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Report Dynamite Shakers à l'Olympia le 7 décembre 2024

«Report Dynamite Shakers à l'Olympia le 7 décembre 2024»
STEPHANE MASSON
Journaliste
Garage rock
07/12/2024
594 vues
Dynamite Shakers + Ko Ko Mo | Live report - 07/12/2024 - Olympia, Paris
Concert Live Nation France avec PIAS et Replica Promotion

Live Report : FredH
Photos : Stéphane Masson (@steph_pictures_pics)

Samedi 07 décembre 2025. Quasi deux ans après avoir joué à l’Olympia en première partie de Royal Republic (c’était le 28 janvier 2023), KO KO MO inscrit, en grand, en majuscules et en lettres rouges, son nom en tête d’affiche sur la façade de la mythique salle parisienne.

Avant le set du duo nantais, deux semaines seulement après avoir ouvert (avec Neck Deep) pour les Canadiens de Sum 41 à La Défense Arena, c’est Dynamite Shakers qui lance la fête. N’ayant que trente minutes de gig alloués, le quartette originaire de Vendée n’a pas de temps à perdre. Avec leur rock sixties, aux tendances garage punk, les Français les plutôt convaincants. Tandis que François (portant ce soir un chapeau noir) frappe sur son petit kit pour donner le rythme, le filiforme et six-cordiste Calvin (et son look androgyne) envoie des riffs furieux. Après trois titres pour lequel il chante en lead, le guitariste rythmique Elouan laisse le micro à la bassiste Lila-Rose qui nous embarque avec son joli grain de voix. Quasi toutes en anglais (une chanson dans la langue de Molière a été glissée dans la setlist), les compos balancées ne baissent pas de régime. A part un « problème de son » avec la gratte du chanteur, la trop courte demi-heure avec le sympathique combo chauffe avec bonheur la salle.

Le rideau rouge de la scène se referme alors et une voix dans les haut-parleurs nous donne «rendez-vous dans vingt minutes ». En attendant la reprise des « hostilités » musicales, certains papotent avec leurs vis-à-vis, d’aucuns vont se désaltérer et d’autres encore en profitent pour faire une « escale technique » aux sanitaires.

Finalement, c’est à 21h que le rideau se réouvre et que le noir quasi complet se fait. Seuls trois rangs de lights sont laissés en hauteur de scène pour seuls éclairages. Après une intro au piano, le chanteur-guitariste Warren Mutton et le batteur-choriste Kevin Grosmolard font leur entrée sous les applaudissements de la salle pleine comme un œuf. A l’instar de la pochette « zébrée et en noir et blanc » de leur quatrième effort « Striped » sorti fin octobre dernier, le tandem porte des tenues elles-mêmes rayées (pantalon) et/ou noires (t-shirt) et/ou blanches.

Warren (et ses guitares) a pour lui le coté de gauche de la scène et le kit batterie de « K20 », surélevé sur une estrade ronde et blanche, est disposé sur la droite de son acolyte. ‘Second Side’ sert d’entame énergique à la prestation. Avant d’envoyer ‘echnicolor Life’ avec son acolyte, Kevin nous lâche un « ON EST LA, VOUS ETES LA » de bienvenue. Les deux amis vont enchaîner les chansons avec derrière eux un écran géant (d'environ quatre mètres par trois). Le « N&B » conceptuel va rester présent durant tout le concert. Suivant les morceaux, des créations vidéo sous formes de cercles, de carrés, de losanges, de caractères spéciaux, … sont projetés. Le rendu est pour le moins hypnotique et immersif.

Arpentant la scène de gauche à droite, Warren ne tient pas en place. Assis ou debout derrière son kit, « K20 » incite fréquemment l’auditoire à réagir par des mouvements de bras/baguettes. Chaque musicien a son petit moment « à lui » (l’intermède acoustique ‘Bottle for Two’ pour Warren en ombre chinoise devant une grande bouteille, « K20 » malmenant son matériel lors d’un tempo techno endiablé).
Après une bonne heure de show et de hard blues psychédélique (aux influences Led Zeppelin-iennes mais pas que), la vocaliste Leila Bounous (ex-Orange Blossom) rejoint nos deux compères pour ‘25 Again’ (comme sur l’album « Lemon Twins » de 2019). Cette courte association achevée, « K20 » annonce ‘Don’t Let Me Go’ comme le dernier morceau du soir, non sans avoir d’abord remercié « l’équipe de oufs » qui les accompagne aux lights, au son, le management, etc.

Rapidement, le tandem réapparait pour ‘Idiocracy Song’ en premier rappel puis finalement pour un second « encore » avec ‘The Show Must Go On’ comme estocade ultime. Interprétée en acoustique et parmi l’auditoire de la fosse, la reprise de Queen constitue une subtile fin pour une bien belle soirée.


Setlist :
1- Second Side
2- Technifor Life
3- All the Way
4- Zebra
5- Wheels of Fire Part 1
6- Wheels of Fire Part 2
7- Double Vision
8- On the Run
9- Bottle For Two
10- Non essential Man
11- 25 Again
12- Don’t Let Me Go
Rappel
13- Idiocracy Song
Fosse
14- Show Must Go On (Acoustic)

Merci à Live Nation France, PIAS et Replica Promotion pour ce petit et beau moment enflammé.