Vous aimez les fosses où ruisselle la transpiration ? Vous aimez vous faire percuter de plein fouet et envoyer bouler vos voisins ? Et bien ce soir votre place est à La Machine du Moulin Rouge ou vous pourrez donc vous adonner à ces plaisirs simples.
En effet c'est une énormissime affiche pour cette tournée de Heaven Shall Burn avec la promesse de 4 heures de Metal/Deathcore à en faire frémir plus d'un.
La Machine du Moulin Rouge accueille en son antre rien de moins que In Hearts Wake, Whitechapel, August Burns Red et avec en tête d'affiche Heaven Shall Burn, l'un des derniers passages du groupe dans notre capitale ayant été en première partie de Korn en 2017.
Quatre gros groupes venus de tous les horizons qui risquent de nous faire passer une soirée dès plus plutôt violente…
Allez c'est parti on prend possession de la salle après avoir longé un mersh vraiment fourni, de quoi ravir les fans.
La salle se rempli rapidement et si le concert n'affiche pas complet il ne doit pas en être loin. Dans les premiers à pénétrer dans les lieux je squatte une place de choix et en réserve une pour mon compagnon du soir, il ne reste plus qu'à discuter gentiment en attendant l'arrivée de In Hearts Wake.
Le moment de l'ouverture des débats est arrivé avec la montée sur les planches de In Hearts Wake, groupe australien de Hardcore-Post Hardcore originaire de Byron Bay, petit village de 5000 âmes dont est également originaire Parkway Drive. Après douze années d'existence le groupe a déjà mis au monde quatre albums studio dont le petit dernier s'appelle « Ark ». In Hearts Wake porte bien son nom car, bien qu'étant le groupe le plus mélodique de l'affiche, je peux vous jurer que leur musique va réveiller tous les coeurs présents sans exception. En effet qu'est ce que ça tabasse… Le quintet joue vite et fort avec des rythmiques qui interdisent de rester immobile et ce avec un son juste impeccable. Jake Taylor (chant) à clairement des fourmis dans les jambes et arpente la scène dans tous les sens tout en invectivant le public et en l'invitant à se lâcher dans des circles pit endiablés. Nous noterons une très belle alternance entre le chant scream de Jake et le chant clair de Kyyle Erich (basse). Une chose que beaucoup n'auront probablement pas remarqué est la connivence entre Kyle Erich et Eaven Dall (guitariste à la jolie moustache bien fournie) qui n'hésiteront pas à entamer de petites chorégraphies synchronisées tout en étant chacun à un bout de la scène. Le Hardcore pêchu livré par In Hearts Wake fonctionne à merveille avec le public qui à la fin du set sera bien en jambes pour la suite des évènements.
Une chose est certaine le bar devrai faire recette ce soir car il est indéniable qu'il va être nécessaire pour certains de se désaltérer ou de se biériser, au choix, entre chaque groupes sinon ils ne survivront pas à ce déchainement de Metal.
