Report : JIM TAN
Le Gibus serait-il en train de devenir la salle de spectacles de l'ambassade du Canada en France ? Spécialité hardcore / punk. Car après Comeback Kid en novembre, Propagandhi il y a quelques jours (!!!), c'est Cancer Bats qui se pointe sur la scène du Gibus pour nous rappeler à quel point les terres du Canada sont fertiles en matière de rock. Manque plus que SNFU, Alexisonfire, Sum41, Céline Dion* et Danko Jones et on aura toute la collection !
C'est une salle encore fraiche et aux ¾ vide qui voit commencer le set de la première partie, assurée ce soir par Rãgarãja, un jeune groupe parisien aux influences rap / métal pas forcément raccord avec le reste de la prog.Et même si je dois admettre que le style ne colle pas avec mes propres goûts, ce soir, c'est un live et il faut découvrir.
Bon, au-delà du style et des appétences de chacun, le son n'est pas génial, il faut le reconnaitre. On n'entend pas la batterie, ça crache un peu, on a l'impression d'assister à une répète dans un studio. Au niveau du jeu de scène, ça manque un peu de liant avec le public. Le groupe enchaine ses morceaux entrecoupés de quelques samples tirés de films. Pas vraiment de communication, si ce n'est pour dire au public qu'il est mou… Donc résultat, pas d'ambiance dans la fosse qui se remplit petit à petit. La bonne note de ce set sera pour les 2 derniers morceaux plus pêchus, plus vibrants et plus entrainants. Le public ne s'y trompe pas et commence à se réchauffer.
Au final, une petite demi-heure de métal / nu et place au 2ème acte local lui aussi : The Great Divide.
Juste le temps d'aller magasiner du côté du bands merch et c'est donc The Great Divide qui investit la scène du Gibus, en bons voisins. A noter que le groupe profite de cette affiche pour faire sa release party et présenter leur dernier album Linger Over, Linger On.
Première impression : c'est bien plus énergique. Et plus communicatif aussi. Faut dire que Seb, le frontman prend le soin de bien haranguer la foule. Et du coup la fosse commence à se déchainer à leur son hardcore punk parfait. Je dis parfait car la balance est nickel mais aussi parce que les compos ont tout ce qu'il faut pour plaire aux aficionados. C'est rapide, les riffs sont léchés, les back up vocals sont là, le chanteur hurle fermement dans son micro. Parfait.
Et le public commence les premiers circlepits, crawls et headbangs de la soirée. Ça y est, la soirée est partie ! Le groupe le lui rend bien en se donnant à fond. Et en bon camarade, Seb fera applaudir les 2 autres groupes de l'affiche. Tout ça dans la plus pure tradition du hardcore.
Un groupe qui confirme sa présence sur la scène française et qui, pour moi, aura été une superbe découverte en live. Je les avais loupés ici même il y a quelques mois. Je (me) suis racheté…
Encore une traditionnelle pause buvette / cabinets / buvette, et là on y est. Je le sens, ça va être mauvais cul. Cancer Bats débarque pour célébrer les 10 ans de son album Hail Destroyer et le jouer dans son intégralité. C'est terriblement tendance mais ça marche bien cette histoire de jouer les albums en entier ! Venues pour cette occasion, les très sympathiques chauve-souris avec le cancer commencent par d'autres morceaux, histoire d'imprégner la salle de leur son si particulier, mélange de hardcore / sludge / métal / punk. Le tout avec bonne humeur et hargne. Parce que les gars sont aussi affablesau merchandising qu'ils tiennent eux-mêmes qu'ils sont rageux sur scène. Incroyables !
Après l'échauffement, place à Hail Destroyer, joué en entier et dans l'ordre. Le groupe enchaîne les morceaux et la fosse se déchaîne… Le son est impeccable. La basse gronde, la batterie résonne lourdement, la guitare alterne entre graves et aigus et la voix est acérée. Du pur Cancer Bats quoi. Tous les morceaux y passent et ça nous donne l'occasion de nous remettre sur leur 2ème opus.
Tout au long du set, Liamfait l'effort de parler en français pour chauffer la salle et partager sa bonne humeur. A la fin de l'album, encore un peu de français pour introduire le nouvel album The Spark That Moves, sorti en douce quelques jours plus tôt. Le quatuor de Toronto est inarrêtable ce soir, comme toujours. Les Canadiens sont en sueur et c'est l'heure de la reprise si badass de Sabotage et tout le public est en fusion avant le dernier morceau du set. Quelle énergie ! Quelle passion ! Quelle simplicité ! Le show est vraiment accompli et le groupe toujours aussi bon en live.
A priori, on devrait les revoir l'année prochaine. Et ça aussi, ça va être mauvais cul !
