En ce samedi soir, Decibel Touring et Garmonbozia Inc nous proposaient une belle affiche à La Machine du Moulin Rouge, à savoir Asylum Pyre (Modern Power Metal, France) et Orden Ogan (Power Metal, Allemagne). Devant un public malheureusement peu nombreux, les deux groupes ont successivement pris possession de la scène, assurant un show débordant d’énergie !
ASYLUM PYRE
Les musiciens d’Asylum Pyre ont beau arriver sur scène devant un public très peu nombreux, ils n’hésitent pas à déployer toute leur énergie sur ‘Lullaby For The Clairvoyants’. Les guitaristes et le bassiste agitent la tête alors qu’Ombeline ‘OXY’ Duprat, la chanteuse, invite le public à taper des mains en rythme. Après un « Bonsoir Paris ! » explosif, le groupe poursuit son set avec l’accrocheuse ‘One Day (Silence - part 2)’. L’alchimie entre les musiciens fait plaisir à voir : ils affichent tous d’immenses sourires, occupent l’espace scénique à leur disposition, se taquinent… Le public se fait de plus en plus entendre, ce qui récompense un peu le groupe pour ses efforts, mais La Machine est loin d’être pleine. Avant de se lancer dans ‘Lady Ivy’, Oxy prend la parole : « Bonsoir tout le monde et merci à tous ! Nous sommes Asylum Pyre, nous venons de la région parisienne et nous sommes vraiment très heureux d’être parmi vous ce soir ! ». Profitant des acrobaties vocales de sa camarade, Johann « JAE » Cadot, guitariste et chanteur, s’occupe de chauffer la fosse avec méthode et efficacité, souvent secondé de Fabien « HED » Mira, le bassiste du groupe !
Le groupe prend une rapide pause après ‘On First Earth’ et Oxy en profite pour annoncer que la prochaine chanson figurera sur le prochain album d’Asylum Pyre. On ne peut pas trop en dire, mais ça promet un opus riche en surprises et toujours plein de groove. La chanteuse motive ensuite la fosse à chanter avec elle : « On va enchaîner avec un morceau que vous connaissez peut-être : ‘These Trees’ ! Il y a un passage où vous pouvez chanter alors ceux qui la connaissent, rapprochez-vous ! » Après nous avoir fait une démonstration du passage en question, la chanson démarre et les musiciens s'amusent à invectiver le premier rang pour vérifier qui connaît le morceau. Certains chanceux pourront même s’époumoner dans le micro et il faut bien admettre que les fans d’Asylum Pyre connaissent leur affaire ! Après ‘The Silence Of Dreams’, le groupe s’apprête à se lancer dans ‘Sex, Drugs And Scars’ mais un petit réglage technique les oblige à patienter. Nils Courbaron, le guitariste de Sirenia qui remplace Pierre-Emmanuel Pélisson pour la soirée puisque ce dernier est en tournée avec Loudblast, en profite pour meubler par un solo longuement applaudi.
‘Dea(r)th’ bénéficie d’une introduction à sa hauteur puisqu’Oxy propose un wall of death à un public pas franchement convaincu malgré une rythmique martiale assurée par Thomas « KAS » Calegari à la batterie. Ce n’est pourtant que partie remise car après qu’elle ait déclaré qu’il ne restait plus que deux morceaux (eux aussi tirés du prochain album du groupe) et avoir remercié Orden Ogan et l’équipe de La Machine, la fosse se sépare et fait l’honneur d’un wall of death à Asylum Pyre. Même s’il n’y avait que dix courageux, on salue leur engagement et on les remercie pour ce beau moment tant la salle retenait son souffle en les regardant batailler ! Après de nouveaux remerciements, le groupe quitte la scène sous des applaudissements plus que mérités.