La ou les boissons avalées il est temps que tout ce petit monde se dirige à nouveau vers la fosse pour accueillir Whitechapel dont le nom est un clin d'oeil à Jack l'éventreur qui officiait dans le quartier londonien de Whitechapel. A la tête de six albums le groupe américain de Deathcore ne cesse d'être sur les routes depuis 2016 et la sortie de leur dernier album « Mark of the Blade ». Pour les avoir déjà vu à plusieurs reprises depuis la sortie de leur dernier album je peux vous dire qu'ils n'ont par perdu la moindre once de puissance et de vitalité, c'est une véritable débauche de violence inouïe. Une des choses que j'apprécie tout particulièrement chez est la batterie Whitechapel qui vient vous taper dans le foie. En effet Ben Harclerode (batterie) est très technique, rapide et nous enverra de la double pédale sans verser la moindre goutte de sueur, voilà qui est impressionnant au plus au point. Mais il n'y a pas que cela que j'apprécie je vous rassure de suite, entre Phil Bozeman (chant) qui hurle dans son micro en courant de droite à gauche tandis que l'on se fait couper en rondelle par les riffs des guitares, et bien on prend son pied. Surtout que coté riffs on va être servi avec pas moins de trois guitares pour nous envoyer valser. Et comme si cela ne suffisait pas il y a Gabe Crisp à la basse avec ses allures de bucherons à faire froid dans le dos. Le public saura se montrer reconnaissant envers le groupe en exprimant son plaisir dans des pogos de tarés et des walls of death. Nous noterons que le micro de Phil Bozeman fera un petit caprice refusant de faire passer le moindre son pendant un peu moins d'une minute mais il a vite compris que si il refusait de se remettre à bosser il ne finira probablement pas la soirée en seul morceau…
Setlist : I, Dementia / Faces / Elitist Ones / Let Me Burn / Mark of the Blade / Our Endless War / The Saw Is the Law / This Is Exile
En parlant de finir en un seul morceau il à parier qu'un certain nombre de personnes ce soir risque de partir avec un bout en moins quand voit l'énergie déployée au centre de la salle.
Et c'est reparti pour un nouveau moment de pure de violence (ce sera le mot qui caractérisera la soirée) avec la monter devant nous de August Burns Red. Rappelons pour ceux qui ne le sauraient pas, qu'August Burns Red est un groupe de Metalcore américain créé en 2003 par une bande de potes de lycée, une époque au cours de laquelle l'on souhaite devenir une rock star, il faut croire que certains y arrivent. A ce jour le groupe à une discographie déjà bien fournie dont le dernier LP date de 2017 et se nomme « Phantom Anthem », pour les puristes il faut savoir qu'Auguste Burns Red a réédité cette année une version remixée de leur album « Messengers ». A peine le set commencé voila que la foule ecommence à faire du grand n'importe quoi, on dirai qu'il n'y a pas eu de pause, les pogos et circles pits s'enchainent, ça bouge dans tous les sens et ça pousse fort…
Il faut dire aussi que c'est un peu la faute d'August Burns Red tout ce chambardement avec leur son qui vous envoi au tapis à chaque accord d'instrument à cordes. Jake Luhrs (chant) est toujours aussi explicite et à l'aise sur scène, comme à son habitude il joue avec le micro a qui il fait faire des saltos avant de le saisir fermement et de lui brailler dessus à tue tête en alternant chant rauque et strident. Le groupe déborde littéralement d'énergie brute et c'est que du bonheur pour nous qui sommes au bord de la piste ou il aura été tout de même nécessaire a une ou deux reprise d'esquiver des catapultage de verres encore remplis de cervoise fraiche... Auguste Burns Red c'est du bon, c'est du lourd, c'est hyper carré, un show à l'américaine, il faut que les amateurs du style aillent absolument les voir alors à bon entendeur, on se retrouve bientôt, une bière ou l'appareil photos à la main voir les deux, lors d'un de leurs prochains concerts ?
On reprend sa respiration, on s'essuie le front et chacun y va de sa petite occupation pendant l'entracte. Pour ma part ce sera discussion tranquille avec un ami en se disant entre autre que nous allons probablement avoir le droit à la légendaire chemise rouge de Marcus Bischoff (chant).