* non, je rigole
JIM
Le Gibus serait-il en train de devenir la salle de spectacles de l'ambassade du Canada en France ? Spécialité hardcore / punk. Car après Comeback Kid en novembre, Propagandhi il y a quelques jours (!!!), c'est Cancer Bats qui se pointe sur la scène du Gibus pour nous rappeler à quel point les terres du Canada sont fertiles en matière de rock. Manque plus que SNFU, Alexisonfire, Sum41, Céline Dion* et Danko Jones et on aura toute la collection !
C'est une salle encore fraiche et aux ¾ vide qui voit commencer le set de la première partie, assurée ce soir par Rãgarãja, un jeune groupe parisien aux influences rap / métal pas forcément raccord avec le reste de la prog.Et même si je dois admettre que le style ne colle pas avec mes propres goûts, ce soir, c'est un live et il faut découvrir.
Bon, au-delà du style et des appétences de chacun, le son n'est pas génial, il faut le reconnaitre. On n'entend pas la batterie, ça crache un peu, on a l'impression d'assister à une répète dans un studio. Au niveau du jeu de scène, ça manque un peu de liant avec le public. Le groupe enchaine ses morceaux entrecoupés de quelques samples tirés de films. Pas vraiment de communication, si ce n'est pour dire au public qu'il est mou… Donc résultat, pas d'ambiance dans la fosse qui se remplit petit à petit. La bonne note de ce set sera pour les 2 derniers morceaux plus pêchus, plus vibrants et plus entrainants. Le public ne s'y trompe pas et commence à se réchauffer.
Au final, une petite demi-heure de métal / nu et place au 2ème acte local lui aussi : The Great Divide.
Juste le temps d'aller magasiner du côté du bands merch et c'est donc The Great Divide qui investit la scène du Gibus, en bons voisins. A noter que le groupe profite de cette affiche pour faire sa release party et présenter leur dernier album Linger Over, Linger On.
Première impression : c'est bien plus énergique. Et plus communicatif aussi. Faut dire que Seb, le frontman prend le soin de bien haranguer la foule. Et du coup la fosse commence à se déchainer à leur son hardcore punk parfait. Je dis parfait car la balance est nickel mais aussi parce que les compos ont tout ce qu'il faut pour plaire aux aficionados. C'est rapide, les riffs sont léchés, les back up vocals sont là, le chanteur hurle fermement dans son micro. Parfait.
Et le public commence les premiers circlepits, crawls et headbangs de la soirée. Ça y est, la soirée est partie ! Le groupe le lui rend bien en se donnant à fond. Et en bon camarade, Seb fera applaudir les 2 autres groupes de l'affiche. Tout ça dans la plus pure tradition du hardcore.
Un groupe qui confirme sa présence sur la scène française et qui, pour moi, aura été une superbe découverte en live. Je les avais loupés ici même il y a quelques mois. Je (me) suis racheté…
Encore une traditionnelle pause buvette / cabinets / buvette, et là on y est. Je le sens, ça va être mauvais cul. Cancer Bats débarque pour célébrer les 10 ans de son album Hail Destroyer et le jouer dans son intégralité. C'est terriblement tendance mais ça marche bien cette histoire de jouer les albums en entier ! Venues pour cette occasion, les très sympathiques chauve-souris avec le cancer commencent par d'autres morceaux, histoire d'imprégner la salle de leur son si particulier, mélange de hardcore / sludge / métal / punk. Le tout avec bonne humeur et hargne. Parce que les gars sont aussi affablesau merchandising qu'ils tiennent eux-mêmes qu'ils sont rageux sur scène. Incroyables !
Après l'échauffement, place à Hail Destroyer, joué en entier et dans l'ordre. Le groupe enchaîne les morceaux et la fosse se déchaîne… Le son est impeccable. La basse gronde, la batterie résonne lourdement, la guitare alterne entre graves et aigus et la voix est acérée. Du pur Cancer Bats quoi. Tous les morceaux y passent et ça nous donne l'occasion de nous remettre sur leur 2ème opus.
Tout au long du set, Liamfait l'effort de parler en français pour chauffer la salle et partager sa bonne humeur. A la fin de l'album, encore un peu de français pour introduire le nouvel album The Spark That Moves, sorti en douce quelques jours plus tôt. Le quatuor de Toronto est inarrêtable ce soir, comme toujours. Les Canadiens sont en sueur et c'est l'heure de la reprise si badass de Sabotage et tout le public est en fusion avant le dernier morceau du set. Quelle énergie ! Quelle passion ! Quelle simplicité ! Le show est vraiment accompli et le groupe toujours aussi bon en live.
A priori, on devrait les revoir l'année prochaine. Et ça aussi, ça va être mauvais cul !
* non, je rigole
JIM