Setlist d’Asylum Pyre :
1. Lullaby For The Clairvoyants
2. One Day (Silence - part 2)
3. Lady Ivy
4. On First Earth
5. Nouveau morceau*
6. These Trees
7. The Silence Of Dreams
8. Sex, Drugs And Scars
9. Dea(r)th
10. Nouveau morceau*
11- Nouveau morceau*
*Comme le groupe nous l’a précisé, ils ont réservé trois morceaux en exclusivité à leur public parisien ce soir, mais on n’a pas le droit d’en dire plus…
ORDEN OGAN
Après une longue pause qui aura permis aux fans d’Asylum Pyre d’aller les féliciter au stand de merch, c’est au tour d’Orden Ogan de monter sur scène. Vêtus de noir, et entièrement en cuir pour le frontman qui arbore d’énormes épaulettes pointues, les musiciens se lancent dans ‘F.E.V.E.R’, assurément la meilleure recette pour s'assurer du soutien du public qui chante déjà les premières notes. Le groupe est tout sourire et occupe bien l'espace scénique qui paraît malgré tout assez vide… Sebastian « Seeb » Levermann prend le contrôle des lieux d’un : « Hello Paris, my friends! How are you f*****g doing? It’s time to bang your heads! » sur ‘In the Dawn of the AI’. Le son est équilibré et le batteur, Dirk Meyer-Berhorn, surélevé à l’arrière de la scène, est parfaitement visible. Le public connaît les paroles de ce morceau de leur dernier album « Final Days » (2021), ce qui réjouit les musiciens qui se relaient pour occuper l'avant de la scène. Après ‘Sorrow is your Tale’, le frontman declare : « Men, what a warm welcome! Good evening my friends! It’s so great to be back in Paris, we always love to play here. But I remember there were more people last time… Anyway, it’s probably because of the pandemic. So thank you very, very much for coming tonight, you guys rule! Backstage, we were supporting each other saying ‘There’s not many people but let’s give them everything we have!’ and that's what we’ll do. The next one is called ‘We are pirates’! »
Pour cet hymne que tous les fans d’Orden Ogan connaissent, les guitaristes Niels « Spoony » Löffler et Patrick Sperling se positionnent chacun à une extrémité de la scène pour le solo, laissant de la place entre eux pour Steven Wussow, le bassiste du groupe, qui est totalement survolté depuis le début du set du groupe. Si vous ne l’aviez pas encore compris, les membres du groupe sont assez farceurs, à l’image du chanteur qui déclare : « We’re getting old now, like everyone is basically over 20 in the band (rires du public). And because we’re so old, we only play ballads during our shows now. The next one is one of them, it’s called ‘Come With Me To The Other Side’. » Arrive ensuite ‘Forlorn & Forsaken’ qui précède un long échange entre le bassiste et le public : celui-ci essaie en effet de préparer la fosse à chanter sur ‘Inferno’. Dans cette optique, il explique que lorsqu’il chante « Burn it down », les fans doivent répondre en hurlant. Comme il considère que le public de La Machine n’est pas assez bruyant, ce petit manège se répète pendant un bon moment. Lorsqu’il est satisfait du niveau sonore, c’est au tour de Seeb d’en remettre une couche en rappelant que le public doit rester silencieux lorsque lui-même chante « Burn it down » mais hurler lorsque les musiciens le répètent. Après quelques tours de chauffe, la fosse a compris la mécanique et est récompensée d’un : « Applause for the most intelligent audience so far (rires du public). No, no, I mean it! So far in every audience there was a least one idiot singing! »
Ce petit sketch achève de mettre le public dans la poche du groupe qui se met à bondir sur scène. Sur une bonne partie des soli de guitare, le chanteur va se placer devant la batterie, dos au public, pour cracher de l'eau en l’air en rythme pour un effet « vapeur d’eau » douteux mais amusant à observer. Après ‘Heart of the Android’, Seeb annonce qu’un ami du groupe est présent dans la salle et qu’ils ont décidé d’en profiter pour mettre en avant ses talents de chanteur. Il s’agit de François Blanc du magazine Rock Hard qui monte sur scène et prend la place du frontman d’Orden Ogan le temps d’interpréter ‘Pursuit Of Vikings’ d’Amon Amarth qui rencontre un vrai succès ! Après cette petite pause Melodic Death Metal, le groupe nous ramène à sa discographie avec ‘Lords Of The Flies’ suivi de ‘To New Shores Of Sadness’ et ‘Fields Of Sorrow’. Après que Seeb ait déclaré un vibrant : « Honestly, we love you Paris, we love you. » en plaçant sa main sur son cœur, le groupe poursuit avec ‘Gunman’ et ‘Let The Fire Rain’. Puis le chanteur reprend la parole : « My friends, did you like the show? Will you come back? We will totally come back to Paris! I know I already said it but you’re like 100-200 people here and you’re solid and strong. Thank you! Before you go back home, we want you guys to leave your voices in the venue tonight. So when I sing ‘And so we are’, you answer ‘cold dead and gone’! »
C’est donc sur la très attendue ‘The Things We Believe In’ qu’Orden Ogan termine son concert parisien, à la hauteur de l’ouverture avec ‘F.E.V.E.R’. Les musiciens s’avancent au bord de la scène et prennent le temps de remercier les fans, de serrer des mains, des lancer médiators et baguettes, et de saluer encore et encore cette fosse qui ne s’arrête pas de les acclamer.