Heaven Shall Burn montera sur scène avec un petit retard sur le planning mais nous finissons enfin par voir pointer le bout du nez des membres du groupe et de les voir se positionner les uns après les autres devant nous. Et bien raté pour la chemise légendaire ce soir ce sera t-shirt « Hardcore Help Foundation » pour Marcus, ca va nous apprendre à faire des pseudos paris idiots. Si il y a bien une chose sur laquelle nous aurions put parier sans risquer de perdre c'est bien sur la puissance allemande et dévastatrice du son d'Heaven Shall Burn, ils ne sont pas venus pour faire figuration. Heaven Shall Burn comme vous l'avez compris est un groupe de Deathcore alleand créé en 1996, et oui déjà plus de 20 ans d'existence et de nombreux albums à son actif dont « Wanderer » sorti en 2016. Comme je le disais ils ne sont pas venus pour faire semblant et ça va exploser de partout telle une cocotte minute et ce dès la première note. Le public va être immédiatement au diapason et c'est une marée de corps humains portés par la foule en délire qui va venir s'échouer sur le bord de la scène. On notera la délicate attention de Marcus qui à chaque échouage de slameurs tendra un bras sauveur évitant ainsi aux fans de se briser les reins sur le bord de la scène. Des fans qui sont alors des plus heureux de se retrouvés debout à cotés des membres du groupe avant de se faie une joie de replonger en pleine mer…
Que dire musicalement parlant ? Et bien ça joue juste, très fort, vite, c'est technique et le groupe à vraiment un son qui lui est propre. La nervosité et la hargne de chaque morceau transcendent le public et pas que le public quand on regarde les changements d'expression sur le visage de Marcus quand il chante. Marcus en impose vraiment sur scène, un voix de malade, une gestuelle toute particulière et un putain de regard à vous figer sur place, on dirai qu'il est envahi par une sorte de puissance hors norme et qu'il pourrai déplacer une montagne rien qu'en la regardant.
Le moindre geste du groupe envers le public sera systématiquement suivi d'effet dans les secondes qui suivent. C'est ainsi que des circles pit et walls of death verront le jour a tout va en plus des pogos et des slams désordonnés pendant tout le set de malade d'Heaven Shall Burn.
L'on vente souvent la rigueur allemande et bien elle s'applique à nouveau ce soir avec Heaven Shall Burn qui réalise un show au millimètre et que j'ai déjà hâte de revoir.
Setlist : Downshifter / Bring the War Home / The Weapon They Fear / Land of the Upright Ones / Counterweight / Black Tears / Corium / The Final March / Passage of the Crane / Profane Believers / Combat / Voice of the Voiceless / Hunters Will Be Hunted / Endzeit / Valhalla
Merci à Jim pour le coup de patte.
En effet c'est une énormissime affiche pour cette tournée de Heaven Shall Burn avec la promesse de 4 heures de Metal/Deathcore à en faire frémir plus d'un.
La Machine du Moulin Rouge accueille en son antre rien de moins que In Hearts Wake, Whitechapel, August Burns Red et avec en tête d'affiche Heaven Shall Burn, l'un des derniers passages du groupe dans notre capitale ayant été en première partie de Korn en 2017.
Quatre gros groupes venus de tous les horizons qui risquent de nous faire passer une soirée dès plus plutôt violente…
Allez c'est parti on prend possession de la salle après avoir longé un mersh vraiment fourni, de quoi ravir les fans.
La salle se rempli rapidement et si le concert n'affiche pas complet il ne doit pas en être loin. Dans les premiers à pénétrer dans les lieux je squatte une place de choix et en réserve une pour mon compagnon du soir, il ne reste plus qu'à discuter gentiment en attendant l'arrivée de In Hearts Wake.
Le moment de l'ouverture des débats est arrivé avec la montée sur les planches de In Hearts Wake, groupe australien de Hardcore-Post Hardcore originaire de Byron Bay, petit village de 5000 âmes dont est également originaire Parkway Drive. Après douze années d'existence le groupe a déjà mis au monde quatre albums studio dont le petit dernier s'appelle « Ark ». In Hearts Wake porte bien son nom car, bien qu'étant le groupe le plus mélodique de l'affiche, je peux vous jurer que leur musique va réveiller tous les coeurs présents sans exception. En effet qu'est ce que ça tabasse… Le quintet joue vite et fort avec des rythmiques qui interdisent de rester immobile et ce avec un son juste impeccable. Jake Taylor (chant) à clairement des fourmis dans les jambes et arpente la scène dans tous les sens tout en invectivant le public et en l'invitant à se lâcher dans des circles pit endiablés. Nous noterons une très belle alternance entre le chant scream de Jake et le chant clair de Kyyle Erich (basse). Une chose que beaucoup n'auront probablement pas remarqué est la connivence entre Kyle Erich et Eaven Dall (guitariste à la jolie moustache bien fournie) qui n'hésiteront pas à entamer de petites chorégraphies synchronisées tout en étant chacun à un bout de la scène. Le Hardcore pêchu livré par In Hearts Wake fonctionne à merveille avec le public qui à la fin du set sera bien en jambes pour la suite des évènements.
