En cette fin d’année voici un de mes petits cadeaux de Noël avant l’heure avec le concert d' Airbourne au Zénith de Paris.
Concert organisé par Olympia Production dont la première partie du show est confiée à Blues Pills.

Quel petit plaisir de retrouver enfin un concert qui ne commence pas à 17H00 avec une salle vide, c'est donc devant un parterre bien rempli que Blues Pills se présente devant nous à 19H45.
Blues Pills est un groupe de blues rock suédois qui à clairement le vent en poupe et qui s’est déjà fait remarquer dans l’hexagone entre autres lors d’une prestation très remarquée au Hellfest cette année.
Comme à son habitude Elin Larsson (chant) arrive sur scène avec une énergie débordante et communicative. Le résultat en est à la hauteur avec une foule qui entre immédiatement dans en mouvement et bouge sur les rythmes chaloupés de Blues Pills.
Mais ne vous y fiez pas car la tâche de Blues Pills est ardue car il est clair que le public est là quasi uniquement pour Airbourne alors, malgré tous ses efforts et une prestation de haut vol ce ne sera pas non plus la folie dans la fosse du Zénith…
Quoiqu’il en soit les articulations sont chaudes quand Blues Pills quitte la scène après nous avoir fait vivre un putain de bon moment.

Setlist :

1- Proud Woman
2- Low Road
3- Kiss my Past Goodbye
4- High Class Woman
5- Black Smoke
6- Dust
7- Bye Bye Birdy
8- Little Sun
9- Devil Man

La foule n’en peut plus d’attendre et c’est à 21H00 pétante que les lumières s’allument et qu’Airbourne envahit le Zénith de Paris.
Rappelons, pour les nouveaux nés, qu'Airbourne, groupe australien de hard rock, n’est autre que le “fils” spirituel d’AC/DC. En effet ces derniers livre un hard rock taillé dans la même veine que celui de leur mentor et ça marche du feu de Dieu…
Les premières notes résonnent et c’est déjà le merdier complet dans la foule et sur scène.
Dans la foule s’est le début de vagues incessantes de fans qui se font projeter sur la crash barrière.
Sur scène ce n’est pas mieux avec le charismatique et fantasque Joel O’Keefe (chant/guitare) qui arpente la scène dans tous les sens, joue avec le public tout en arborant ce sourire qui le caractérise tant. Il prend son pied et nous aussi…
Le Zénith est submergé par un raz de marée de hard rock dans lequel tout le monde, sans exception, se jette à corps perdu. Ça se bouscule, ça transpire et ça chante.
En moins de deux titres Airbourne aura réussi ce que peu de groupes réussissent à faire, retourner une salle entière…
On le sait tous Joel est incapable de ne pas aller jouer au milieu des fans du groupe c’est donc sans aucune surprise qu’on le voit sauter dans le public qui le baladera à bout de bras dans la fosse pendant qu’il gratouille son instrument.
Vous me croyez si je vous dit qu’il y a également eu une dégustation de Jack Coca?
Oui vous ne rêvez pas, une bouteille de Jack fait son apparition sur scène lors d’un hommage rendu à Lemmy. Quelques verres sont remplis par Joël en personne et jetés dans la foule.
Une question : Qui a pris sa douche au Jack Coca?

Airbourne en concert c’est toujours du bonheur à l’état brut et un show de dingue qui file tel un train lancé à grande vitesse mais bordel, qu’il est compliqué de redescendre sur terre et de reprendre le cours normal de sa vie…

Setlist :

1- Ready to Rock
2- Firepower
3- Girls in Back
4- Back in the Game
5- Burnout the Nitro
6- Boneshaker
7- Bottom of the Well
8- Breakin’ Outta Hell
9- It’s All for Rock ‘n’ Roll
10- Stand Up for Rock ‘n’ Roll
11- Live It Up
12- Rock ’n’ Roll for Life
13- Runnin’ Wild