Setlist d’Orden Ogan :
1. F.E.V.E.R
2. In The Dawn Of The AI
3. Sorrow Is Your Tale
4. We Are Pirates
5. Come With Me To The Other Side
6. Forlorn & Forsaken
7. Inferno
8. Heart Of The Android
9. Amon Amarth’s cover - Pursuit of Vikings (feat. François Blanc)
10. Lords Of The Flies
11. To New Shores Of Sadness
12. Fields Of Sorrow
13. Gunman
14. Let The Fire Rain
15. The Things We Believe In
Outro: Fields Of Sorrow (Orchestral Version)
En conclusion, Asylum Pyre a parfaitement lancé la soirée avec un set chaleureux et débordant d’énergie qui a permis à ses fans de chanter à pleins poumons et aux autres de découvrir leur univers musical. Et dans la continuité, les musiciens d’Orden Ogan ont mené leur show d’une main expérimentée en comptant autant sur l’efficacité de leurs morceaux que sur leur capital sympathie et les sourires qui n’ont pas quitté leurs visages de la soirée. Bien qu’en petit comité, le public était ravi et s’est fait entendre tout au long de la soirée !
On this Saturday evening Decibel Touring and Garmonbozia Inc. offered us a great programme at La Machine du Moulin Rouge, namely Asylum Pyre (Modern Power Metal, France) and Orden Ogan (Power Metal, Germany). In front of an unfortunately small audience, the two bands successively took possession of the stage, ensuring a show full of energy!
ASYLUM PYRE
The musicians of Asylum Pyre may have arrived on stage in front of a very small audience, but they did not hesitate to deploy all their energy on 'Lullaby For The Clairvoyants'. The guitarists and the bassist shake their heads while Ombeline 'OXY' Duprat, the singer, invites the audience to clap in rhythm. After an explosive "Bonsoir Paris!", the band continues the set with the catchy 'One Day (Silence - part 2)'. The chemistry between the musicians is a pleasure to watch: they all show huge smiles, occupy the stage space at their disposal, tease each other... The audience is getting louder and louder, which rewards the band for their efforts, but La Machine is far from full. Before starting 'Lady Ivy', Oxy takes the floor: "Good evening everyone and thank you all! We're Asylum Pyre, we're from the Paris area and we're really happy to be here tonight!" While she's performing some vocal acrobatics, Johann 'JAE' Cadot, guitarist and singer, warms up the pit with method and efficiency, often assisted by Fabien 'HED' Mira, the band's bass player!
The band takes a quick break after 'On First Earth' and Oxy takes the opportunity to announce that the next song will appear on the next Asylum Pyre's album. We can't say too much about it, but it promises to be an album full of surprises and always with a lot of groove. The singer then motivates the audience to sing along: "We're going to play a song you might know: 'These Trees'! There's a part where you can sing along, so those of you who know it, come closer!" After demonstrating the part, the song starts and the musicians have fun taunting the front row to see who knows the song. Some lucky ones even get to shout into the microphone, and we have to admit that Asylum Pyre fans know their stuff! After 'The Silence Of Dreams', the band is about to launch into 'Sex, Drugs And Scars' but a little technical adjustment forces them to wait. Nils Courbaron, Sirenia's guitarist who replaces Pierre-Emmanuel Pélisson for the evening as he is on tour with Loudblast, takes the opportunity to fill in with a very nice solo.
For 'Dea(r)th', the band requests a wall of death to an audience that is not really convinced despite the martial rhythm provided by Thomas 'KAS' Calegari on drums. However, it's only postponed because after declaring that there were only two songs left (also taken from the band's next album) and thanking Orden Ogan and the team of La Machine, the crowd split up and gave Asylum Pyre the honour of a wall of death. Even if there were only ten brave people, we salute their commitment and thank them for this beautiful moment as the room held its breath watching them fight! After more thanks, the band leaves the stage under a well-deserved applause.
Asylum Pyre's setlist:
1. Lullaby For The Clairvoyants
2. One Day (Silence - part 2)
3. Lady Ivy
4. On First Earth
5. New song*
6. These Trees
7. The Silence Of Dreams
8. Sex, Drugs And Scars
9. Dea(r)th
10. New song*
11- New song*
*As the band told us, they have reserved three tracks exclusively for their Parisian audience tonight, but we are not allowed to say more...
