des meilleurs concerts de l’année pour moi (et pourtant j’en ai quelques-uns à mon actif), le mélange de punk et de rock alternatif du groupe est toujours aussi efficace en live et fait partie des valeurs sûres.
Il suffit d’ailleurs de constater que le public est resté compact dans la fosse à pogoter sur tout le titre Killing in the name of balancé dans les enceintes de la salle après le concert pour comprendre que tout le monde en aurait bien repris encore un peu !
Setlist :
1- My Town
2- Rat Race
3- Tyrant Lizard King
4- Spray Paint Love
5- Cobra Queen
6- Go Get a Tattoo
7- Wild Flowers
8- Kitty Sucker
9- Why a Butterfly Can’t Love a Spider
10- Original Sin
11- Devil Inside Me
12- Sticky
13- Lullaby
14- Neon Rust
15- The Drugs
16- Parasite
17- I Hate You
18- Crowbar
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