Une chose est certaine le bar devrai faire recette ce soir car il est indéniable qu'il va être nécessaire pour certains de se désaltérer ou de se biériser, au choix, entre chaque groupes sinon ils ne survivront pas à ce déchainement de Metal.
La ou les boissons avalées il est temps que tout ce petit monde se dirige à nouveau vers la fosse pour accueillir Whitechapel dont le nom est un clin d'oeil à Jack l'éventreur qui officiait dans le quartier londonien de Whitechapel. A la tête de six albums le groupe américain de Deathcore ne cesse d'être sur les routes depuis 2016 et la sortie de leur dernier album « Mark of the Blade ». Pour les avoir déjà vu à plusieurs reprises depuis la sortie de leur dernier album je peux vous dire qu'ils n'ont par perdu la moindre once de puissance et de vitalité, c'est une véritable débauche de violence inouïe. Une des choses que j'apprécie tout particulièrement chez est la batterie Whitechapel qui vient vous taper dans le foie. En effet Ben Harclerode (batterie) est très technique, rapide et nous enverra de la double pédale sans verser la moindre goutte de sueur, voilà qui est impressionnant au plus au point. Mais il n'y a pas que cela que j'apprécie je vous rassure de suite, entre Phil Bozeman (chant) qui hurle dans son micro en courant de droite à gauche tandis que l'on se fait couper en rondelle par les riffs des guitares, et bien on prend son pied. Surtout que coté riffs on va être servi avec pas moins de trois guitares pour nous envoyer valser. Et comme si cela ne suffisait pas il y a Gabe Crisp à la basse avec ses allures de bucherons à faire froid dans le dos. Le public saura se montrer reconnaissant envers le groupe en exprimant son plaisir dans des pogos de tarés et des walls of death. Nous noterons que le micro de Phil Bozeman fera un petit caprice refusant de faire passer le moindre son pendant un peu moins d'une minute mais il a vite compris que si il refusait de se remettre à bosser il ne finira probablement pas la soirée en seul morceau…
Setlist : I, Dementia / Faces / Elitist Ones / Let Me Burn / Mark of the Blade / Our Endless War / The Saw Is the Law / This Is Exile
En parlant de finir en un seul morceau il à parier qu'un certain nombre de personnes ce soir risque de partir avec un bout en moins quand voit l'énergie déployée au centre de la salle.
Et c'est reparti pour un nouveau moment de pure de violence (ce sera le mot qui caractérisera la soirée) avec la monter devant nous de August Burns Red. Rappelons pour ceux qui ne le sauraient pas, qu'August Burns Red est un groupe de Metalcore américain créé en 2003 par une bande de potes de lycée, une époque au cours de laquelle l'on souhaite devenir une rock star, il faut croire que certains y arrivent. A ce jour le groupe à une discographie déjà bien fournie dont le dernier LP date de 2017 et se nomme « Phantom Anthem », pour les puristes il faut savoir qu'Auguste Burns Red a réédité cette année une version remixée de leur album « Messengers ». A peine le set commencé voila que la foule ecommence à faire du grand n'importe quoi, on dirai qu'il n'y a pas eu de pause, les pogos et circles pits s'enchainent, ça bouge dans tous les sens et ça pousse fort…
Il faut dire aussi que c'est un peu la faute d'August Burns Red tout ce chambardement avec leur son qui vous envoi au tapis à chaque accord d'instrument à cordes. Jake Luhrs (chant) est toujours aussi explicite et à l'aise sur scène, comme à son habitude il joue avec le micro a qui il fait faire des saltos avant de le saisir fermement et de lui brailler dessus à tue tête en alternant chant rauque et strident. Le groupe déborde littéralement d'énergie brute et c'est que du bonheur pour nous qui sommes au bord de la piste ou il aura été tout de même nécessaire a une ou deux reprise d'esquiver des catapultage de verres encore remplis de cervoise fraiche... Auguste Burns Red c'est du bon, c'est du lourd, c'est hyper carré, un show à l'américaine, il faut que les amateurs du style aillent absolument les voir alors à bon entendeur, on se retrouve bientôt, une bière ou l'appareil photos à la main voir les deux, lors d'un de leurs prochains concerts ?