ORDEN OGAN
After a long break that allowed Asylum Pyre fans to congratulate them at the merch stand, it was Orden Ogan's turn to take the stage. Dressed in black, and entirely in leather for the frontman who sports huge pointed shoulder pads, the musicians started with 'F.E.V.E.R', surely the best recipe to ensure the support of the audience who is already singing the first notes. The band is all smiles and occupies the stage space, which seems to be quite empty... Sebastian 'Seeb' Levermann takes control of the place with: "Hello Paris, my friends! How are you f*****g doing? It's time to bang your heads on 'In the Dawn of the AI'!". The sound is well balanced and the drummer, Dirk Meyer-Berhorn, at the back of the stage, is clearly visible. The audience knows the words to this song from their latest album "Final Days" (2021), which delights the musicians, who take turns to occupy the front of the stage. After 'Sorrow is your Tale', the frontman declares: "Men, what a warm welcome! Good evening my friends! It's so great to be back in Paris, we always love to play here. But I remember there were more people last time... Anyway, it's probably because of the pandemic. So thank you very, very much for coming tonight, you guys rule! Backstage, we were supporting each other saying 'There's not many people but let's give them everything we have!' and that's what we'll do. The next one is called 'We are pirates'!"
For this anthem, which every Orden Ogan fan knows, guitarists Niels 'Spoony' Löffler and Patrick Sperling each position themselves at one end of the stage for the solo, leaving room between them for Steven Wussow, the band's bassist, who has been totally over the top since the beginning of the band's set. In case you hadn't figured it out yet, the band members like to make jokes, like the singer who declares: "We're getting old now, like everyone is basically over 20 in the band (audience laughter). And because we're so old, we only play ballads during our shows now. The next one is one of them, it's called 'Come With Me To The Other Side'." Then comes 'Forlorn & Forsaken', which precedes a long exchange between the bassist and the audience: he tries to prepare the crowd to sing along to 'Inferno'. To this end, he explains that when he sings 'Burn it down', the fans must respond by screaming. As he feels that the audience at La Machine is not loud enough, this is repeated for quite some time. When he is satisfied with the sound level, it is Seeb's turn to add another layer, of complexity reminding the audience that they should remain silent when he sings "Burn it down" but scream when the other musicians repeat it. After a few warm-up rounds, the pit has understood the mechanics and is rewarded with an "Applause for the most intelligent audience so far (audience laughter). No, no, I mean it! So far in every audience there was a least one idiot singing!"
This little scene puts the audience in the band's pocket as they start jumping on stage. On a good part of the guitar solos, the singer stands in front of the drums, with his back to the audience, to spit water in the air in rhythm for a dubious but amusing "water vapor" effect. After 'Heart of the Android', Seeb announces that a friend of the band is in the room and that they've decided to use the opportunity to showcase his singing talents. François Blanc from Rock Hard magazine comes on stage and takes the place of Orden Ogan's frontman to perform Amon Amarth's 'Pursuit Of Vikings', which is a real hit! After this short Melodic Death Metal break, the band return to their discography with 'Lords Of The Flies' followed by 'To New Shores Of Sadness' and 'Fields Of Sorrow'. After Seeb declares a heartfelt "Honestly, we love you Paris, we love you." placing his hand over his heart, the band continues with 'Gunman' and 'Let The Fire Rain'. Then the singer spoke again: "My friends, did you like the show? Will you come back? We will totally come back to Paris! I know I already said it but you're like 100-200 people here and you're solid and strong. Thank you! Before you go back home, we want you guys to leave your voices in the venue tonight. So when I sing 'And so we are', you answer 'cold dead and gone'!
Orden Ogan ended their Parisian concert with the amazing 'The Things We Believe In', that lived up to the opening with 'F.E.V.E.R'. The musicians walk to the edge of the stage and take the time to thank the fans, shake hands, throw picks and drumsticks, and wave again and again to the cheering crowd.
Orden Ogan's setlist:
1. F.E.V.E.R
2. In The Dawn Of The AI
3. Sorrow Is Your Tale
4. We Are Pirates
5. Come With Me To The Other Side
6. Forlorn & Forsaken
7. Inferno
8. Heart Of The Android
9. Amon Amarth’s cover - Pursuit of Vikings (feat. François Blanc)
10. Lords Of The Flies
11. To New Shores Of Sadness
12. Fields Of Sorrow
13. Gunman
14. Let The Fire Rain
15. The Things We Believe In
Outro: Fields Of Sorrow (Orchestral Version)
In conclusion, Asylum Pyre kicked off the evening perfectly with a warm and energetic set that allowed their fans to sing at the top of their lungs and others to discover their musical universe. And in continuity, the musicians of Orden Ogan conducted their show with an experienced hand, relying as much on the effectiveness of their songs as on their sympathy capital and the smiles that did not leave their faces during the evening. Although in a small committee, the public was delighted and made themselves heard throughout the evening!