«Même si je ne suis pas conquis par leur musique, je dois tout de même reconnaitre la très bonne prestation de BARONESS qui sortira de scène sous des applaudissements nourris.»
Peetoff Journaliste
Progressive Sludge Metal/Progressive Rock
06/10/2019
2297 vues
En ce premier dimanche d'octobre, rendez-vous m'est donné dans la mythique salle Parisienne, l'Olympia, pour une soirée qui s'annonce bien ROCK. VOLBEAT fait escale à Paris après 6 ans d'absence en salle et leur dernier passage en 2013 au Bataclan. Ils sont accompagnés pour l'occasion des Canadiens de DANKO JONES et des Américains de BARONESS et leur Sludge Metal. L'ambiance risque d'être bouillante avec une salle qui annonce sold out.
A ma grande déception, c'est donc à DANKO JONES de débuter la soirée. Quand on connait la qualité et l'énergie que dépense le combo sur scène, on ne peut que regretter ce choix. Avec seulement 30 minutes de show, nous n'auront droit qu'à 2 titres seulement du dernier album du trio, A ROCK SUPREME. Qu'à cela ne tienne, DANKO JONES se donne à fond à l'image de John Calabrese (basse) qui ne cesse d'invectiver une salle déjà bien remplie. Les fans répondront présents, comme sur FIRST DATE, ou ils ne cesseront pas d'applaudir ou de chanter. L'ambiance est tellement bonne que DANKO en oublie même sa concentration pour se prendre les pieds dans les retours et en est quitte pour un beau gadin sur scène. Il se relèvera hilare en nous demandant de ne pas partager les vidéos sur les réseaux. Un set bien trop court qui se terminera par l'excellent MY LITTLE RnR. Contrat plus que rempli pour nos Canadiens, qui n'ont fait que des heureux ce soir.
Setlist DANKO JONES :
1. I Gotta Rock
2. Fists Up High
3. First Date
4. Full of Regret
5. Burn in Hell
6. Had Enough
7. My Little RNR
Après un petit ravitaillement au bar, nous voila en compagnie de BARONESS. Découverte pour ma part et j'avoue avoir eu du mal à rentrer dans leur univers plutôt psyché/alternatif voir progressif. Je ne pense pas être le seul car une bonne partie du public semble préférer les escaliers ou les bars de la salle. Je ne remettrais pas en cause la bonne volonté du groupe qui offre une prestation technique de très bonne qualité. GINA GLEASON (Guitare) se donne à fond et headbangue sans arrêts pendant toute la durée du show. JOHN DYER BAIZLEY en impose vraiment et semble totalement possédé derrière son micro. Les ambiances de BARONESS sont multiples et alternent constamment. Je ne sais pas comment font JOHN et GINA pour se retrouver dans leurs innombrables pédales d'effets. NICK JOST se permet lui d'alterner entre la basse et les claviers. Même si je ne suis pas conquis par leur musique, je dois tout de même reconnaitre la très bonne prestation de BARONESS qui sortira de scène sous des applaudissements nourris.
Setlist BARONESS :
1. Morningstar
2. March to the Sea
3. Borderlines
4. Tourniquet
5. Front Toward Enemy
6. Throw Me an Anchor
7. Chlorine & Wine
8. Shock Me
9. Isak
10. Take My Bones Away
Place maintenant aux Danois de VOLBEAT. En attendant le début du show je ne vous cache pas qu'une bonne partie du public croisait les doigts pour que MICHAEL POULSEN soit remit de ses problème de voix. En effet le groupe a du annuler sa date de Belfast car Poulsen était dans l'incapacité de chanter.
Les lumières s'éteignent et l'intro Born To Raise Hell de MOTORHEAD se fait entendre. Les fans se massent dans la salle et dès les premières notes de HALLELUJAH GOAT le planché de l'Olympia se transforme en véritable trampoline. Le groupe envahi la scène sous des lights du plus bel effet. Une fois n'est pas coutume, MICHAEL POULSEN se présente à nous simplement vêtu d'un TS du groupe et les cheveux non gominés.
Soulagement, les titres s'enchainent tel un rouleau compresseur et nos Rockeurs semblent avoir envie d'en découdre. La setlist fera la part belle au dernier album, REWIND REPLAY REBOND, avec 6 titres interprétés ce soir. Il nous manquera quand même quelques titres plus anciens et incontournables. Mais les fans n'ont que faire de ce petit détail et l'ambiance est proche de l'orgie sur le titre SAD MAN'S TONGUE. Sur BLACK ROSE, DANKO JONES viendra épauler POULSEN pour un duo qui fait mouche à chaque fois. Même si le concert se déroule sans accros, je ne peux m'empêcher de trouver POULSEN moins énergique qu'à l'accoutumé. Détail vous me direz tant ROB CAGGIANO prend de plus en plus de place au sein de VOLBEAT. On le voit partout sur scène, se baladant constamment de droite à gauche. Et que dire de son jeu de guitare que je trouve d'une incroyable propreté.
Je passerais sous silence le très dispensable WHEN WE WERE KIDS pour arriver à SLAYTAN. Le groupe nous comblera avec un début de reprise de SLAYER avant d'enchainer avec le très thrashy DEAD BUT RISING. Tout se passe donc à merveille et VOLBEAT déroule son set à la perfection. Les hits sont au rendez-vous et le public est en ébullition.
Après 1h30 de show, VOLBEAT quitte la scène sous les acclamations du public. Très bon concert de nos Rockeurs, je regrette même un peu le manque de folie de POULSEN and Co. Reste plus qu'à espérer ne pas attendre 6 ans pour les revoir dans une salle Parisienne.
Setlist VOLBEAT :
Born To Raise Hell (Motörhead song)
Red Right Hand (Nick Cave And The Bad Seeds song)
1. Hallelujah Goat
2. Lola Montez
3. Doc Holliday
4. Sorry Sack of Bones
5. For Evigt
6. Sad Man's Tongue
7. Black Rose (with Danko Jones)
8. When We Were Kids
9. Pelvis on Fire
10. Slaytan
11. Dead but Rising
12. Fallen
13. Die to Live
14. Seal the Deal
15. Last Day Under the Sun
16. The Devil's Bleeding Crown
17. Leviathan
18. Pool of Booze, Booze, Booza
19. Still Counting
Même si je ne suis pas conquis par leur musique, je dois tout de même reconnaitre la très bonne prestation de BARONESS qui sortira de scène sous des applaudissements nourris.