On reprend sa respiration, on s'essuie le front et chacun y va de sa petite occupation pendant l'entracte. Pour ma part ce sera discussion tranquille avec un ami en se disant entre autre que nous allons probablement avoir le droit à la légendaire chemise rouge de Marcus Bischoff (chant).
Heaven Shall Burn montera sur scène avec un petit retard sur le planning mais nous finissons enfin par voir pointer le bout du nez des membres du groupe et de les voir se positionner les uns après les autres devant nous. Et bien raté pour la chemise légendaire ce soir ce sera t-shirt « Hardcore Help Foundation » pour Marcus, ca va nous apprendre à faire des pseudos paris idiots. Si il y a bien une chose sur laquelle nous aurions put parier sans risquer de perdre c'est bien sur la puissance allemande et dévastatrice du son d'Heaven Shall Burn, ils ne sont pas venus pour faire figuration. Heaven Shall Burn comme vous l'avez compris est un groupe de Deathcore alleand créé en 1996, et oui déjà plus de 20 ans d'existence et de nombreux albums à son actif dont « Wanderer » sorti en 2016. Comme je le disais ils ne sont pas venus pour faire semblant et ça va exploser de partout telle une cocotte minute et ce dès la première note. Le public va être immédiatement au diapason et c'est une marée de corps humains portés par la foule en délire qui va venir s'échouer sur le bord de la scène. On notera la délicate attention de Marcus qui à chaque échouage de slameurs tendra un bras sauveur évitant ainsi aux fans de se briser les reins sur le bord de la scène. Des fans qui sont alors des plus heureux de se retrouvés debout à cotés des membres du groupe avant de se faie une joie de replonger en pleine mer…
Que dire musicalement parlant ? Et bien ça joue juste, très fort, vite, c'est technique et le groupe à vraiment un son qui lui est propre. La nervosité et la hargne de chaque morceau transcendent le public et pas que le public quand on regarde les changements d'expression sur le visage de Marcus quand il chante. Marcus en impose vraiment sur scène, un voix de malade, une gestuelle toute particulière et un putain de regard à vous figer sur place, on dirai qu'il est envahi par une sorte de puissance hors norme et qu'il pourrai déplacer une montagne rien qu'en la regardant.
Le moindre geste du groupe envers le public sera systématiquement suivi d'effet dans les secondes qui suivent. C'est ainsi que des circles pit et walls of death verront le jour a tout va en plus des pogos et des slams désordonnés pendant tout le set de malade d'Heaven Shall Burn.
L'on vente souvent la rigueur allemande et bien elle s'applique à nouveau ce soir avec Heaven Shall Burn qui réalise un show au millimètre et que j'ai déjà hâte de revoir.
Setlist : Downshifter / Bring the War Home / The Weapon They Fear / Land of the Upright Ones / Counterweight / Black Tears / Corium / The Final March / Passage of the Crane / Profane Believers / Combat / Voice of the Voiceless / Hunters Will Be Hunted / Endzeit / Valhalla
Merci à Jim pour le coup de patte.